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Bases de la tactique de jeu
APPROCHE DE LA TACTIQUE DE JEU
La tactique de jeu est un sujet passionnant, formateur, qui suscite de vives discussions pendant et après les parties.
Ces échanges peuvent permettre de progresser dans ce domaine complexe, dés lors que chacun des protagonistes est à l’écoute de l’autre sans vouloir à tout prix emporter la décision.
Si la réflexion autour des choix tactiques est fondamentale, elle tire son essence des situations vécues, de leurs analyses et de l’observation des joueurs en action.
Lorsque vous irez voir de bonnes parties, retenez quelques séquences de jeu et confronter les aux choix que vous auriez fait dans la même situation.
Il faut du temps pour avoir une bonne maitrise du jeu!!
Peu de joueurs ont une vision clairvoyante du jeu (les raisons en sont nombreuses et elles feront l’objet d’une autre publication).
Ceux qui ont déjà acquis de bons réflexes, sortiront rapidement du lot!!
Il faut laisser mûrir ces observations pour construire sa stratégie et la mettre peu à peu en place en jouent en compétition!!
Je vais vous donner un exemple précis de cette démarche de progression.
Je connais Zvonko Radnik depuis 1987.
Je l’ai vu progresser et atteindre les sommets de la discipline.
A cette époque, quand il participait à des concours départementaux, il poussait ses coéquipiers à faire le jeu.
Qu’entends-je par là !!
Il plaçait un point bâtard et obligeait ses partenaires à le défendre jusqu’au bout de leurs munitions!!
Il savait intuitivement que ce serait la seule solution pour affronter les équipes de haut niveau.
Il lui est ainsi arrivé de perdre contre des équipes de niveau modeste, qu’il aurait pu battre en menant un jeu d’épicier !!
Là n’est pas la question !!
Il voulait aguerrir ses joueurs pour se préparer aux grosses parties !!
Je veux vous rappeler ma définition de la tactique de jeu :
« La tactique de jeu est l’art de mettre en échec son adversaire ».
Quand on entame une partie, on tient déjà compte des qualités de sa propre formation pour faire ses choix (Nature du terrain, distance de jeu).
Puis on observe le jeu des adversaires (Coup de main du pointeur, gestuel du tireur, état de tension).
On va donc observer les aptitudes des uns et des autres et en tenir compte dans gérer la stratégie de jeu.
On va étudier le terrain, repérer les cassures, les dévers, les endroits lisses ou caillouteux.
Mener le jeu, cela ne s’improvise pas !!
Il faut posséder de grandes qualités d’observation!!
Il faut sentir le pouls de son adversaire et repérer le point faible de l’opposant!! Il faut aussi posséder un grand sens de l’anticipation et penser avec au moins un coup d’avance!!
Est-on toujours obligé de faire le maximum ?
Pour moi, la réponse est clairement non.
Il faut parfois savoir se contenter de ramasser le bouchon et de poursuivre sur sa lancée.(A coup sur si on entame une remontée au score).
Christian Fazzino, joueur au talent incontesté, n’hésite pas à dire à son partenaire qu'il préfère pointer pour rajouter, plutôt que de courir après une hypothétique grosse mène alors qu'il n’est pas au mieux de sa forme au tir.
Restons humble qui que l’on soit !!
D’autant que quand on a le choix, il faut au moins prendre le temps de la réflexion !!
Nous n’avons pas le talent technique et la régularité de ces grands joueurs, alors prenons au moins exemple sur eux pour améliorer notre stratégie !
Evitons de jouer dans la précipitation et gambergeons un peu !!
Retrouvez-moi dans « Pétanque, quand tu nous tiens ! », qui aux dires des lecteurs est un incontournable sur notre sport !!
Amitiés à tous,
Frédéric NACHIN
La tactique de jeu est un sujet passionnant, formateur, qui suscite de vives discussions pendant et après les parties.
Ces échanges peuvent permettre de progresser dans ce domaine complexe, dés lors que chacun des protagonistes est à l’écoute de l’autre sans vouloir à tout prix emporter la décision.
Si la réflexion autour des choix tactiques est fondamentale, elle tire son essence des situations vécues, de leurs analyses et de l’observation des joueurs en action.
