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" Gagner à tout prix "
« QUAND LA GAGNE NOUS PREND AUX TRIPES »
Bonjour à tous.
Nous allons aujourd'hui parler de la gagne.
Cette envie de gagner est si forte chez le pétanqueur que l'on ne reconnait souvent pas les gens quand ils ont les boules en main.
J' éprouve pour ce qui me concerne de la difficulté à trouver la gnaque suffisante pour être compétitif à l’entrainement.
A mes mes débuts, je ne lâchais rien.
Je me serais désosser pour réussir à l'emporter.
Je réalisais des coups que je n'aurais jamais réussi à l'entrainement.
Je ne sais si c'est le temps qui passe ou si ma motivation est moindre.
Mais ce qui m’agace au plus haut point dans ces parties, c'est la façon dont les partenaires de jeu s'expriment, libérés qu'ils sont de la pression qui les paralyse en compétition.
La plupart des joueurs ne sont jamais aussi bons qu’en s'amusant, alors j'ai perdu le gout pour ce type de parties.
L’entrainement sans enjeu n'apporte rien.
Autrefois nous jouions la mise et tous les habitués en acceptaient le principe.
On ne rentrait pas dans les parties si le principe ne nous convenait pas.
Aujourd'hui, c'est plus délicat.
La situation sociale fait que les gens s'écharperaient pour quelques euros.
C'est pourquoi, plus personne n'ose proposer ce système d’intéressement des parties.
Pourtant, demandez-donc à un vrai joueur de Tarot de jouer sans enjeu?
Il faut bien comprendre que la mise n’est pas un but, mais un moyen d'intéresser les parties et d'éviter que les joueurs ne balancent leurs boules dés qu'ils sont un peu malmenés.
Mais revenons-en au sujet du jour:
« Celui de l'envie de gagner »
La pétanque est un jeu qui prend aux « tripes ».
Qu'il peut-être amusant de voir ces joueurs se tirer « la bourre » pour essayer de gagner cette énième partie d’entrainement. Ils sont plus acharnés que le jour de la compétition. Il n'est pas question de s'en laisser compter, c’est une question d’honneur. Une affaire d’hommes !
Attention : « Pas de cadeau » !
Tous les arguments sont bons pour l’emporter, même si parfois on est sur le fil du rasoir.
Un joueur entre dans le cercle pour tenter un tir délicat et comme par hasard, les adversaires se mettent à plaisanter.
Il y a du remue-ménage sur le terrain, des invectives sont lancés, des moqueries fusent:
« En quelle année il va la frapper cette boule! »
« Fais attention à la tienne, cela serait dommage de l'enlever! »
« Ça chambre dur »
Tous les moyens sont utilisés pour faire échouer l'adversaire.
Et malgré l'âge qui avance, ils n'ont pas changés.
Bebert et Émile, respectivement 79 printemps et 83 printemps se « lancent des piques ».
Ils se regardent d'un œil malicieux quand l'un ou l'autre commet: « une cagade ».
Et l'autre d'en rajouter pour « enfoncer le clou »
« Mais, mon pauvre Émile, que t’arrive-t-il aujourd'hui? »
« Tu es maudit ! »
« Tu te ramasses toutes les pierres du terrain »
« Ce n’est pas ton jour »
« Ben dis-moi, tu aurais peut-être mieux fait de rester à la sieste »
Et c'est parti, ils ne vont plus se lâcher de l’après-midi.
Mais ne vous inquiétez pas pour eux !
Soyez sûr que demain, ils rejoueront l'un contre l'autre, plus déterminés que jamais à se mettre « la piquette ».
Ne vous attendez pas à les voir joueur ensemble!!!
On dit qu'ils ne peuvent pas se voir!!!
RETROUVEZ LA PATTE ET LA GOUAILLE DE l’ AUTEUR DANS LE LIVRE:
« PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! »
Recevez l’expression de mes sincères amitiés sportives.
Frédéric NACHIN
Bonjour à tous.
Nous allons aujourd'hui parler de la gagne.
Cette envie de gagner est si forte chez le pétanqueur que l'on ne reconnait souvent pas les gens quand ils ont les boules en main.
J' éprouve pour ce qui me concerne de la difficulté à trouver la gnaque suffisante pour être compétitif à l’entrainement.
A mes mes débuts, je ne lâchais rien.
Je me serais désosser pour réussir à l'emporter.
Je réalisais des coups que je n'aurais jamais réussi à l'entrainement.
Je ne sais si c'est le temps qui passe ou si ma motivation est moindre.
Mais ce qui m’agace au plus haut point dans ces parties, c'est la façon dont les partenaires de jeu s'expriment, libérés qu'ils sont de la pression qui les paralyse en compétition.
La plupart des joueurs ne sont jamais aussi bons qu’en s'amusant, alors j'ai perdu le gout pour ce type de parties.
L’entrainement sans enjeu n'apporte rien.
Autrefois nous jouions la mise et tous les habitués en acceptaient le principe.
On ne rentrait pas dans les parties si le principe ne nous convenait pas.
