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" Un atout indispensable "
La tactique de jeu est si importante à la Pétanque, qu' elle mérite qu'on lui accorde de longs moments de réflexion.
C'est un domaine passionnant où l'on peut progresser tout au long de sa vie.
Certains ne parviendront jamais à la maitriser, soit parce qu'ils sont obtus et (ou) bourrés de certitudes, soit parce qu'ils n'ont pas une vision globale du jeu.
Et puis vu l'absence de formation, les idées fausses sont légion à la Pétanque.
( ex: " Faut jamais tirer une dernière boule ")
Certes, pour mener à bien la tactique, il est important d'avoir un bon bagage technique et de posséder une certaine régularité de jeu.
Mais même si vous ne parvenez pas à réussir ce que vous tentez, vous avez tout intérêt à opter pour les bonnes décisions, si vous souhaitez progresser.
L'une des difficultés majeure du Pétanqueur est de parvenir à maitriser ses émotions dans le feu de l'action.
Car le stress qui le taraude ne lui permet pas de raisonner sereinement.
Ils sont aussi souvent parasités par l'enjeu de l'encontre.
C'est pourquoi on remarque que les joueurs ne sont jamais aussi bons tactiquement que le cul posé sur leurs chaises ou derrière les barrières.
L'apanage des bons joueurs est de garder suffisamment de sérénité et de lucidité pour prendre les bonnes décisions au bon moment.
J'insiste sur l'affirmation: " Bonne décision au bon moment! ".
Pour avancer dans la maitrise du jeu, il faut pouvoir se remémorer les phases décisives, ce que l'on nomme quelquefois, les tournants de partie.
C'est à partir de ces situations qu'il faut réfléchir à d'autres scénarios et imaginer alors les conséquences possibles.
Puis viendra le temps de les expérimenter en compétition.
Peu de joueurs sont en capacité de faire cet effort et répètent inlassablement les mêmes erreurs.
La majorité des grands champions ont acquis une bonne maitrise du jeu.
Ce savoir faire leur donne un avantage certain sur l'adversaire et c'est pourquoi, même quand ils n'évoluent pas à leur meilleur niveau, ils sont capables de gagner une partie en jouant très bien sur deux ou trois mènes.
Quand vous optez pour un choix et que le déroulement de la mène n'est pas celui attendu, cela ne signifie pas que vous vous soyez trompé.
En effet, la Pétanque est un savant mélange d'anticipation et de réactivité aux changements de situation.
Je rajouterais qu'en dépit de tout ce que je viens de vous raconter, il est fondamental d'assumer collectivement les décisions prises!!.
Voilà encore pour nous tous une occasion de méditer sur la tactique de jeu.
Je vous souhaite une bonne lecture de cette publication qui me semble essentielle.
Mes amitiés sportives,
Frédéric NACHIN
C'est un domaine passionnant où l'on peut progresser tout au long de sa vie.
Certains ne parviendront jamais à la maitriser, soit parce qu'ils sont obtus et (ou) bourrés de certitudes, soit parce qu'ils n'ont pas une vision globale du jeu.
Et puis vu l'absence de formation, les idées fausses sont légion à la Pétanque.
( ex: " Faut jamais tirer une dernière boule ")
Certes, pour mener à bien la tactique, il est important d'avoir un bon bagage technique et de posséder une certaine régularité de jeu.
Mais même si vous ne parvenez pas à réussir ce que vous tentez, vous avez tout intérêt à opter pour les bonnes décisions, si vous souhaitez progresser.
L'une des difficultés majeure du Pétanqueur est de parvenir à maitriser ses émotions dans le feu de l'action.
Car le stress qui le taraude ne lui permet pas de raisonner sereinement.
Ils sont aussi souvent parasités par l'enjeu de l'encontre.
C'est pourquoi on remarque que les joueurs ne sont jamais aussi bons tactiquement que le cul posé sur leurs chaises ou derrière les barrières.
L'apanage des bons joueurs est de garder suffisamment de sérénité et de lucidité pour prendre les bonnes décisions au bon moment.
