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« LE COMPLEXE DU TIR »
Aux yeux de certains, le poste de pointeur de tête serait moins noble que celui de tireur de tête.
Je rappellerai ici que le point est la base de tous les jeux de boules.
Qu’il en soit du placement de la première boule et de la reprise des points.
Qu'il en soit des points de rajoute si chers en fin de partie et de la capacité à bloquer un jeu en plaçant astucieusement une ou deux boules.
Sans point rien n'est possible !
Vous pouvez gagner une partie en tirant moyennement, mais vous l'emporterez rarement en pointant de façon approximative.
Un joueur qui frappe quelques boules et qui ne pointe pas correctement ne sert pas à grand chose dans une équipe.
Les anciens ,'avaient de cesse de répéter :
" Apprends donc à pointer avant de vouloir frapper les boules "
Tout le monde ne nait pas Passo !!
En effet, des que le tireur ne réalise pas une moyenne suffisante, on ne sait plus qu’en faire !! Où le placer !!
Il faut savoir que les tireurs qui évoluent aujourd'hui à haut niveau ont tous du travailler le point.
La raison en est simple.
A leurs débuts, ils ne pouvaient rentrer dans le jeu et laissaient trop souvent la marque à l'adversaire en leur abandonnant quelquefois une grosse mène.
Ainsi, en une passe, ils pouvaient annihiler toute l'avance qui avait été prise.
Cela me fait penser à l’un de mes amis avec lequel j’évoluais au Handball.
C’était un avant-centre hyperdoué.
Il était ambidextre et marquait régulièrement huit à dix buts par match.
Mais il ne se repliait pas assez vite et c'était un piètre défenseur.
De ce fait, il nous faisait encaisser presque autant de buts qu’il pouvait en marquer.
Il en est de même du tireur qui doit empêcher une mène de quatre points à l’adversaire alors que celui-ci n’a plus de boules à jouer.
Ceci montre bien la nécessité pour un joueur de boules de haut niveau d’avoir un jeu complet.
Pour les non initiés et les spectateurs néophytes, le point a sans aucun doute un coté moins spectaculaire que le tir.
Or, pour devenir un pointeur de haut niveau, il faut des années de travail.
Quant au tir, si on possède de bonnes qualités d’adresse, on peut déjà acquérir un niveau solide au bout de trois années.
Ne vaut-il pas mieux devenir un bon pointeur que de rester un tireur médiocre ?
Voilà bien la question que beaucoup devraient se poser !!
Trop de joueurs ne voient que par leurs carreaux et oublient bien vite leurs cagades!!
C'est pourquoi j’affirme: « Compter déjà vos trous avant de me parler de vos carreaux » !
Le seul argument que je concède à ces joueurs qui veulent à tout prix tirer est l’évolution de la nature des terrains. Les surfaces proposées dans un grand nombre de concours facilite grandement le tir et limite un peu l’expression des pointeurs de talent.
Ces terrains artificiels dont je parle souvent ne mettent pas en valeur la « belle Pétanque », celle que j’aime. C’est d’ailleurs un choix qui me consterne, car le jeu que l’on peut voir sur ce type de surfaces n’est pas toujours agréable à regarder.
Pour autant, même dans ces jeux artificiels où les données ne sont pas franches, les moyennes de tir baissent des que le port est suffisamment long et les carreaux sont moins nombreux.
Je souhaite que cette publication donne à réfléchir à tous ces pratiquants qui pensent que le tir est l’arme absolue, à tous ceux qui renâclent à se perfectionner au point et qui trépignent d’impatience pour aller tirer dès qu'il voit une boule s'approcher du bouchon. Lorsque l’on n’est pas en mesure de frapper 8 boules sur 10 et que l’on pointe de façon aléatoire, a quoi sert-on dans l’équipe !!
Voilà, sans doute, la morale de cette histoire !!!
Je vous souhaite une bonne lecture de cette publication.
Retrouvez moi dans « Pétanque, quand tu nous tiens ! ».
Amicalement, Frédéric.
Aux yeux de certains, le poste de pointeur de tête serait moins noble que celui de tireur de tête.
Je rappellerai ici que le point est la base de tous les jeux de boules.
Qu’il en soit du placement de la première boule et de la reprise des points.
Qu'il en soit des points de rajoute si chers en fin de partie et de la capacité à bloquer un jeu en plaçant astucieusement une ou deux boules.
Sans point rien n'est possible !