Aujourd'hui, c'est plus délicat.
La situation sociale fait que les gens s'écharperaient pour quelques euros.
C'est pourquoi, plus personne n'ose proposer ce système d’intéressement des parties.
Pourtant, demandez-donc à un vrai joueur de Tarot de jouer sans enjeu?
Il faut bien comprendre que la mise n’est pas un but, mais un moyen d'intéresser les parties et d'éviter que les joueurs ne balancent leurs boules dés qu'ils sont un peu malmenés.
Mais revenons-en au sujet du jour:
« Celui de l'envie de gagner »
La pétanque est un jeu qui prend aux « tripes ».
Qu'il peut-être amusant de voir ces joueurs se tirer « la bourre » pour essayer de gagner cette énième partie d’entrainement. Ils sont plus acharnés que le jour de la compétition. Il n'est pas question de s'en laisser compter, c’est une question d’honneur. Une affaire d’hommes !
Attention : « Pas de cadeau » !
Tous les arguments sont bons pour l’emporter, même si parfois on est sur le fil du rasoir.
Un joueur entre dans le cercle pour tenter un tir délicat et comme par hasard, les adversaires se mettent à plaisanter.
Il y a du remue-ménage sur le terrain, des invectives sont lancés, des moqueries fusent:
« En quelle année il va la frapper cette boule! »
« Fais attention à la tienne, cela serait dommage de l'enlever! »
« Ça chambre dur »
Tous les moyens sont utilisés pour faire échouer l'adversaire.
Et malgré l'âge qui avance, ils n'ont pas changés.
Bebert et Émile, respectivement 79 printemps et 83 printemps se « lancent des piques ».
Ils se regardent d'un œil malicieux quand l'un ou l'autre commet: « une cagade ».
Et l'autre d'en rajouter pour « enfoncer le clou »
« Mais, mon pauvre Émile, que t’arrive-t-il aujourd'hui? »
« Tu es maudit ! »
« Tu te ramasses toutes les pierres du terrain »
« Ce n’est pas ton jour »
« Ben dis-moi, tu aurais peut-être mieux fait de rester à la sieste »
Et c'est parti, ils ne vont plus se lâcher de l’après-midi.
Mais ne vous inquiétez pas pour eux !
Soyez sûr que demain, ils rejoueront l'un contre l'autre, plus déterminés que jamais à se mettre « la piquette ».
Ne vous attendez pas à les voir joueur ensemble!!!
On dit qu'ils ne peuvent pas se voir!!!
RETROUVEZ LA PATTE ET LA GOUAILLE DE l’ AUTEUR DANS LE LIVRE:
« PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! »
Recevez l’expression de mes sincères amitiés sportives.
Frédéric NACHIN
" RIEN QUE POUR LA GAGNE "
« LA GAGNE A TOUT PRIX »
Bonjour, chers lecteurs.
Je vous présente aujourd’hui une contribution au sujet de la composition de certaines équipes.
Je veux témoigner aujourd’hui d’une réflexion souvent entendue:
« Ce type gagne parce qu’il est toujours bien équipé ».
On sent dans cette affirmation un rien de rancœur et peut-être un peu d’envie.
Qui peut affirmer ne jamais avoir prononcé ces mots?
Je garderai toujours en tête les dires d’un des anciens qui a contribué me faire découvrir le jeu.
Il me disait avec beaucoup de conviction:
« Frédéric, gagne déjà avec ton bras avant d'aller solliciter des joueurs reconnus pour leur niveau ».
Il avait raison. Je reste persuadé qu’il faut déjà être en mesure de gagner des concours départementaux en étant le moteur de son équipe, avant de vouloir évoluer avec des joueurs émérites.
On ne manquera pas d’être remarqué pour ses aptitudes et on pourra espérer intégrer une formation plus solide.
Mais si l'opportunité se présente, il faudra prouver sa capacité à tenir sa place et être capable de hausser son niveau de jeu.
Évoluer avec un joueur très moyen et « faire le mille » est à la portée de n’importe quel type un tant soit peu adroit.
C'est une autre difficulté que d’intégrer une équipe qui tourne avec une bonne moyenne de jeu. Il faudra être en mesure de suivre les autres et c’est alors une toute autre affaire.
Certains s'y casseront les dents et n'y parviendront jamais.
La confiance en prendra un coup, mais c'est ainsi que l'on fait ses armes et que l'on prend conscience de ses aptitudes.
Il se peut que l’on ait voulu passé trop vite un cap.
C’est pourquoi, il faut s'armer de patience.
Évoluer avec un joueur très moyen et « faire le mille » est à la portée de n’importe quel type un tant soit peu adroit. Personne n'ignore qu'il est plus facile de s'exprimer, voir de se sublimer avec un joueur que l'on domine « de la tête et des épaules ».
Vous remarquerez qu’un grand nombre de pratiquants préfèrent de loin être le « cacou » de leur équipe afin de se mettre en valeur, quitte à écraser leurs partenaires.