J'insiste sur l'affirmation: " Bonne décision au bon moment! ".
Pour avancer dans la maitrise du jeu, il faut pouvoir se remémorer les phases décisives, ce que l'on nomme quelquefois, les tournants de partie.
C'est à partir de ces situations qu'il faut réfléchir à d'autres scénarios et imaginer alors les conséquences possibles.
Puis viendra le temps de les expérimenter en compétition.
Peu de joueurs sont en capacité de faire cet effort et répètent inlassablement les mêmes erreurs.
La majorité des grands champions ont acquis une bonne maitrise du jeu.
Ce savoir faire leur donne un avantage certain sur l'adversaire et c'est pourquoi, même quand ils n'évoluent pas à leur meilleur niveau, ils sont capables de gagner une partie en jouant très bien sur deux ou trois mènes.
Quand vous optez pour un choix et que le déroulement de la mène n'est pas celui attendu, cela ne signifie pas que vous vous soyez trompé.
En effet, la Pétanque est un savant mélange d'anticipation et de réactivité aux changements de situation.
Je rajouterais qu'en dépit de tout ce que je viens de vous raconter, il est fondamental d'assumer collectivement les décisions prises!!.
Voilà encore pour nous tous une occasion de méditer sur la tactique de jeu.
Je vous souhaite une bonne lecture de cette publication qui me semble essentielle.
Mes amitiés sportives,
Frédéric NACHIN
Voici donc comme promis le second volet de cette publication sur le tireur de tête en triplette.
Cette publication a pour objet d’étudier le rôle de tireur de tête en triplette.
La tache du tireur de tête en triplette consiste en la destruction des points potentiels de l'adversaire.
Le tireur de tête ne pointe quasiment jamais et j’affirme même que la tactique de jeu doit être menée de telle façon qu'il en soit ainsi.
En effet, on dit à juste titre que le tireur doit conserver le bras, la cadence, le rythme.
Pour autant je n’ai pas dit que le tireur de tête ne devait pas savoir pointer.
De nos jours, le joueur de haut niveau doit avoir une certaine polyvalence.
Le refus du tir :
Certains tireurs ont tendance à refuser le tir.
Le refus de tirer est préjudiciable à la conduite du jeu et à la régularité du tireur.
Vous verrez souvent que ce refus intervient dans des situations bien précises :
Si vous êtes en difficulté dans ce type de situation, il vaut mieux vous abstenir de tirer en tête.
Car dans ces moments, vous êtes le seul à pouvoir inverser le cours de la mène par la qualité de vos frappes.
De toute façon, vous réduirez le nombre de points encaissés en frappant les boules.
Faire le job :
La tache du tireur de tête peut s’avérer ingrate, car il ne prend guère partie au jeu.
Il doit se laisser guider par ses coéquipiers en triplette.
C’est d’ailleurs de loin préférable pour qu’il puisse rester concentré sur la frappe des boules.
Pour moi, le mieux placé pour prendre la décision de tirer est le pointeur.
Il est le plus compétent pour évaluer la valeur du point placé adversaire.
Encore faut-il qu’il est l’expérience et le charisme suffisant.
Ca, c’est une autre affaire !!
Quelques cas où le tireur de tête est amené à pointer :
1°) Il en est ainsi du cas ou l'équipe adverse a mené une tactique offensive et qu'elle a réussi un certain nombre de palets éloignés du bouchon. Dans cette situation, on n’a guère de possibilité de contre-attaque et le tireur doit effectuer des reprises ou tout du moins rentrer dans le jeu.
2°) Il en est de même quand il est le seul à posséder des boules et qu'il lui faut rajouter un point.
Il arrive souvent que cette boule soit d'une importance capitale. (Boule de gagne, boule pour couper plusieurs points, reprise pour ne pas perdre sur la mène en cours).
C'est une position délicate à laquelle il convient de se préparer mentalement.
Il se trouve alors dans la même position que celle du pointeur de tête qui doit frapper une boule pour assurer la marque ou conclure une belle mène.