Vous pouvez gagner une partie en tirant moyennement, mais vous l'emporterez rarement en pointant de façon approximative.
Un joueur qui frappe quelques boules et qui ne pointe pas correctement ne sert pas à grand chose dans une équipe.
Les anciens ,'avaient de cesse de répéter :
" Apprends donc à pointer avant de vouloir frapper les boules "
Tout le monde ne nait pas Passo !!
En effet, des que le tireur ne réalise pas une moyenne suffisante, on ne sait plus qu’en faire !! Où le placer !!
Il faut savoir que les tireurs qui évoluent aujourd'hui à haut niveau ont tous du travailler le point.
La raison en est simple.
A leurs débuts, ils ne pouvaient rentrer dans le jeu et laissaient trop souvent la marque à l'adversaire en leur abandonnant quelquefois une grosse mène.
Ainsi, en une passe, ils pouvaient annihiler toute l'avance qui avait été prise.
Cela me fait penser à l’un de mes amis avec lequel j’évoluais au Handball.
C’était un avant-centre hyperdoué.
Il était ambidextre et marquait régulièrement huit à dix buts par match.
Mais il ne se repliait pas assez vite et c'était un piètre défenseur.
De ce fait, il nous faisait encaisser presque autant de buts qu’il pouvait en marquer.
Il en est de même du tireur qui doit empêcher une mène de quatre points à l’adversaire alors que celui-ci n’a plus de boules à jouer.
Ceci montre bien la nécessité pour un joueur de boules de haut niveau d’avoir un jeu complet.
Pour les non initiés et les spectateurs néophytes, le point a sans aucun doute un coté moins spectaculaire que le tir.
Or, pour devenir un pointeur de haut niveau, il faut des années de travail.
Quant au tir, si on possède de bonnes qualités d’adresse, on peut déjà acquérir un niveau solide au bout de trois années.
Ne vaut-il pas mieux devenir un bon pointeur que de rester un tireur médiocre ?
Voilà bien la question que beaucoup devraient se poser !!
Trop de joueurs ne voient que par leurs carreaux et oublient bien vite leurs cagades!!
C'est pourquoi j’affirme: « Compter déjà vos trous avant de me parler de vos carreaux » !
Le seul argument que je concède à ces joueurs qui veulent à tout prix tirer est l’évolution de la nature des terrains. Les surfaces proposées dans un grand nombre de concours facilite grandement le tir et limite un peu l’expression des pointeurs de talent.
Ces terrains artificiels dont je parle souvent ne mettent pas en valeur la « belle Pétanque », celle que j’aime. C’est d’ailleurs un choix qui me consterne, car le jeu que l’on peut voir sur ce type de surfaces n’est pas toujours agréable à regarder.
Pour autant, même dans ces jeux artificiels où les données ne sont pas franches, les moyennes de tir baissent des que le port est suffisamment long et les carreaux sont moins nombreux.
Je souhaite que cette publication donne à réfléchir à tous ces pratiquants qui pensent que le tir est l’arme absolue, à tous ceux qui renâclent à se perfectionner au point et qui trépignent d’impatience pour aller tirer dès qu'il voit une boule s'approcher du bouchon. Lorsque l’on n’est pas en mesure de frapper 8 boules sur 10 et que l’on pointe de façon aléatoire, a quoi sert-on dans l’équipe !!
Voilà, sans doute, la morale de cette histoire !!!
Je vous souhaite une bonne lecture de cette publication.
Retrouvez moi dans « Pétanque, quand tu nous tiens ! ».
Amicalement, Frédéric.
"Passo un tireur d'exeption qui nous manque "
«TIREUR D’UNE VIE », par Frédéric !!
En échangeant avec Christian Fazzino, nous sommes tombés en accord sur le fait qu’actuellement il y a beaucoup de bons tireurs, mais plus de phénomènes du tir.
Nous ne voyons plus évoluer devant nous des géants comme, Roger Marigot, Michel Schatz dit « Passo », Marcy Marceau, Pierre Brocca, Didier Choupay et d’autres que je ne peux tous vous citer.
Ces tireurs pouvaient enchaîner cinq ou six parties de rang sans manquer une boule. Ils en oubliaient bien quelque unes, mais pas plus que n’en compte les doigts d’une main.
Ces « frappeurs de boules », tournaient à une cadence de 9 sur 10 dans le mastic. C’était terriblement impressionnant.
Chacun d’entre-nous a entendu la réflexion:
« Regardes ce type, c’est un sacré tireur »
Vous vous demandez alors:
« Mais qu’est-ce qu’être un tireur performant? »
Essayons de classer ses compétences, par ordre croissant d’exigence.
