Petanque-Avenir

« AH, SACRE TACTIQUE »
Bonjour,
Nous voilà à réfléchir de nouveau à la tactique de jeu !!
C'est un sujet inépuisable qui mérite qu'on lui accorde de longs moments de réflexion.
C'est un domaine où l'on peut progresser tout au long de sa vie !!
L'une des façons de travailler sa maitrise du jeu et de se remémorer les mènes où on a l'impression d'avoir commis des erreurs.
A partir des situations vécues, on imaginera de nouveaux scénarios que l'on mettra ensuite en pratique.
J’espère ne pas vous effrayer!!
Mais à mes débuts, j'étais capable de reconstituer une partie à la boule près.
Je savais d'ailleurs exactement combien de boules j'avais joué au point comme au tir.
Maintenant je ne m'en soucie plus !!
Sauf qu'il m'importe toujours de me souvenir des moments déterminants dans une partie. Ces phases de jeu qui font tourner les parties à notre avantage ou à celui de l'adversaire.
C'est une chose essentielle!!
Peu de joueurs sont en capacité de le faire et répètent les mêmes erreurs à l'infini.
Ce faisant tous les grands champions ( ou presque), ont acquis une bonne maitrise du jeu.
Cette qualité procure un avantage certain sur l'adversaire !!
Muni de cette arme, on peut anticiper le déroulement de la mène !!
On arrive à jouer avec au moins un coup d'avance !!
Que la situation qui se présente ne soit pas celle attendue ne contrarie en rien les bienfaits de la méthode.
La Pétanque est un savant mélange d'anticipation et de réactivité aux changements de situation.
Je ne fais pas allusion ici aux coups improbables qu’ils nous arrivent tous de vivre et contre lesquels on ne peut rien.
C'est ce qui fait le charme de la Pétanque, dit-on !!
Je vous en laisse juge!!

Il est de mon point de vue plus intéressant d'être partie prenante dans l'action de jeu, même si on ne tient pas le rôle de meneur de bouchon.
Avoir cette faculté d'anticipation, vous permettra d'optimiser le nombre de vos coups réussis et cela est très important.
Pour terminer, je veux vous citer une règle qui me semble essentielle:
 « Se préserver d’encaisser une mène de plus de trois points !!»
Il faut mener le jeu en respectant ce principe !!
Si malgré tout cela devait se produire, la raison devra en être l’échec de la  destruction des points potentiels de l'adversaire et non un colmatage excessif du jeu.
On voit encore en terrain naturel des équipes adopter un jeu ultra- défensif.
Il y a au moins deux raisons à opposer à cette méthode :


1°) D'une part cette façon de procéder peut amener le tireur de tête à pointer un peu trop souvent et on s'étonnera ensuite que celui-ci peine à trouver sa cadence.
2°) Et plus vous bétonnerez le jeu et plus vous offrirez de cibles à votre adversaire.
 
Vous aurez beau lever les bras au ciel en invoquant la malchance quand vos boules auront volé en éclat!!
Mais il sera trop tard!!
En effet, dans ce type de situation, il arrive souvent que des ciseaux soient réalisés par les frappes de l'adversaire. 
Ce jeu d'épicier peut avoir son efficacité à un niveau départemental contre des formations de petit niveau, dont on connait les faiblesses.
Mais, des que vous serez confrontés à des joueurs expérimentés, les choses prendront une autre tournure.
« Serrez le jeu », c'est placer astucieusement deux bonnes boules (cul de boule, boule à la sautée, boule collée, etc.) et non en en pointant trois ou quatre.
Appliquez donc ce principe à l'entrainement et vous verrez les progrès que vous réaliserez en compétition !!


