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" LES FONDAMENTAUX DU TIR II "
« LES FONDAMENTAUX DU TIR – VOLET N°2 »
Voici donc la suite de cette longue publication qui vous parle des paramètres d'un tir réussi. Tout ceci demande de longues séances d'application afin d'adapter ces conseils à votre morphologie, en tenant compte de vos sensations. Le livre que j'ai écrit présente dans le détail tous ces paramètres et aborde les qualités mentales que doit travailler le joueur pour obtenir un niveau satisfaisant au tir. Nous commençons ici par la tenue de la boule.
 
2°) Le placement de la boule dans la main.
La quasi-totalité des tireurs tiennent leur boule entre les doigts et au bout de ceux-ci.
Il y a deux raisons à cela :
  • Les récepteurs sensitifs se trouvant au bout des doigts, c’est ainsi que l’on a les sensations les plus fines.
  • Cette prise facilite la libération de la boule au moment du lâcher en réduisant les contraintes exercées sur l’objet.
D’autres tireurs néanmoins la placent plus en arrière et l’empaument pleinement.
Cette prise réduit la vitesse de sortie de la boule et peut entrainer des écarts transversaux.
Certains pourtant s’en accommodent et réalisent ainsi  beaucoup de carreaux et reculs.
C’est le lâcher «  Chistera », dont Robert Bruno parle dans son ouvrage: " Les secrets de la Pétanque et du jeu Provençal".
On dit de ces tireurs qu’ils tirent au poignet.
C’était le cas de « Momo Ferjani », ce solide tireur Tunisien, champion du Monde, aujourd'hui disparu.
Je préconise de travailler le tir avec la première prise, même si moi-même,  j'ai bien du mal à le faire.
Il n’y a pas de certitude dans ce domaine, mais seulement comme je l'ai rappelé un constat.
C’est le niveau de performance atteint avec la prise choisie qui déterminera votre choix.
 
3°) La prise d’élan.
Prendre de l’élan est une nécessité pour pouvoir projeter sa boule à la distance requise.
La difficulté est le comment faire!!
Si on peut s’inspirer du lancer de certains joueurs, il faudra comme à chaque fois trouver par l’expérimentation ce qui correspond le mieux à sa morphologie et à ses qualités physiques.
Certains champions comme Christophe Sevilla ou Pascal Miléi arment très haut, bien au dessus de l’horizontale. De plus, leur bras lanceur monte au dessus du niveau de l’épaule quand il de trouve en arrière du corps.
Ces joueurs possèdent à la fois une grande souplesse de l’épaule et du milieu du dos (au niveau des vertèbres dorsales).
Il va sans dire que ce type de lancer n’est pas donné à tout le monde.
De plus il sera difficile à maintenir tout au long de sa vie de bouliste, car avec l'age, les épaules et le dos ne suivent plus les contraintes imposées par ce gestuel.
Ne cherchez donc pas à imiter ces joueurs, au risque de vous blesser.
La prise d’élan se fera donc en plaçant son bras par devant soi à hauteur du  sternum avec la paume de la main  vers le ciel ou vers le sol.
On choisira la position où on a les meilleures sensations.
La prise d’élan peut se faire aussi en positon moyenne ou basse comme Christian Fazzino.
Cette technique nécessite une excellente coordination de l’ensemble su corps.
En effet, l’extension du bras vers l’arrière a lieu simultanément avec une flexion du tronc et des jambes.

Voilà de quoi stimuler votre reflexion et vous permettre de réaliser de nouveaux progrès.
Retrouvez-moi dans « Pétanque, quand tu nous tiens ! », que vous pourrez acquérir sur ce blog.
Amicalement,
Frédéric.
 
 
 
 

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Jeudi 15 Mars 2018 à 10:40
" LES FONDAMENTAUX DU TIR "
« LES FONDAMENTAUX DU TIR – N°1 »
Amis Lecteurs,
Cette publication étant relativement longue, elle sera divisée en plusieurs volets.
Si je propose la démonstration des gestes que j'enseigne, c'est uniquement pour donner une idée de la dynamique du mouvement. ( Position; Tenue de la boule;Relâchement;Phase d'armer; déclenchement du mouvement;Phase d'accélération;Hauteur de lâcher; Ouverture de la main).
Il n'est pas possible de visualiser tout cela en même temps, c'est pourquoi l'utilisation de la vidéo est nécessaire et que je conseille aux personnes en cours de formation d'aller observer en compétition la gestuelle des sportifs.
En conclusion regarder le coach réaliser un mouvement qu'il maitrise bien a une incidence limitée sur la progression du joueur. En effet, il va falloir que peu à peu, il s'approprie tous les paramètres qui feront la réussite de son lancer
Ensuite, la difficulté est de mettre en place des éducatifs pour que le débutant ou le joueur qui ne maitrise pas telle ou telle technique puisse les assimiler.