A cet instant, le geste peut-être difficile à réaliser et la charge émotionnelle éprouvante.
J’entends d’ici tous ces joueurs prétentieux dire à l’écart du jeu :
« Moi je ne crains rien ».
Mais, une fois dans le cercle, ils se dégonflent parfois comme des baudruches.
Voilà de quoi méditer un peu sur le tir en compétition !!
RETROUVEZ LA PATTE ET LA GOUAILLE DE L’AUTEUR DANS L'OUVRAGE:
« PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur :
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/,
Amicalement
Frédéric NACHIN
Cette publication a pour objet d’étudier le rôle de tireur de tête en triplette.
La tache du tireur de tête en triplette consiste en la destruction des points potentiels de l'adversaire.
Le tireur de tête ne pointe quasiment jamais et j’affirme même que la tactique de jeu doit être menée de telle façon qu'il en soit ainsi.
En effet, on dit à juste titre que le tireur doit conserver le bras, la cadence, le rythme.
Pour autant je n’ai pas dit que le tireur de tête ne devait pas savoir pointer.
De nos jours, le joueur de haut niveau doit avoir une certaine polyvalence.
Le refus du tir :
Certains tireurs ont tendance à refuser le tir.
Le refus de tirer est préjudiciable à la conduite du jeu et à la régularité du tireur.
Vous verrez souvent que ce refus intervient dans des situations bien précises :
- Vous aurez l’occasion de l’observer dans le cas où l'équipe adverse est en position dominante.
- Quand le score est serré et que l'on arrive dans le Suchaud time. (Expression désormais consacrée)
- Quand le tireur pinaille et commence à douter de lui.
- En cas de retard de boules dans la mène en cours.
Si vous êtes en difficulté dans ce type de situation, il vaut mieux vous abstenir de tirer en tête.
Car dans ces moments, vous êtes le seul à pouvoir inverser le cours de la mène par la qualité de vos frappes.
De toute façon, vous réduirez le nombre de points encaissés en frappant les boules.
Faire le job :
La tache du tireur de tête peut s’avérer ingrate, car il ne prend guère partie au jeu.
Il doit se laisser guider par ses coéquipiers en triplette.
C’est d’ailleurs de loin préférable pour qu’il puisse rester concentré sur la frappe des boules.
Pour moi, le mieux placé pour prendre la décision de tirer est le pointeur.
Il est le plus compétent pour évaluer la valeur du point placé adversaire.
Encore faut-il qu’il est l’expérience et le charisme suffisant.
Ca, c’est une autre affaire !!
Quelques cas où le tireur de tête est amené à pointer :
1°) Il en est ainsi du cas ou l'équipe adverse a mené une tactique offensive et qu'elle a réussi un certain nombre de palets éloignés du bouchon. Dans cette situation, on n’a guère de possibilité de contre-attaque et le tireur doit effectuer des reprises ou tout du moins rentrer dans le jeu.
2°) Il en est de même quand il est le seul à posséder des boules et qu'il lui faut rajouter un point.
Il arrive souvent que cette boule soit d'une importance capitale. (Boule de gagne, boule pour couper plusieurs points, reprise pour ne pas perdre sur la mène en cours).
C'est une position délicate à laquelle il convient de se préparer mentalement.
Il se trouve alors dans la même position que celle du pointeur de tête qui doit frapper une boule pour assurer la marque ou conclure une belle mène.
A cet instant, le geste peut-être difficile à réaliser et la charge émotionnelle éprouvante.
J’entends d’ici tous ces joueurs prétentieux dire à l’écart du jeu :
« Moi je ne crains rien ».
Mais, une fois dans le cercle, ils se dégonflent parfois comme des baudruches.
Voilà de quoi méditer un peu sur le tir en compétition !!
RETROUVEZ LA PATTE ET LA GOUAILLE DE L’AUTEUR DANS L'OUVRAGE:
« PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur :
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/,
Amicalement
Frédéric NACHIN
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