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" RIEN QUE POUR LA GAGNE "
« LA GAGNE A TOUT PRIX »
Bonjour, chers lecteurs.
Je vous présente aujourd’hui une contribution au sujet de la composition de certaines équipes.
Je veux témoigner aujourd’hui d’une réflexion souvent entendue:
« Ce type gagne parce qu’il est toujours bien équipé ».
On sent dans cette affirmation un rien de rancœur et peut-être un peu d’envie.
Qui peut affirmer ne jamais avoir prononcé ces mots?
Je garderai toujours en tête les dires d’un des anciens qui a contribué me faire découvrir le jeu.
Il me disait avec beaucoup de conviction:
« Frédéric, gagne déjà avec ton bras avant d'aller solliciter des joueurs reconnus pour leur niveau ».
Il avait raison. Je reste persuadé qu’il faut déjà être en mesure de gagner des concours départementaux en étant le moteur de son équipe, avant de vouloir évoluer avec des joueurs émérites.
On ne manquera pas d’être remarqué pour ses aptitudes et on pourra espérer intégrer une formation plus solide.
Mais si l'opportunité se présente, il faudra prouver sa capacité à tenir sa place et être capable de hausser son niveau de jeu.
Évoluer avec un joueur très moyen et « faire le mille » est à la portée de n’importe quel type un tant soit peu adroit.
C'est une autre difficulté que d’intégrer une équipe qui tourne avec une bonne moyenne de jeu. Il faudra être en mesure de suivre les autres et c’est alors une toute autre affaire.
Certains s'y casseront les dents et n'y parviendront jamais.
La confiance en prendra un coup, mais c'est ainsi que l'on fait ses armes et que l'on prend conscience de ses aptitudes.
Il se peut que l’on ait voulu passé trop vite un cap.
C’est pourquoi, il faut s'armer de patience.
Évoluer avec un joueur très moyen et « faire le mille » est à la portée de n’importe quel type un tant soit peu adroit. Personne n'ignore qu'il est plus facile de s'exprimer, voir de se sublimer avec un joueur que l'on domine « de la tête et des épaules ».
Vous remarquerez qu’un grand nombre de pratiquants préfèrent de loin être le « cacou » de leur équipe afin de se mettre en valeur, quitte à écraser leurs partenaires.
L'histoire de la pétanque est riche de formations dans lesquelles l'un des coéquipiers possédait une adresse bien moindre que celle de ses comparses.
Alors on pouvait entendre sur les jeux :
« Mais que fait ce gugusse avec ses deux phénomènes ».
Allez, allez !! Avouons-le !! Qui ne l’a pas dit au moins une fois !!
Ces joueurs envieux doivent bien comprendre que l'adresse d'un joueur ne représente qu'une part de la réussite à la Pétanque.
Ce joueur possède souvent dans sa besace des armes redoutables pour conduire son équipe à la victoire.
- Son expérience du jeu.
- Son sens aigu de l'observation.
- Sa finesse tactique.
- Sa sérénité
- Sa capacité à faire évoluer ses partenaires à leurs meilleurs niveaux et à faire qu’ils se transcendent dans les moments cruciaux.
Si vous êtes un brin observateur, vous repérerez vite le joueur qui mène la barque. Ce joueur tant recherché par les grandes formations que l'on nomme le meneur de jeu ou le meneur de bouchon.
En conclusion vous ne verrez jamais deux joueurs émérites s'encombrer d'un coéquipier qui ne leur apporte rien.
Si vous avez l'occasion de voir un joueur maladroit évoluer avec deux champions émérites, alors il s’agit surement de ce que l’on nomme dans notre jargon : « Un payeur ».
Retrouvez-moi dans : « PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! »
Mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN
Bonjour, chers lecteurs.
Je vous présente aujourd’hui une contribution au sujet de la composition de certaines équipes.
Je veux témoigner aujourd’hui d’une réflexion souvent entendue:
« Ce type gagne parce qu’il est toujours bien équipé ».
On sent dans cette affirmation un rien de rancœur et peut-être un peu d’envie.
Qui peut affirmer ne jamais avoir prononcé ces mots?
Je garderai toujours en tête les dires d’un des anciens qui a contribué me faire découvrir le jeu.
Il me disait avec beaucoup de conviction:
« Frédéric, gagne déjà avec ton bras avant d'aller solliciter des joueurs reconnus pour leur niveau ».