Les personnes qui sont en mesure de produire un enseignement personnalisé se compte sur les doigts d’une main.
Certains ont la conviction qu'il faut acquérir un geste robotisé.
( Le même pour tous!!).
Ce n'est pas mon point de vue.
Je pense qu'il faut au contraire s'adapter à la morphologie et à la personnalité du joueur, même s'il est vrai qu'il y a des paramètres incontournables à respecter.


La portée est le geste le plus complexe et le plus technique à la pétanque.
Lorsque j’ai voulu l'apprendre à mon ami Joël Durier, je ne me suis pas contenté d’en jeter quelques-unes en l’air.
Il m’a fallu décomposer le mouvement en diverses séquences.
Puis, par la répétition inlassable de ces étapes, il est parvenu à s'approprier le mouvement d'ensemble pour obtenir un geste harmonieux.

Vous allez me dire: " pourquoi me parle-t-on du travail de la portée dans une publication consacrée au tir?
Tout simplement parce que le travail de la portée, même si on ne s'en fait pas une spécialité, réclame une coordination parfaite de l'ensemble du corps.
Elle permet de travailler sa puissance, Force fois Vitesse.
Elle oblige à la recherche du bon timing, armer lent et retour en accélération progressive jusqu'au lâcher de la boule.
Or le secret de la pétanque, c'est une bonne coordination et une économie du mouvement.
Il faut en effet dépenser le moins d'énergie possible, afin que le geste ne se dégrade pas au fil de la compétition.
Les anciens avaient bien compris cela et quand il avait un jeune en main, il lui faisait porter des tonnes de boules dans un pneu, pour qu'ils obtiennent cette facilité de lancer.
C'est seulement quand ils avaient acquis cette technique qu'ils leur permettaient de s'entrainer au tir.


Il n’est pas possible pour un débutant de travailler tous les paramètres simultanément.
Il faudra des mois au sportif pour corriger son lancer et améliorer son rendement.
Le coach doit avoir un œil d’expert.
Il lui faut repérer tous les mouvements parasites et la position des segments du corps dans l’espace.
Il doit être en mesure d’expliquer à l’élève le pourquoi d’un petit déséquilibre latéral et de mettre ensuite en place des exercices pour le corriger.
C’est à ce prix que l’on pourra modifier ou atténuer les défauts acquis par de mauvaises pratiques.
Rappelons ce que sont les paramètres fondamentaux du tir :
  • La position des pieds au sol.
  • Le placement de la boule dans la main.
  • La prise d’élan.
  • L’amplitude du balancier
  • Le timing.
  • La hauteur du lâcher de la boule.
  • L'ouverture de la main.
     
1°) Le placement des pieds au sol.
Avant d’aller plus avant il convient de vérifier que les appuis au sol sont corrects.
Si dans le cours du mouvement ou au moment du lâcher de la boule, on observe un déséquilibre vers l’avant ou latéralement, il conviendra d’y remédier prioritairement.
En effet l’équilibre est à la base de tous les lancers.
Notons d’abord qu’il faut être correctement chaussé.
Il faut des chaussures confortables avec peu de talon pour ne pas être projeté vers l’avant au moment du lâcher.
En effet, dans ce cas le joueur effectuera inconsciemment un redressement du tronc qui aura pour effet de lui faire sauter la boule.
Pour travailler votre ancrage au sol, vous pouvez suivre le rituel suivant :
  • Entrez dans le cercle de lancement !
  • Effectuez des petites oscillations du corps de gauche à droite et d’avant en arrière pour trouver votre équilibre.
  • Ressentez la pression que vos pieds exercent au sol au niveau du talon, de l’avant pied, jusqu’à la pulpe des orteils.
 
Il pourra être intéressant de consulter un podologue pour qu’il s’intéresse à l’anatomie de vos pieds.
L’utilisation de semelles adaptées peut être une nécessité.
On peut placer le poids du corps un peu sur l’arrière au niveau des talons en effectuant la manœuvre suivante :
  • Léger recul des fesses vers l’arrière sans arrondir le bas du dos pour protéger les lombaires. Il faut conserver sa cambrure physiologique en veillant à ne pas l’accentuer.
  • Déverrouillez les genoux de façon à ce que les cuisses puissent absorber l’énergie produite au moment du lâcher.
 
Je conclurai cette partie en affirmant que l’entraineur doit partir du geste spontané de la personne.
Il doit ensuite apporter les corrections nécessaires, touche après touche, comme le peintre qui peaufine sa toile.
L’erreur trop souvent commise et de vouloir imposer un geste type à un sportif.
Retrouvez-moi dans le livre: "Pétanque, quand tu nous tiens !", que vous trouverez sur ce blog.
Amicalement, Frédéric NACHIN.
 

 

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Mercredi 14 Mars 2018 à 10:42
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