Petanque-Avenir

« A PROPOS DE LA CONCENTRATION N°2 »
L’une des qualités essentielles du « Pétanqueur » de haut niveau est la concentration.
Vous entendrez parler de concentration dans toutes les disciplines sportives.
Le sportif et le coach, expliquent souvent les contreperformances par un manque de concentration.
Il est indispensable de travailler sa concentration, pour être performant à la Pétanque.

Le tireur par le rituel immuable qu'il suit, recherche cet état de déconnexion avec tout ce qui lui est extérieur pour atteindre le meilleur moment pour lancer sa boule.
Chacun à sa manière d'opérer, mais le but poursuivi est toujours le même:
« Trouver en un temps bref, le relâchement maximal pour optimiser sa frappe »
Ce rituel permet au joueur de s'isoler du contexte extérieur.
Tout le monde ne possède pas la même facilité à s’extraire de son environnement immédiat.
On voit même certains joueurs nerveux et (ou) anxieux, être particulièrement sensibles à des choses que vous ne percevrez même pas.
Le stress qui les tenaille accroit de telle façon leur vigilance qu'un rien les perturbe.
Ceux-là devront effectuer sur eux un gros travail.
Voyons ensemble ce que peut-être le rituel que j’ai évoqué plus haut :

Le tireur entre dans le cercle et recherche un bon positionnement des ses appuis.
Il soulève ses avants-pieds, les reposent et recherche ainsi le meilleur contact avec le sol. Ainsi il ne sera pas déséquilibré au moment du lancer.
Il fixe l'objectif et ne le lâche pas des yeux.
Il doit sentir ses épaules détendues en position basse.
Sa respiration doit être calme et ample, le ventre souple.
Pour être efficace, le tireur doit avoir réalisé mentalement la frappe de la boule avant même de déclencher son geste de tir.

Si vous suivez ce protocole, vous verrez augmenter de façon significative votre moyenne de frappes. Le moindre doute, la moindre hésitation, la moindre contrariété, vous feront manquer l'objectif.
Les champions ont tous acquis cela, c'est pourquoi leur geste est immuable.
Cette rapidité à trouver cet état explique en grande partie leur régularité.
Le processus est le même lorsque l'on s'apprête à pointer.
Comme pour la technique, la recherche de la concentration demande un travail personnel.
Il ne s'agit pas de copier tel ou tel joueur, mais de trouver ce qui marche pour vous.

La recherche de la concentration ne doit pas correspondre à un état d’enfermement.
Ce repli sur soi peut permettre à certains d’optimiser leur jeu, mais cet état peut nuire à l’expression du collectif.
Le joueur, à quelque poste qu'il évolue, doit rester disponible pour l'équipe et ne pas perdre le fil du jeu.
La difficulté est donc de parvenir en un temps court à un bon niveau de concentration.
Puis, après avoir joué, on récupère tranquillement.
Cette faculté à récupérer est essentielle à la Pétanque, elle fera l'objet d'une autre publication.

Extrait du livre: « J’affirme être parfaitement concentré quand je joue mes coups avec facilité. J’éprouve une grande détermination tout en jouant avec une réelle spontanéité.
Je ressens en même temps une forme d’entrain, de plaisir, qui m’apporte la sérénité optimale pour réussir mes lancers. Certains éprouvent dans cet état des sensations agréables qui agissent comme un euphorisant et leur permettent de se transcender ».

En conclusion tous les sportifs doivent travailler leur concentration en utilisant les techniques qui sont à leur disposition. La sophrologie, la relaxation et le travail de la visualisation positive peuvent vous faire réaliser d’énormes progrès dans ce domaine.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric.

Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Lundi 22 Août 2016 à 10:42

" QUAND LA GAGNE PREND AUX TRIPES "

" Gagner à tout prix "

« QUAND LA GAGNE NOUS PREND AUX TRIPES »
Bonjour à tous.
Nous allons aujourd'hui parler de la gagne.
Cette envie de gagner est si forte chez le pétanqueur que l'on ne reconnait souvent pas les gens quand ils ont les boules en main.
J' éprouve pour ce qui me concerne de la difficulté à trouver la gnaque suffisante pour être compétitif à l’entrainement.
A mes mes débuts, je ne lâchais rien.
Je me serais désosser pour réussir à l'emporter.
Je réalisais des coups que je n'aurais jamais réussi à l'entrainement.
Je ne sais si c'est le temps qui passe ou si ma motivation est moindre.
Mais ce qui m’agace au plus haut point dans ces parties, c'est la façon dont les partenaires de jeu s'expriment, libérés qu'ils sont de la pression qui les paralyse en compétition.
La plupart des joueurs ne sont jamais aussi bons qu’en s'amusant, alors j'ai perdu le gout pour ce type de parties.
L’entrainement sans enjeu n'apporte rien.
Autrefois nous jouions la mise et tous les habitués en acceptaient le principe.
On ne rentrait pas dans les parties si le principe ne nous convenait pas.
Aujourd'hui, c'est plus délicat.
La situation sociale fait que les gens s'écharperaient pour quelques euros.
C'est pourquoi, plus personne n'ose proposer ce système d’intéressement des parties.

Pourtant, demandez-donc à un vrai joueur de Tarot de jouer sans enjeu?
Il faut bien comprendre que la mise n’est pas un but, mais un moyen d'intéresser les parties et d'éviter que les joueurs ne balancent leurs boules dés qu'ils sont un peu malmenés.

Mais revenons-en au sujet du jour:
« Celui de l'envie de gagner »
La pétanque est un jeu qui prend aux « tripes ».
Qu'il peut-être amusant de voir ces joueurs se tirer « la bourre » pour essayer de gagner cette énième partie d’entrainement. Ils sont plus acharnés que le jour de la compétition. Il n'est pas question de s'en laisser compter, c’est une question d’honneur. Une affaire d’hommes !
Attention : « Pas de cadeau » !

Tous les arguments sont bons pour l’emporter, même si parfois on est sur le fil du rasoir.
Un joueur entre dans le cercle pour tenter un tir délicat et comme par hasard, les adversaires se mettent à plaisanter.
Il y a du remue-ménage sur le terrain, des invectives sont lancés, des moqueries fusent:
« En quelle année il va la frapper cette boule! »
« Fais attention à la tienne, cela serait dommage de l'enlever! »
« Ça chambre dur »
Tous les moyens sont utilisés pour faire échouer l'adversaire.
Et malgré l'âge qui avance, ils n'ont pas changés.
Bebert et Émile, respectivement 79 printemps et 83 printemps se « lancent des piques ».
Ils se regardent d'un œil malicieux quand l'un ou l'autre commet: « une cagade ».
Et l'autre d'en rajouter pour « enfoncer le clou »
« Mais, mon pauvre Émile, que t’arrive-t-il aujourd'hui? »
« Tu es maudit ! »
« Tu te ramasses toutes les pierres du terrain »
« Ce n’est pas ton jour »
« Ben dis-moi, tu aurais peut-être mieux fait de rester à la sieste »
Et c'est parti, ils ne vont plus se lâcher de l’après-midi.
Mais ne vous inquiétez pas pour eux !
Soyez sûr que demain, ils rejoueront l'un contre l'autre, plus déterminés que jamais à se mettre « la piquette ».
Ne vous attendez pas à les voir joueur ensemble!!!
On dit qu'ils ne peuvent pas se voir!!!

RETROUVEZ LA PATTE ET LA GOUAILLE DE l’ AUTEUR DANS LE LIVRE:
« PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! »
Recevez l’expression de mes sincères amitiés sportives.
Frédéric NACHIN