Car là vous devrez être en mesure de frapper des boules sans avoir l'avantage !!
C'est un excellent moyen de travailler son mental!!
Je rajouterais qu'en dépit de tout ce que je viens de vous raconter, il est fondamental d'assumer collectivement les décisions prises!!
Voilà encore pour nous tous, de quoi méditer sur la tactique de jeu.
Je vous en souhaite une bonne lecture.
Retrouvez-moi dans le livre : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous pourrez acquérir sur ce site: http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/
Mes amitiés sportives,
Frédéric NACHIN


 

L’auteur de PETANQUE, quand tu  nous tiens !, vous propose :
TECHNIQUES DE TIR AVANCEES – Episode 2
Nous avons revu dans le premier volet de la série les paramètres fondamentaux du tir.
Je vais maintenant vous présenter quelques exemples de séances d’entrainement.
A cette occasion, vous pourrez faire part de vos remarques et proposer des exercices, pour enrichir cette publication.

1) Adaptation neurologique : Il est fondamental de proposer des exercices qui permettent au cerveau de s’adapter aux variations de distance.
Une bonne façon de procéder, est d'éparpiller des boules  entre 5 mètres et 12 mètres. Puis, on se munit d’un récipient contenant les  « munitions ».
A l’époque où j’avais le courage de m’adonner à cet exercice, je posais mon sceau sur un pliant, de façon à pouvoir me saisir rapidement des boules.
Puis je me mettais à tirer les boules en respectant le mode opératoire suivant:
- Ne jamais tirer deux fois sur le même objectif, pour ne pas bénéficier de la correction.
- Tirer à une cadence assez rapide, afin de réduire le temps de concentration 2) Travail de la courbe : Il faut s’exercer à trouver une bonne courbe de lancer. La boule doit monter à la sortie de la main. Le joueur, indépendamment de son style, doit trouver sa courbe optimale. Celle qui permet de déposer la boule au pied de celle que l’on tire pour rechercher le carreau et celle qui permet de frapper «  plein fer ».

       a) Tir derrière un chevron : On utilise un chevron d’environ 1,2m de longueur et de 8 cm d’épaisseur. On place les boules derrière le chevron de façon que lorsque l’on est dans le cercle de lancement, on ne voit que la tête des boules. Puis on tire successivement à des distances variant de 6m à 9m. Vous constaterez qu’en pratiquant cet exercice, vous augmenterez votre nombre de carreaux en partie. Il permet aussi de bien travailler sa sortie de main. La boule doit être lâchée à hauteur du buste, main relevée et doigts écartés. Certains me rétorqueront qu’ils ne parviennent pas à relever la main. Cela est possible et cela provient souvent d’un manque de souplesse du poignet. Il existe des exercices qui permettent d’entretenir et de développer la souplesse du poignet. Cette souplesse a une importance considérable pour toutes les techniques de lancer à la pétanque, qu’il en soit du point ou du tir.

Remarque : Certains préconisent de placer les boules en hauteur.
C’est à mon avis une solution discutable.
En effet il faut rester le plus près possible des conditions réelles de compétitions.
Pour ma part je pense que la boule doit rester au sol.
De temps en temps, vous pouvez vous exercer à frapper des boules placées en hauteur. Ceci étant, il ne faut pas insister longuement au risque de déformer son lancer naturel.
Certains pratiquants ont imaginé des exercices pour travailler la courbe de la boule. Je ne les citerai pas tous. Mais l’un d’entre eux avait retenu mon attention. Ce pratiquant avait enterré un sceau dans son jardin.
Il se plaçait à 10 mètres de celui-ci et s’entrainait  à lancer ses boules dans le sceau.
     
b) Tir sur boule enterrée :
J'ai utilisé cet exercice pour travailler la courbe de mon lancer.
Je place une boule dans un trou de façon à ce que l'on en voit une bonne moitié.
Cet éducatif permet de rester dans le cadre normal de la compétition, en effet la boule est pratiquement au sol.
Je trace trois cercles respectivement à 7 mètres, 8 mètres et 9 mètres.
Je tire deux boules successivement à chaque distance.
Je considère l’exercice comme réussi, si je frappe un coup sur deux à chaque distance.
Quel régal de réaliser un carreau net dans ces conditions.
On vient alors de réaliser le tir parfait.
Allez au boulot !!!
Voilà je m’arrête là pour aujourd’hui et laisse libre cours à votre imagination.
Je vous invite à me retrouver dans l’ouvrage : 
« PETANQUE, quand tu nous tiens ! »
Mes amitiés sportives,
Frédéric.