Lorsque vous irez voir de bonnes parties, retenez quelques séquences de jeu et confronter les aux choix que vous auriez fait dans la même situation.
Il faut du temps pour avoir une bonne maitrise du jeu!!
Peu de joueurs ont une vision clairvoyante du jeu (les raisons en sont nombreuses et elles feront l’objet d’une autre publication).
Ceux qui ont déjà acquis de bons réflexes, sortiront rapidement du lot!!
Il faut laisser mûrir ces observations pour construire sa stratégie et la mettre peu à peu en place en jouent en compétition!!
Je vais vous donner un exemple précis de cette démarche de progression.
Je connais Zvonko Radnik depuis 1987.
Je l’ai vu progresser et atteindre les sommets de la discipline.
A cette époque, quand il participait à des concours départementaux, il poussait ses coéquipiers à faire le jeu.
Qu’entends-je par là !!
Il plaçait un point bâtard et obligeait ses partenaires à le défendre jusqu’au bout de leurs munitions!!
Il savait intuitivement que ce serait la seule solution pour affronter les équipes de haut niveau.
Il lui est ainsi arrivé de perdre contre des équipes de niveau modeste, qu’il aurait pu battre en menant un jeu d’épicier !!
Là n’est pas la question !!
Il voulait aguerrir ses joueurs pour se préparer aux grosses parties !!
Je veux vous rappeler ma définition de la tactique de jeu :
« La tactique de jeu est l’art de mettre en échec son adversaire ».
Quand on entame une partie, on tient déjà compte des qualités de sa propre formation pour faire ses choix (Nature du terrain, distance de jeu).
Puis on observe le jeu des adversaires (Coup de main du pointeur, gestuel du tireur, état de tension).
On va donc observer les aptitudes des uns et des autres et en tenir compte dans gérer la stratégie de jeu.
On va étudier le terrain, repérer les cassures, les dévers, les endroits lisses ou caillouteux.
Mener le jeu, cela ne s’improvise pas !!
Il faut posséder de grandes qualités d’observation!!
Il faut sentir le pouls de son adversaire et repérer le point faible de l’opposant!! Il faut aussi posséder un grand sens de l’anticipation et penser avec au moins un coup d’avance!!
Est-on toujours obligé de faire le maximum ?
Pour moi, la réponse est clairement non.
Il faut parfois savoir se contenter de ramasser le bouchon et de poursuivre sur sa lancée.(A coup sur si on entame une remontée au score).
Christian Fazzino, joueur au talent incontesté, n’hésite pas à dire à son partenaire qu'il préfère pointer pour rajouter, plutôt que de courir après une hypothétique grosse mène alors qu'il n’est pas au mieux de sa forme au tir.
Restons humble qui que l’on soit !!
D’autant que quand on a le choix, il faut au moins prendre le temps de la réflexion !!
Nous n’avons pas le talent technique et la régularité de ces grands joueurs, alors prenons au moins exemple sur eux pour améliorer notre stratégie !
Evitons de jouer dans la précipitation et gambergeons un peu !!
Retrouvez-moi dans « Pétanque, quand tu nous tiens ! », qui aux dires des lecteurs est un incontournable sur notre sport !!
Amitiés à tous,
Frédéric NACHIN
" Un geste qui n'est pas anodin "
LE LANCER DU BUT
Le lancer du but est le premier geste que l'on réalise à l’entame d'une mène.
Tout comme le lancer de la première boule, le jet du bouchon est primordial et conditionne souvent le déroulement de la mène.
C'est pourquoi, il faut s’entrainer à le lancer sur toutes sortes de surfaces!!
Force est de constater, que peu de pratiquants s'y exercent et c'est un tort!!
Nous ne le répéterons jamais assez!!
Dans les écoles de pétanque les initiateurs et les éducateurs s'attardent insuffisamment sur le jet du but. Il suffit de regarder la manière dont les jeunes le lancent en concours pour s'en persuader.
Dans 90% des cas, il est balancé, un point c'est tout !
Il est très important d'initier, et d'apprendre aux joueurs à lancer le but à des distances allant de :
- 4 mètres à 7 mètres pour les benjamins.
- 5 mètres à 8 mètres pour les minimes.
- 6 mètres à 9 mètres pour les cadets.
- 6 à 10 mètres pour les juniors et les séniors.
