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« LA FORCE D’UNE EQUIPE ».
Je reviens du CDF Vétérans qui s’est déroulé à Charnay les Macon où le cadre était fort agréable et les jeux magnifiques.
Des terrains sélectifs où le joueur était récompensé par la qualité de son appoint et celle de ses frappes.
Tout ce qui me fait plaisir à ce jeu.
Une fois de plus, qu’avons-nous constaté ?
Le lendemain matin, en huitième dans le carré d’honneur, la plupart des équipes qui étaient là, étaient des formations composées de joueurs qui se connaissent depuis de longues années.
On m’a demandé ce matin ce que je pensais de l’équipe qui vient de remporter le Championnat de France Vétérans :
« William Sthor ; Christian Eckman ; Alain Farjon ».
Dans leur formation, c’est en premier lieu la cohésion de l’équipe que j’ai admiré.
On n’a qu’à les regarder jouer ensemble pour voir le respect et l’admiration qu’ils ont les uns pour les autres.
Ca devrait inviter le joueur « lambda » à réfléchir à ce qui fait la réussite d’une équipe à la Pétanque.
La solidité d’une équipe se mesure dans la difficulté.
Quand tout va pour le mieux on ne perçoit pas l’apprêté de la compétition.
Car il est bien rare sur deux jours, qu’il n’y ait pas une ou deux parties où les choses se compliquent.
Et alors là, si la cohésion n’est que factice, si les reproches fusent, si les regards deviennent sombres, rien ne vas plus !!
C’est cette capacité pour une équipe à ne rien laisser paraitre dans l’adversité qui fait sa force.
Une triplette ce n’est pas 1+1+1.
Une triplette c’est trois bonhommes qui évoluent à la place où ils ont le meilleur rendement pour la formation.
Plus que le niveau intrinsèque de chaque individu, c’est toujours la force du collectif qui l’emporte.
Un grand joueur est un joueur qui parvient à soutenir son (ou ses) partenaires(s) dans la difficulté et à faire en sorte qu’il se sublime sur quelques coups décisifs.
Ceux qui croient qu’il suffit de ne faire que des carreaux et des bouchons à longueur de mène pour l’emporter se trompent.
Il est impossible de faire le « mille » en permanence.
Comme je l’ai souvent dit : « il suffit souvent de faire le plein quand l’adversaire vous en laisse l’occasion ».
Une partie peut se gagner en deux ou trois mènes bien négociées.
Mais pour y parvenir alors que l’on pinaille un peu, il est nécessaire que les rouages soient bien huilés et que l’ambiance du groupe y soit.
Sans cela, on est à peu prés sur de ne pas profiter de ces occasions.
Nous sommes tous les mêmes !!
Dans la défaite, on en revient souvent à sa production de jeu.
Peu importe que vous ayez joué trois boules sur quatre.
Si vous avez manqué une frappe à trois et loupé une reprise qui a donné la frappe à quatre à l’adversaire, vous n’avez pas bien joué.
C’est pourquoi je dis souvent que la Pétanque n’est pas de l’arithmétique.
C’est l’articulation fine du jeu de chaque coéquipier, qui fait la densité de la mène.
C’est aussi le nombre de coups successifs réussis qui fait que l’on ramasse le bouchon en fin de mène.
Beaucoup de facteurs qui peuvent paraitre évidents à certains, mais qui sont loin de l’être.
Enfin cet article s’adresse aux joueurs toujours en recherche de la perle rare qui les feraient gagner.
Ceux-ci feraient bien de se pencher sur leur valeur effective et non sur celle qu’ils s’attribuent dans leurs rêveries.
La Pétanque a quelque chose de bon.
Elle nous ramène à la réalité et au temps présent.
Le livre que j’ai écrit contient une étude très pointue, aux dires de Jean Pierre Mas, sur la construction d’une équipe et sa bonne marche.
Aujourd’hui je suis toujours plus convaincu de ce que j’y ai décrit.