Il avait raison. Je reste persuadé qu’il faut déjà être en mesure de gagner des concours départementaux en étant le moteur de son équipe, avant de vouloir évoluer avec des joueurs émérites.
On ne manquera pas d’être remarqué pour ses aptitudes et on pourra espérer intégrer une formation plus solide.
Mais si l'opportunité se présente, il faudra prouver sa capacité à tenir sa place et être capable de hausser son niveau de jeu.
Évoluer avec un joueur très moyen et « faire le mille » est à la portée de n’importe quel type un tant soit peu adroit.
C'est une autre difficulté que d’intégrer une équipe qui tourne avec une bonne moyenne de jeu. Il faudra être en mesure de suivre les autres et c’est alors une toute autre affaire.
Certains s'y casseront les dents et n'y parviendront jamais.
La confiance en prendra un coup, mais c'est ainsi que l'on fait ses armes et que l'on prend conscience de ses aptitudes.
Il se peut que l’on ait voulu passé trop vite un cap.
C’est pourquoi, il faut s'armer de patience.
Évoluer avec un joueur très moyen et « faire le mille » est à la portée de n’importe quel type un tant soit peu adroit. Personne n'ignore qu'il est plus facile de s'exprimer, voir de se sublimer avec un joueur que l'on domine « de la tête et des épaules ».
Vous remarquerez qu’un grand nombre de pratiquants préfèrent de loin être le « cacou » de leur équipe afin de se mettre en valeur, quitte à écraser leurs partenaires.
L'histoire de la pétanque est riche de formations dans lesquelles l'un des coéquipiers possédait une adresse bien moindre que celle de ses comparses.
Alors on pouvait entendre sur les jeux :
« Mais que fait ce gugusse avec ses deux phénomènes ».
Allez, allez !! Avouons-le !! Qui ne l’a pas dit au moins une fois !!
Ces joueurs envieux doivent bien comprendre que l'adresse d'un joueur ne représente qu'une part de la réussite à la Pétanque.
Ce joueur possède souvent dans sa besace des armes redoutables pour conduire son équipe à la victoire.
- Son expérience du jeu.
- Son sens aigu de l'observation.
- Sa finesse tactique.
- Sa sérénité
- Sa capacité à faire évoluer ses partenaires à leurs meilleurs niveaux et à faire qu’ils se transcendent dans les moments cruciaux.
Si vous êtes un brin observateur, vous repérerez vite le joueur qui mène la barque. Ce joueur tant recherché par les grandes formations que l'on nomme le meneur de jeu ou le meneur de bouchon.
En conclusion vous ne verrez jamais deux joueurs émérites s'encombrer d'un coéquipier qui ne leur apporte rien.
Si vous avez l'occasion de voir un joueur maladroit évoluer avec deux champions émérites, alors il s’agit surement de ce que l’on nomme dans notre jargon : « Un payeur ».
Retrouvez-moi dans : « PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! »
Mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN
FREDERIC NACHIN PRESENTE : « EVOLUTION DU JEU »
EPISODE N°2(commentez !!)
Cette évolution du jeu a rendu le rôle des pointeurs ingrat. Tout le monde cherche à frapper des boules avec un rendement souvent bien insuffisant pour un tireur de tête. Ces pseudo tireurs de boules, seraient bien incapables pour la plupart d’entre eux, d’en attraper une sur un jeu naturel un tant soit peu exigeant.
Que n’entend-je chaque weekend : « Et pourtant j’étais droit !! »
« Mais que tu sois droit, à droite, à gauche ou derrière, il n’y a que les boules frappées qui comptent !! »
Il y a donc plus de « tirs-ailleurs », que de vrais frappeurs de boules.
S’il on ajoute à cela, que ces joueurs ont souvent une maitrise insuffisante du point, cela fait un jeu bien pauvre !!
Mais le revers de la médaille, c’est que l’on laisse souvent de coté de très bons joueurs pour évoluer en compétition, au prétexte qu’ils ne sont pas tireur. C’est ce que mon ami « Zombie », a eu l’occasion de rappeler lors de sa victoire à Andrézieux-Bouthéon, le weekend dernier.
De plus, de nos jours, le spectacle peut devenir affligeant.
On voit des équipes attaquer à plusieurs reprises un point placé à un mètre du bouchon, par peur de prendre un carreau par l'adversaire.
Après avoir manqué une première fois, ils n’hésitent pas à tirer une seconde fois, les carreaux étant grandement facilités par la nature du terrain.
Ce n’est plus de la Pétanque, ça ne ressemble à rien !!