Plusieurs considérations peuvent être prise en compte au moment du lancer du cochonnet. Suivant les habitudes prises par l'équipe, on pourra voir le pointeur ou le tireur lancer le bouchon.
1°cas:
- Le tireur lance le but à la distance qui lui convient et le pointeur s'adapte.
- Le tireur lance le but à la distance qui lui convient et prend en compte les capacités de son pointeur.
2°cas:
a) Le pointeur lance le but à sa convenance sans tenir compte de la distance à laquelle son tireur est le plus performant.
Quand le pointeur lance le bouchon, il est souhaitable qu'il le lance "à sa main".
Lancer le but à sa main, signifie que le pointeur tient compte de la technique qu'il maitrise le mieux et de son éventuel coup de main.
b) Le pointeur lance le but à sa main, mais tient compte de la distance à laquelle son tireur est le plus performant.
Dans les écoles de pétanque, on apprend aux jeunes que le point prime sur le tir.
On donne alors comme consigne que le pointeur doit lancer le but. On leur explique qu'un bon tireur doit savoir frapper les boules à toute distance. Suivant cette règle, le pointeur doit le placer à un endroit et à une distance de jeu, qui permettra à son équipe d'optimiser sa réussite.
VOILA DONC CE QUI CONCERNE LES GÉNÉRALITÉS.
Mais attention, le lancer du bouchon réclame beaucoup plus de savoir faire et plus de subtilité qu'il n'y parait de prime abord. En effet il est étroitement lié aux décisions tactiques. Celles-ci influenceront de façon déterminante le jet du but.
Combien de parties ont été perdues sur un mauvais jet de but et ceci même à haut niveau.
Le lancer du bouchon dépend étroitement des aspects technico-tactiques.
- Le choix de l'aire de jeu, lorsque celui-ci n'est pas attribué.
- La prise en compte des points forts et des points faibles de son équipe.
- La tactique utilisée par sa formation, offensive ou plutôt défensive,
S’il fallait donner une règle de base, je dirais que:
« Il vaut mieux lancer le bouchon à une distance qui permet à l'équipe d'optimiser son jeu, plutôt que de vouloir à tout prix de mettre l’adversaire en difficulté »
EXEMPLE:
Voici ci-dessous, un grand classique à la Pétanque.
Beaucoup de pratiquants choisissent de lancer le but à longue distance pour essayer de gêner l'adversaire. Pourquoi pas!!!
Seulement, il s'agira d'être capable d'approcher le bouchon de prés pour que cela soit efficace et d'être capable de frapper trois boules sur quatre à cette distance. C'est loin d'être le cas de la majorité des équipes.
Malgré que cela puisse sembler évident, beaucoup d'équipes tombent dans leur propre piège. Ils jouent loin et ne parviennent pas à s'approcher du but. C'est une erreur classique que l'on voit sans cesse en compétition.
Comme je vous l'ai signalé plus haut.
Le choix de la distance au moment du lancer doit avoir pour seul objectif de favoriser l'équipe qui est en possession du but.
EN PRATIQUE :
Le lancer du but est le premier geste que l'on réalise à l’entame d'une mène.
Tout comme le lancer de la première boule, le jet du bouchon est primordial et conditionne souvent le déroulement de la mène.
C'est pourquoi, il faut s’entrainer à le lancer sur toutes sortes de surfaces!!
Force est de constater, que peu de pratiquants s'y exercent et c'est un tort!!
Nous ne le répéterons jamais assez!!
Dans les écoles de pétanque les initiateurs et les éducateurs s'attardent insuffisamment sur le jet du but. Il suffit de regarder la manière dont les jeunes le lancent en concours pour s'en persuader.
Dans 90% des cas, il est balancé, un point c'est tout !
Il est très important d'initier, et d'apprendre aux joueurs à lancer le but à des distances allant de :
- 4 mètres à 7 mètres pour les benjamins.
- 5 mètres à 8 mètres pour les minimes.
- 6 mètres à 9 mètres pour les cadets.
- 6 à 10 mètres pour les juniors et les séniors.
Plusieurs considérations peuvent être prise en compte au moment du lancer du cochonnet. Suivant les habitudes prises par l'équipe, on pourra voir le pointeur ou le tireur lancer le bouchon.