Je vous invite à lire cet ouvrage que vous trouverez sur :
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/, pour ceux qui le souhaite dédicacé.
A LA FNAC :https://livre.fnac.com/a6158178/Frederic-Nachin-Petanque-quand-tu-nous-tiens?omnsearchpos=1
CHEZ CULTURA :https://www.cultura.com/catalogsearch/result/?q=petanque%2C+quand+tu+nous+tiens%21&classification=27674,
Mes amitiés sportives.
Frédéric !!
Je reviens du CDF Vétérans qui s’est déroulé à Charnay les Macon où le cadre était fort agréable et les jeux magnifiques.
Des terrains sélectifs où le joueur était récompensé par la qualité de son appoint et celle de ses frappes.
Tout ce qui me fait plaisir à ce jeu.
Une fois de plus, qu’avons-nous constaté ?
Le lendemain matin, en huitième dans le carré d’honneur, la plupart des équipes qui étaient là, étaient des formations composées de joueurs qui se connaissent depuis de longues années.
On m’a demandé ce matin ce que je pensais de l’équipe qui vient de remporter le Championnat de France Vétérans :
« William Sthor ; Christian Eckman ; Alain Farjon ».
Dans leur formation, c’est en premier lieu la cohésion de l’équipe que j’ai admiré.
On n’a qu’à les regarder jouer ensemble pour voir le respect et l’admiration qu’ils ont les uns pour les autres.
Ca devrait inviter le joueur « lambda » à réfléchir à ce qui fait la réussite d’une équipe à la Pétanque.
La solidité d’une équipe se mesure dans la difficulté.
Quand tout va pour le mieux on ne perçoit pas l’apprêté de la compétition.
Car il est bien rare sur deux jours, qu’il n’y ait pas une ou deux parties où les choses se compliquent.
Et alors là, si la cohésion n’est que factice, si les reproches fusent, si les regards deviennent sombres, rien ne vas plus !!
C’est cette capacité pour une équipe à ne rien laisser paraitre dans l’adversité qui fait sa force.
Une triplette ce n’est pas 1+1+1.
Une triplette c’est trois bonhommes qui évoluent à la place où ils ont le meilleur rendement pour la formation.
Plus que le niveau intrinsèque de chaque individu, c’est toujours la force du collectif qui l’emporte.
Un grand joueur est un joueur qui parvient à soutenir son (ou ses) partenaires(s) dans la difficulté et à faire en sorte qu’il se sublime sur quelques coups décisifs.
Ceux qui croient qu’il suffit de ne faire que des carreaux et des bouchons à longueur de mène pour l’emporter se trompent.
Il est impossible de faire le « mille » en permanence.
Comme je l’ai souvent dit : « il suffit souvent de faire le plein quand l’adversaire vous en laisse l’occasion ».
Une partie peut se gagner en deux ou trois mènes bien négociées.
Mais pour y parvenir alors que l’on pinaille un peu, il est nécessaire que les rouages soient bien huilés et que l’ambiance du groupe y soit.
Sans cela, on est à peu prés sur de ne pas profiter de ces occasions.
Nous sommes tous les mêmes !!
Dans la défaite, on en revient souvent à sa production de jeu.
Peu importe que vous ayez joué trois boules sur quatre.
Si vous avez manqué une frappe à trois et loupé une reprise qui a donné la frappe à quatre à l’adversaire, vous n’avez pas bien joué.
C’est pourquoi je dis souvent que la Pétanque n’est pas de l’arithmétique.
C’est l’articulation fine du jeu de chaque coéquipier, qui fait la densité de la mène.
C’est aussi le nombre de coups successifs réussis qui fait que l’on ramasse le bouchon en fin de mène.
Beaucoup de facteurs qui peuvent paraitre évidents à certains, mais qui sont loin de l’être.
Enfin cet article s’adresse aux joueurs toujours en recherche de la perle rare qui les feraient gagner.
Ceux-ci feraient bien de se pencher sur leur valeur effective et non sur celle qu’ils s’attribuent dans leurs rêveries.