1) Le minimum requis pour un tireur de boules est de pouvoir ouvrir le jeu à ses partenaires. Ouvrir le jeu signifie : « frapper une boule située dans l'axe du petit ou à proximité de celui-ci, pour permettre au pointeur de tête de jouer sa boule dans les meilleures conditions »
2) Un tireur doit avoir une bonne cadence de frappes. Une cadence de trois sur quatre est requise. Dans les terrains dits avantageux au tir, sa moyenne doit grimper à neuf sur dix avec un grand nombre de palets et de carreaux.
3) Un tireur ne doit pas se retrancher devant les lacunes de son pointeur pour justifier de ses ratés. (Si c’est votre cas, changez de métier !!)
4) Un tireur doit faire preuve d’une solidité mentale à toute épreuve et être particulièrement efficace dans la frappe des boules dites « chaudes ».
5) Je le rappellerai souvent : « L’adresse au tir ne fait pas le tireur ».
C’est quand tout ne fonctionne pas comme sur des roulettes, que l'on éprouve la solidité d'un bon tireur de boules. Il faut faire preuve d’une sérénité et d’une détermination sans faille.
En conclusion, les pratiquants qui souhaitent tirer de tête en compétition doivent bien connaitre les exigences de ce poste. Je dis souvent que le tir est avant tout un exercice mental qui demande relâchement et concentration.
Cet article : « Tireur d’une vie », a été écrit en l’honneur notre regretté « Passo », auquel je pense si souvent. Retrouvez-moi dans le livre : "PÉTANQUE, quand tu nous tiens!", cet ouvrage vous fera découvrir une approche résolument sportive de notre discipline.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric Nachin
En échangeant avec Christian Fazzino, nous sommes tombés en accord sur le fait qu’actuellement il y a beaucoup de bons tireurs, mais plus de phénomènes du tir.
Nous ne voyons plus évoluer devant nous des géants comme, Roger Marigot, Michel Schatz dit « Passo », Marcy Marceau, Pierre Brocca, Didier Choupay et d’autres que je ne peux tous vous citer.
Ces tireurs pouvaient enchaîner cinq ou six parties de rang sans manquer une boule. Ils en oubliaient bien quelque unes, mais pas plus que n’en compte les doigts d’une main.
Ces « frappeurs de boules », tournaient à une cadence de 9 sur 10 dans le mastic. C’était terriblement impressionnant.
Chacun d’entre-nous a entendu la réflexion:
« Regardes ce type, c’est un sacré tireur »
Vous vous demandez alors:
« Mais qu’est-ce qu’être un tireur performant? »
Essayons de classer ses compétences, par ordre croissant d’exigence.
1) Le minimum requis pour un tireur de boules est de pouvoir ouvrir le jeu à ses partenaires. Ouvrir le jeu signifie : « frapper une boule située dans l'axe du petit ou à proximité de celui-ci, pour permettre au pointeur de tête de jouer sa boule dans les meilleures conditions »
2) Un tireur doit avoir une bonne cadence de frappes. Une cadence de trois sur quatre est requise. Dans les terrains dits avantageux au tir, sa moyenne doit grimper à neuf sur dix avec un grand nombre de palets et de carreaux.
3) Un tireur ne doit pas se retrancher devant les lacunes de son pointeur pour justifier de ses ratés. (Si c’est votre cas, changez de métier !!)
4) Un tireur doit faire preuve d’une solidité mentale à toute épreuve et être particulièrement efficace dans la frappe des boules dites « chaudes ».
5) Je le rappellerai souvent : « L’adresse au tir ne fait pas le tireur ».
C’est quand tout ne fonctionne pas comme sur des roulettes, que l'on éprouve la solidité d'un bon tireur de boules. Il faut faire preuve d’une sérénité et d’une détermination sans faille.
En conclusion, les pratiquants qui souhaitent tirer de tête en compétition doivent bien connaitre les exigences de ce poste. Je dis souvent que le tir est avant tout un exercice mental qui demande relâchement et concentration.
Cet article : « Tireur d’une vie », a été écrit en l’honneur notre regretté « Passo », auquel je pense si souvent. Retrouvez-moi dans le livre : "PÉTANQUE, quand tu nous tiens!", cet ouvrage vous fera découvrir une approche résolument sportive de notre discipline.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric Nachin
LA UNE DE Boulistenaute.com
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