|
« LE STRESS A LA PÉTANQUE – PARTIE N°1 »
Il est important de préciser ce que l’on entend par le terme de stress.
Ce mot est mis à toutes les sauces et pas toujours à bon escient.
C’est le professeur Hans Selye, qui le premier, a décrit et étudié le stress dit : « Syndrome Général d’Adaptation ».
Une majorité de gens ont une vision négative du stress or le stress est nécessaire à la vie de l’être humain.
Il est la conséquence de notre interaction avec l’environnement et nous permet de nous adapter à de nouvelles situations.
Nous parlerons dans cet article des effets du stress à l’occasion de la pratique de la Pétanque en compétition.
Le mot le plus souvent employé dans notre discipline pour évoquer le stress est celui de pression.
On dit d’un joueur qu’il a la pression, quand il se met à perdre des boules dans des conditions où il réussit habituellement et en particulier,
le soir à l’entrainement devant les copains, durant des parties sans enjeu.
La Pétanque induit une forte réactivité émotionnelle.
Il est donc important de savoir gérer son stress si on veut être en mesure de faire valoir toutes ses qualités dans le cadre de la compétition.
Tout d’abord une remarque :
« On parle de stress positif et de stress négatif ».
Le stress positif est celui qui booste la performance.
Le stress négatif est celui qui nuit à la performance
Perturbations liées au stress négatif.
Le stress négatif perturbe les automatismes.
Il altère la confiance en soi.
Il provoque des pertes de lucidité en cours de jeu et peut entraîner de mauvais choix tactiques.
Le stress négatif épuise rapidement le sportif.
Il est parfois source de tensions musculaires et(ou), de mots de tête.
De plus, il est énergivore et conduit rapidement à un état d’épuisement.
S’il perdure trop longtemps, le sportif entrera dans une spirale négative où il ne parviendra plus à exprimer son jeu.
Il anticipera les rencontres à venir avec une forte anxiété.
Ce stress négatif correspond à un état de tension interne qu’il faut pouvoir identifier.
Alors vous me direz : « Comment le combattre ? ».
Devant cette problématique, nous ne sommes pas tous égaux.
De plus, il fluctue au cours de la vie.
Ressentir de la pression dans une phase de jeu est quelque chose de normal, c’est de ne pas arriver à la gérer qui pose problème.
Il est tres utile en tant que compétiteur de repérer l’état émotionnel de son adversaire direct.
Voici quelques comportements de joueurs stressés.
1) Le joueur qui parle sans cesse, cherche souvent à échapper au stress qui le ronge.
2) Certains joueurs regardent à droite et à gauche et paraissent absents.
3) Au moment de jouer leurs boules, il les lancent avec précipitation, comme s’ils voulaient s’en débarrasser.
4) D'autres mâchent frénétiquement leur chewing-gum.
5) D'autres ont les mâchoires serrées et portent sur leurs visages les stigmates de l'inquiétude.
Le stress étant très communicatif, rien n'est de plus pénible que de jouer avec un joueur tendu comme une arbalète.
Le joueur stressé constitue pour son équipe un handicap.
Lutter contre le stress est donc une nécessité pour tenir sur la durée des compétitions.
Mais pour s'attaquer à ce problème, faut-il encore en être conscient et le reconnaître.
Or c’est souvent là que le bas blesse !!
Beaucoup de Pétanqueurs sont dans le déni.
Des lors, il est leur est impossible de commencer un travail sur eux pour en atténuer les effets délétères.
Dans le second volet de cette publication, j’essayerai de donner quelques pistes pour lutter contre le stress négatif.
Le livre que j’ai écrit : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », contient plein de choses sur ce sujet.
Les lecteurs le considèrent comme une référence sur notre sport.
Pour l’instant, il n’est plus disponible.
Mes amitiés sportives.
Frédéric !!
A VOS CLAVIERS, COMMENTEZ CET ARTICLE !!