La Pétanque a quelque chose de bon.
Elle nous ramène à la réalité et au temps présent.
Le livre que j’ai écrit contient une étude très pointue, aux dires de Jean Pierre Mas, sur la construction d’une équipe et sa bonne marche.
Aujourd’hui je suis toujours plus convaincu de ce que j’y ai décrit.
Je vous invite à lire cet ouvrage que vous trouverez sur :
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/, pour ceux qui le souhaite dédicacé.
A LA FNAC :https://livre.fnac.com/a6158178/Frederic-Nachin-Petanque-quand-tu-nous-tiens?omnsearchpos=1
CHEZ CULTURA :https://www.cultura.com/catalogsearch/result/?q=petanque%2C+quand+tu+nous+tiens%21&classification=27674,
Mes amitiés sportives.
Frédéric !!
« LE COMPLEXE DU TIR – VOLET I»
Pourquoi ce sujet !!
Lorsque l’on monte une partie de boules, revient l’éternelle question :
« Qui tire ? »
Je profite de cette publication pour rappeler qu’en équipe, on doit occuper le poste où on apporte le plus à la formation.
Etre partenaire, c’est se mettre au service d’un collectif.
Cette évidence (qui ne l’est pas pour tous) est pourtant fondamentale.
Ce n’est pas parce qu’on a des compétences au tir que l’on occupera ce poste si par ailleurs on est un pointeur régulier et complet (au sens que l’on maitrise toutes les techniques de lancer).
Je n’ai jamais compris cette querelle qui peut exister entre joueurs pour savoir lequel d’entre eux occupera le poste de tireur.
Le tir et le point sont indissociables.
Ils sont complémentaires l’un de l’autre.
Je veux aussi rappeler qu’il vaut bien mieux faire du jeu au point que d’être un tireur inconstant.
Sans doute se cache derrière tout ça un point de vue un peu machiste.
Le tireur serait l’homme, celui qui en a.
Quant au pointeur, sa représentation serait plutôt féminine.
Au point que certains joueurs ne veulent céder leur place à aucun prix, même s’ils transforment le terrain en champ de laboures.
Il y aurait donc les mauvais joueurs, incapables de toucher une boule et les bons, ceux qui frappent des boules.
Si le tir a un coté spectaculaire aux yeux des néophytes et des spectateurs, c’est sans doute parce que les gens ne se rendent pas compte de la difficulté à maitriser une boule.
Être tireur, ce n’est pas faire le barbeau devant les copains le soir après le boulot, mais c’est frapper un grand nombre de boules dans la rudesse de la compétition.
Et croyez-moi, c’est bien une autre affaire !
Alors messieurs les tireurs d’opérette, les tirailleurs, voir les tirs-ailleurs, un peu de modestie !!
Si votre adresse s’envole des que la situation est un peu tendue, changez de métier !
Certains tombent aussi dans la facilité, car pour devenir un bon pointeur, il faut des années de travail et beaucoup d’expérience.
Les techniques de point sont si variées qu’il est très difficile de toutes les maitriser.
Or pour le tir, avec de bonnes qualités d’adresse et un travail sérieux, on arrivera à attraper des boules.
Mais ne vaut-il pas mieux devenir un bon pointeur que de rester un tireur moyen ?
Voilà bien la question que beaucoup devraient se poser ?
En effet, beaucoup de joueurs ne voient que par leurs carreaux (ce qu’ils font et ce dont ils rêvent) et oublient bien vite leurs cagades!!
C'est pourquoi Je dis:
« Compter déjà vos trous avant de me parler de vos frappes » !
Le seul argument que je concède aux joueurs qui veulent briller au tir, c’ est l’évolution de la nature des terrains.
Les surfaces proposées dans un grand nombre de concours facilitent le tir et limitent un peu l’expression des pointeurs de talent, car les données ne sont pas toujours évidentes.
Ces terrains artificiels ne mettent pas en valeur la « belle Pétanque », celle que j’aime.(Ce n’est que mon point de vue).