L'histoire de la pétanque est riche de formations dans lesquelles l'un des coéquipiers possédait une adresse bien moindre que celle de ses comparses.
Alors on pouvait entendre sur les jeux :
« Mais que fait ce gugusse avec ses deux phénomènes ».
Allez, allez !! Avouons-le !! Qui ne l’a pas dit au moins une fois !!
Ces joueurs envieux doivent bien comprendre que l'adresse d'un joueur ne représente qu'une part de la réussite à la Pétanque.
Ce joueur possède souvent dans sa besace des armes redoutables pour conduire son équipe à la victoire.
- Son expérience du jeu.
- Son sens aigu de l'observation.
- Sa finesse tactique.
- Sa sérénité
- Sa capacité à faire évoluer ses partenaires à leurs meilleurs niveaux et à faire qu’ils se transcendent dans les moments cruciaux.
Si vous êtes un brin observateur, vous repérerez vite le joueur qui mène la barque. Ce joueur tant recherché par les grandes formations que l'on nomme le meneur de jeu ou le meneur de bouchon.
En conclusion vous ne verrez jamais deux joueurs émérites s'encombrer d'un coéquipier qui ne leur apporte rien.
Si vous avez l'occasion de voir un joueur maladroit évoluer avec deux champions émérites, alors il s’agit surement de ce que l’on nomme dans notre jargon : « Un payeur ».
Retrouvez-moi dans : « PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! »
Mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN
Bonjour, chers lecteurs.
Je vous présente aujourd’hui une contribution au sujet de la composition de certaines équipes.
Je veux témoigner aujourd’hui d’une réflexion souvent entendue:
« Ce type gagne parce qu’il est toujours bien équipé ».
On sent dans cette affirmation un rien de rancœur et peut-être un peu d’envie.
Qui peut affirmer ne jamais avoir prononcé ces mots?
Je garderai toujours en tête les dires d’un des anciens qui a contribué me faire découvrir le jeu.
Il me disait avec beaucoup de conviction:
« Frédéric, gagne déjà avec ton bras avant d'aller solliciter des joueurs reconnus pour leur niveau ».
Il avait raison. Je reste persuadé qu’il faut déjà être en mesure de gagner des concours départementaux en étant le moteur de son équipe, avant de vouloir évoluer avec des joueurs émérites.
On ne manquera pas d’être remarqué pour ses aptitudes et on pourra espérer intégrer une formation plus solide.
Mais si l'opportunité se présente, il faudra prouver sa capacité à tenir sa place et être capable de hausser son niveau de jeu.
Évoluer avec un joueur très moyen et « faire le mille » est à la portée de n’importe quel type un tant soit peu adroit.
C'est une autre difficulté que d’intégrer une équipe qui tourne avec une bonne moyenne de jeu. Il faudra être en mesure de suivre les autres et c’est alors une toute autre affaire.
Certains s'y casseront les dents et n'y parviendront jamais.
La confiance en prendra un coup, mais c'est ainsi que l'on fait ses armes et que l'on prend conscience de ses aptitudes.
Il se peut que l’on ait voulu passé trop vite un cap.
C’est pourquoi, il faut s'armer de patience.
Évoluer avec un joueur très moyen et « faire le mille » est à la portée de n’importe quel type un tant soit peu adroit. Personne n'ignore qu'il est plus facile de s'exprimer, voir de se sublimer avec un joueur que l'on domine « de la tête et des épaules ».
Vous remarquerez qu’un grand nombre de pratiquants préfèrent de loin être le « cacou » de leur équipe afin de se mettre en valeur, quitte à écraser leurs partenaires.
L'histoire de la pétanque est riche de formations dans lesquelles l'un des coéquipiers possédait une adresse bien moindre que celle de ses comparses.
Alors on pouvait entendre sur les jeux :
« Mais que fait ce gugusse avec ses deux phénomènes ».
Allez, allez !! Avouons-le !! Qui ne l’a pas dit au moins une fois !!
Ces joueurs envieux doivent bien comprendre que l'adresse d'un joueur ne représente qu'une part de la réussite à la Pétanque.
Ce joueur possède souvent dans sa besace des armes redoutables pour conduire son équipe à la victoire.
- Son expérience du jeu.
- Son sens aigu de l'observation.
- Sa finesse tactique.
- Sa sérénité
- Sa capacité à faire évoluer ses partenaires à leurs meilleurs niveaux et à faire qu’ils se transcendent dans les moments cruciaux.
Si vous êtes un brin observateur, vous repérerez vite le joueur qui mène la barque. Ce joueur tant recherché par les grandes formations que l'on nomme le meneur de jeu ou le meneur de bouchon.
En conclusion vous ne verrez jamais deux joueurs émérites s'encombrer d'un coéquipier qui ne leur apporte rien.
Si vous avez l'occasion de voir un joueur maladroit évoluer avec deux champions émérites, alors il s’agit surement de ce que l’on nomme dans notre jargon : « Un payeur ».
Retrouvez-moi dans : « PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! »
Mes amitiés sportives.
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