Petanque-Avenir

FRÉDÉRIC NACHIN VOUS PRÉSENTE :
« LE TIREUR INAMOVIBLE « (Episode 1)
Je reviens sur la pratique du tir en compétition pour parler de ces bombardiers dits « inamovibles ». Comme je le dis souvent: « Tirer c'est bien, frapper c'est mieux!! »
Or quand on ne touche plus les boules et que l’on réduit les cailloux en sable, il vaut mieux s'arrêter.
Il est alors temps de proposer à l’un de ses partenaires de permuter.
En dehors du fait que la partie peut devenir injouable, plusieurs raisons expliquent que l’on doit rapidement remédier à cette situation :
- La première est que le joueur concerné va progressivement perdre pied. Or connaissant l'importance de la confiance en soi à la Pétanque, si on le laisse s’enfoncer ainsi, il perdra toute capacité à se reprendre.
- La seconde est que ses partenaires ne pourront indéfiniment combler sa défaillance. Ils vont progressivement se mettre à douter de l’issue de la partie et ne tarderont pas à baisser les bras.
- La troisième est que si on laisse perdurer trop longtemps cette situation, on donnera un surcroit de confiance à l’adversaire. Or, il n'y a rien de pire que de gonfler les bras de l’adversaire.

Une boule apparemment mal pointée, située à une distance d’environ un mètre du bouchon, préserve souvent d’une grosse mène.
En effet, pour espérer être comptabilisé en fin de mène, les palets de l’adversaire devront rester dans un cercle d’un mètre de rayon.
A contrario, toutes les boules qui manquent leurs objectifs se retrouvent « aux planches » et sont définitivement perdues.
Comme nous le dit : « Marco Foyot » :
« Il n’y a pas de plus redoutables fléaux sur les terrains que les joueurs qui se croient tireurs, s’obstinent à revendiquer le tir et ne frappent que le vent »

Vous connaissez tous ces individus, qui une fois au poste de tireur de tête, sont indétrônables et qui contre « vents et marées » alignent avec une répétition consternante les « saucissons ».
Ce que l’on nomme dans notre jargon bouliste: « le manqué double » est souvent lourd de conséquences dans le jeu en triplette.
Dans ces moments là, il faut compter sur le fait que les partenaires jouent plein et que l’adversaire manque au moins une fois pour limiter la marque.
Ces joueurs, par leur acharnement à conserver leur place, semblent nous dire que les choses sont ainsi et qu'il nous faut les accepter.
Ce sont aussi souvent les mêmes, qui trouveront inadmissible que le pointeur égare quelques boules.
Peut-être pensent-ils que le tir a quelque chose de plus noble et qu'ils sont les seuls à pouvoir briller dans cet exercice.
Ils s’imaginent sans doute, que leurs partenaires ne pourraient pas faire mieux dans les mêmes conditions.
Il n’est pas rare que ces pratiquants manquent de confiance en eux et c’est pourquoi ils ne sont pas en mesure d’en accorder à leurs coéquipiers.
Voilà pour le premier volet de la série.
Retrouvez moi dans : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! »
Mes amitiés sportives, Frédéric Nachin

Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Lundi 12 Septembre 2016 à 10:11

" JOUER EN EQUIPE - Episode 1 "

" Les fondamentaux du jeu en équipe "

« JOUER EN EQUIPE – épisode 1 » (Commentez)
Personne n'ignore la difficulté à construire une équipe qui évolue régulièrement ensemble.
J'ai la conviction que cela est encore plus difficile à une époque où l'individualisme
est « roi ».
La majorité des pratiquants est incapable de se projeter dans l'avenir et veut avant toute chose obtenir des succès rapides.
Les rares formations que l'on voit évoluer dans la durée suscitent des jalousies.
Il n'est pas rare que certains joueurs cherchent à leur nuire en propageant des rumeurs mensongères.
Cette attitude si répandue à la Pétanque est le fait de d’individus envieux, qui peinent souvent à s'intégrer dans un groupe.
Pourtant, la responsabilité leur incombe souvent pleinement.
Il se peut qu'ils n’aient pas une vision objective de leurs capacités et soient trop exigeants.
Il se peut aussi qu'ils n’aient pas conscience de l’attitude qu'ils ont vis-à-vis de leurs partenaires.
Dans ce cas, ne devraient-ils pas s’interroger sur leur capacité à intégrer un groupe ?

Pour réussir dans ce domaine, il faut posséder des qualités humaines très diverses :
L’humilité, le respect de l'autre et l’empathie sont des qualités indispensables au bon fonctionnement d’une équipe.
L’une des difficultés pour jouer durablement dans la même formation réside dans le fait qu’il est nécessaire de partager les mêmes objectifs.
C’est souvent un point d’achoppement.
De plus si on veut s'intégrer dans une équipe, il faut être en mesure de se tenir à une discipline minimale en termes de préparation des compétitions et pouvoir jouer suffisamment régulièrement.
Chaque personne ne pratique pas son sport de la même façon et n’en attend pas les mêmes choses.
Il faut être à l'écoute des uns des autres sans porter de jugement.
La tolérance envers l’autre, l’attitude sur les jeux, l’acceptation de la méforme de l'un de ses coéquipiers sont des éléments essentiels pour la réussite en équipe.
Il circule entre les coéquipiers des messages qui font partie du « non-dit ».
Toutes ces choses ont une influence sur l’expression du collectif.
Il faut pouvoir modérer ses interventions, encourager avec mesure ses partenaires et essayer de les remettre en selle quand ils sont en difficulté.
La bonne gestion des défaites est l'épreuve de vérité.
Elle est le seul moyen d'éprouver l’entente entre joueurs et la solidité de la formation.
Comme certains l'affirment par cette métaphore culinaire: « Il faut que la mayonnaise prenne ».
La construction d’une équipe performante n'est pas simple.
Elle réclame du temps.

Les éléments que je vous ai rappelés ici sont pourtant connus de nombreux pratiquants. Mais, tout semble être oublié au moment des choix.
Les bonnes intentions s'envolent et la plupart des joueurs vont au plus offrant.
J’espère que cette publication vous aura séduite.
Retrouvez-moi dans : « PÉTANQUE, quand tu nous tiens! », que vous trouverez sur le blog : http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/
Avec mes amitiés sportives,
Frédéric NACHIN