Les gestuels de ces tireurs de boules sont souvent médiocres.
Leurs lancers manquent de courbure et de précision.
Il est souvent tendu, tout en force et la boule frappe souvent le sol, bien avant l'objectif.
Où sont ces lancers magnifiques de Pierre Broca, de Roger Capeau, de Roger Marigot, de Robert Lebeau, de Palazon qui alliaient l’esthétique et l’efficacité. On restait pantois d’admiration face à leur précision et à l’élégance de leurs envois.
L’une des conséquences fâcheuses de cette évolution du jeu est qu'on assiste à une disparition des grands pointeurs, chacun voulant prouver sa capacité à toucher quelques boules. Car si le tir est souvent synonyme d'adresse, de jeunesse et d'inlassables répétitions, le point est un art difficile à maitriser.
Il réclame de la réflexion, une bonne lecture du terrain, une coordination oculomotrice exceptionnelle et un bon toucher de boule pour pouvoir maitriser les effets.
Et puis, qui de mieux placé pour évaluer la valeur d’un point qu’un grand pointeur, afin de déclencher le tir !!
Comme beaucoup d'entre nous, j'ai la nostalgie du beau jeu, pour autant ma passion reste entière et je voudrais me battre avec vous pour redonner à la pétanque toutes ses lettres de noblesse.
Je vous souhaite à tous une agréable lecture.
AVEC MES AMITIÉS SPORTIVES
FRÉDÉRIC NACHIN
EPISODE N°2(commentez !!)
Cette évolution du jeu a rendu le rôle des pointeurs ingrat. Tout le monde cherche à frapper des boules avec un rendement souvent bien insuffisant pour un tireur de tête. Ces pseudo tireurs de boules, seraient bien incapables pour la plupart d’entre eux, d’en attraper une sur un jeu naturel un tant soit peu exigeant.
Que n’entend-je chaque weekend : « Et pourtant j’étais droit !! »
« Mais que tu sois droit, à droite, à gauche ou derrière, il n’y a que les boules frappées qui comptent !! »
Il y a donc plus de « tirs-ailleurs », que de vrais frappeurs de boules.
S’il on ajoute à cela, que ces joueurs ont souvent une maitrise insuffisante du point, cela fait un jeu bien pauvre !!
Mais le revers de la médaille, c’est que l’on laisse souvent de coté de très bons joueurs pour évoluer en compétition, au prétexte qu’ils ne sont pas tireur. C’est ce que mon ami « Zombie », a eu l’occasion de rappeler lors de sa victoire à Andrézieux-Bouthéon, le weekend dernier.
De plus, de nos jours, le spectacle peut devenir affligeant.
On voit des équipes attaquer à plusieurs reprises un point placé à un mètre du bouchon, par peur de prendre un carreau par l'adversaire.
Après avoir manqué une première fois, ils n’hésitent pas à tirer une seconde fois, les carreaux étant grandement facilités par la nature du terrain.
Ce n’est plus de la Pétanque, ça ne ressemble à rien !!
Les gestuels de ces tireurs de boules sont souvent médiocres.
Leurs lancers manquent de courbure et de précision.
Il est souvent tendu, tout en force et la boule frappe souvent le sol, bien avant l'objectif.
Où sont ces lancers magnifiques de Pierre Broca, de Roger Capeau, de Roger Marigot, de Robert Lebeau, de Palazon qui alliaient l’esthétique et l’efficacité. On restait pantois d’admiration face à leur précision et à l’élégance de leurs envois.
L’une des conséquences fâcheuses de cette évolution du jeu est qu'on assiste à une disparition des grands pointeurs, chacun voulant prouver sa capacité à toucher quelques boules. Car si le tir est souvent synonyme d'adresse, de jeunesse et d'inlassables répétitions, le point est un art difficile à maitriser.
Il réclame de la réflexion, une bonne lecture du terrain, une coordination oculomotrice exceptionnelle et un bon toucher de boule pour pouvoir maitriser les effets.
Et puis, qui de mieux placé pour évaluer la valeur d’un point qu’un grand pointeur, afin de déclencher le tir !!
Comme beaucoup d'entre nous, j'ai la nostalgie du beau jeu, pour autant ma passion reste entière et je voudrais me battre avec vous pour redonner à la pétanque toutes ses lettres de noblesse.
Je vous souhaite à tous une agréable lecture.
AVEC MES AMITIÉS SPORTIVES
FRÉDÉRIC NACHIN
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