1°cas:
- Le tireur lance le but à la distance qui lui convient et le pointeur s'adapte.
- Le tireur lance le but à la distance qui lui convient et prend en compte les capacités de son pointeur.
2°cas:
a) Le pointeur lance le but à sa convenance sans tenir compte de la distance à laquelle son tireur est le plus performant.
Quand le pointeur lance le bouchon, il est souhaitable qu'il le lance "à sa main".
Lancer le but à sa main, signifie que le pointeur tient compte de la technique qu'il maitrise le mieux et de son éventuel coup de main.
b) Le pointeur lance le but à sa main, mais tient compte de la distance à laquelle son tireur est le plus performant.
Dans les écoles de pétanque, on apprend aux jeunes que le point prime sur le tir.
On donne alors comme consigne que le pointeur doit lancer le but. On leur explique qu'un bon tireur doit savoir frapper les boules à toute distance. Suivant cette règle, le pointeur doit le placer à un endroit et à une distance de jeu, qui permettra à son équipe d'optimiser sa réussite.
VOILA DONC CE QUI CONCERNE LES GÉNÉRALITÉS.
Mais attention, le lancer du bouchon réclame beaucoup plus de savoir faire et plus de subtilité qu'il n'y parait de prime abord. En effet il est étroitement lié aux décisions tactiques. Celles-ci influenceront de façon déterminante le jet du but.
Combien de parties ont été perdues sur un mauvais jet de but et ceci même à haut niveau.
Le lancer du bouchon dépend étroitement des aspects technico-tactiques.
- Le choix de l'aire de jeu, lorsque celui-ci n'est pas attribué.
- La prise en compte des points forts et des points faibles de son équipe.
- La tactique utilisée par sa formation, offensive ou plutôt défensive,
S’il fallait donner une règle de base, je dirais que:
« Il vaut mieux lancer le bouchon à une distance qui permet à l'équipe d'optimiser son jeu, plutôt que de vouloir à tout prix de mettre l’adversaire en difficulté »
EXEMPLE:
Voici ci-dessous, un grand classique à la Pétanque.
Beaucoup de pratiquants choisissent de lancer le but à longue distance pour essayer de gêner l'adversaire. Pourquoi pas!!!
Seulement, il s'agira d'être capable d'approcher le bouchon de prés pour que cela soit efficace et d'être capable de frapper trois boules sur quatre à cette distance. C'est loin d'être le cas de la majorité des équipes.
Malgré que cela puisse sembler évident, beaucoup d'équipes tombent dans leur propre piège. Ils jouent loin et ne parviennent pas à s'approcher du but. C'est une erreur classique que l'on voit sans cesse en compétition.
Comme je vous l'ai signalé plus haut.
Le choix de la distance au moment du lancer doit avoir pour seul objectif de favoriser l'équipe qui est en possession du but.
EN PRATIQUE :
- Si une équipe marque depuis plusieurs mènes en jouant à 7 pas, alors elle doit tout faire pour continuer à le lancer à la même distance.
- Si votre formation est en difficulté à la distance à laquelle joue l’adversaire, alors à la première reprise de but, il faudra le lancer à un port qui permettra à l’équipe de reprendre l'initiative sur le jeu.
- Si vous menez 12 à 3, le lancer du but pourra se faire à la distance maximale réglementaire de la catégorie, pour éviter d’encaisser une grosse mène.
- Inversement, si votre équipe est menée 3 à 12, le lancer de but se fera à la distance minimale réglementaire de la catégorie pour tenter de remonter au score.
- Vous êtes douze à douze, alors là, deux théories s’affrontent. Pour ma part, je préfère le lancer à courte distance. En effet, à ce port il est plus facile de réussir tous les beaux coups de la Pétanque. (Tentative de devant de boule, placer une boule dans l’axe du bouchon en espérant son déplacement en cas de tir de l’adversaire, jouer le bouchon pour faire compter des boules derrière, tir au but pour annuler la mène etc.).
Voilà il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur le jet du bouchon que beaucoup prennent à la légère. Je pense néanmoins vous avoir quelques indications précieuses qu'il convient de garder en mémoire.
J'espère que vous apprécierez cette nouvelle publication et que vous en ferez profiter vos proches.
Avec mes amitiés sportives
Frédéric NACHIN
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