Il est important de préciser ce que l’on entend par la notion de stress.
En effet ce mot est souvent prononcé et pas toujours à bon escient.
C’est le professeur Hans Selye qui le premier a décrit et étudié le stress dit : « Syndrome Général d’Adaptation ».
Une majorité de gens ont une vision négative du stress or le stress est nécessaire à la vie de l’être humain.
Il est la conséquence de notre interaction avec l’environnement et nous permet de nous adapter à de nouvelles situations.
Nous parlerons dans cet article des effets du stress dans la Pétanque de compétition.
Le mot le plus souvent employé dans notre discipline pour évoquer le stress est celui de pression.
On dit d’un joueur qu’il a la pression, quand il se met à louper des coups qu’il réussit habituellement dans des conditions qui lui sont favorables.
En particulier à l’entrainement, le soir avec les copains, dans des parties sans enjeu.
La Pétanque induit une forte réactivité émotionnelle.
Il est donc important de savoir gérer son stress si on veut être en mesure de faire valoir toutes ses qualités dans le cadre de la compétition.
Tout d’abord une remarque : « On parle de stress positif et de stress négatif ».
- Il perturbe les automatismes et altère la confiance en soi.
- Il sème le doute dans l'esprit.
- Il provoque souvent des pertes de lucidité et nuit à la conduite du jeu.
Le stress négatif épuise rapidement le sportif.
Il est source de tensions musculaires, parfois de mots de tête et comme je viens de le rappeler, il est très énergivore.
Alors vous me direz : « Comment le combattre ? ».
Devant cette problématique, nous ne sommes pas tous égaux.
De plus, il fluctue au cours de la vie.
Alors vous me direz : « Certains ont résolu le problème !! », tout du moins provisoirement en s'avalant des sceaux de boissons alcoolisées dans le cornet avant de commencer à jouer.
C’est quelque chose d’insupportable pour moi, mais à ce jour en dehors des déclarations d’intention, rien de sérieux n’est fait pour les en empêcher.
Comme je ne veux pas sortir du cadre de cet article, je vais m’arrêter là.
Ressentir de la pression dans une phase de jeu est quelque chose de normal, c’est de ne pas arriver à la gérer qui pose problème.
Quelques exemples concrets :
- Le joueur qui parle sans cesse, cherche souvent à échapper au stress qui le ronge.
- Certains joueurs semblent absents, regardent à droite et à gauche, comme perdus. Puis au moment de jouer, ils lancent leurs boules avec précipitation, comme s’ils voulaient s’en débarrasser.
- D'autres machent frénétiquement leur chewing-gum.
- D'autres ont les machoires serrées et portent sur leurs visages les stigmates de l'inquiétude.
Le joueur stressé constitue pour son équipe un handicap.
Il risque de perdre sa lucidité, pour jouer correctement ses coups.
Il peut conduire à de mauvaises décisions tactiques.
Sa relation avec ses partenaires peut aussi se dégrader au fil des mènes.
S'il reste trop longtemps sous tension, il se vide littéralement et sera vite épuisé.
Lutter contre le stress est donc une nécessité pour tenir sur la durée des compétitions.
Mais pour s'attaquer à ce problème, faut-il encore en être conscient et le reconnaitre.
Or c’est souvent là que le bas blesse !!
Beaucoup de Pétanqueurs sont dans le déni.
Des lors, il est leur est impossible de commencer un travail sur eux pour en atténuer les effets délétères.
Dans le second volet de cette publication, j’essayerai de donner quelques pistes pour lutter contre le stress négatif.
Le livre que j’ai écrit : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », contient plein de choses sur ce sujet.
Les lecteurs le considèrent comme une référence sur notre sport.
Vous pourrez le trouver sur mon blog: http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/, ainsi qu'à la FNAC ET CHEZ CULTURA
Mes amitiés sportives.
Frédéric !!