Je souhaite que cette publication donne à réfléchir à tous ces pratiquants qui pensent que le tir est l’arme absolue, à tous ceux qui renâclent à se perfectionner au point et qui trépignent d’impatience pour aller tirer, dès qu'il voit une boule s'approcher du bouchon.
Lorsque l’on n’est pas en mesure de frapper 3 boules sur 4 à toute distance et que l’on pointe de façon aléatoire, a quoi sert-on dans une équipe !!
Voilà, sans doute, la morale de cette histoire !
« Alors dis-moi maintenant, tu tires ou tu pointes »
Je vous souhaite à tous, une bonne lecture de cette publication.
Retrouvez moi dans « Pétanque, quand tu nous tiens ! », que vous pourrez acquérir sur :
http://blogpetanque.com/passiondujeu/,
https://www.cultura.com/,
https://www.fnac.com/,
Amicalement, Frédéric NACHIN.
Pourquoi ce sujet !!
Lorsque l’on monte une partie de boules, revient l’éternelle question :
« Qui tire ? »
Je profite de cette publication pour rappeler qu’en équipe, on doit occuper le poste où on apporte le plus à la formation.
Etre partenaire, c’est se mettre au service d’un collectif.
Cette évidence (qui ne l’est pas pour tous) est pourtant fondamentale.
Ce n’est pas parce qu’on a des compétences au tir que l’on occupera ce poste si par ailleurs on est un pointeur régulier et complet (au sens que l’on maitrise toutes les techniques de lancer).
Je n’ai jamais compris cette querelle qui peut exister entre joueurs pour savoir lequel d’entre eux occupera le poste de tireur.
Le tir et le point sont indissociables.
Ils sont complémentaires l’un de l’autre.
Je veux aussi rappeler qu’il vaut bien mieux faire du jeu au point que d’être un tireur inconstant.
Sans doute se cache derrière tout ça un point de vue un peu machiste.
Le tireur serait l’homme, celui qui en a.
Quant au pointeur, sa représentation serait plutôt féminine.
Au point que certains joueurs ne veulent céder leur place à aucun prix, même s’ils transforment le terrain en champ de laboures.
Il y aurait donc les mauvais joueurs, incapables de toucher une boule et les bons, ceux qui frappent des boules.
Si le tir a un coté spectaculaire aux yeux des néophytes et des spectateurs, c’est sans doute parce que les gens ne se rendent pas compte de la difficulté à maitriser une boule.
Être tireur, ce n’est pas faire le barbeau devant les copains le soir après le boulot, mais c’est frapper un grand nombre de boules dans la rudesse de la compétition.
Et croyez-moi, c’est bien une autre affaire !
Alors messieurs les tireurs d’opérette, les tirailleurs, voir les tirs-ailleurs, un peu de modestie !!
Si votre adresse s’envole des que la situation est un peu tendue, changez de métier !
Certains tombent aussi dans la facilité, car pour devenir un bon pointeur, il faut des années de travail et beaucoup d’expérience.
Les techniques de point sont si variées qu’il est très difficile de toutes les maitriser.
Or pour le tir, avec de bonnes qualités d’adresse et un travail sérieux, on arrivera à attraper des boules.
Mais ne vaut-il pas mieux devenir un bon pointeur que de rester un tireur moyen ?
Voilà bien la question que beaucoup devraient se poser ?
En effet, beaucoup de joueurs ne voient que par leurs carreaux (ce qu’ils font et ce dont ils rêvent) et oublient bien vite leurs cagades!!
C'est pourquoi Je dis:
« Compter déjà vos trous avant de me parler de vos frappes » !
Le seul argument que je concède aux joueurs qui veulent briller au tir, c’ est l’évolution de la nature des terrains.
Les surfaces proposées dans un grand nombre de concours facilitent le tir et limitent un peu l’expression des pointeurs de talent, car les données ne sont pas toujours évidentes.
Ces terrains artificiels ne mettent pas en valeur la « belle Pétanque », celle que j’aime.(Ce n’est que mon point de vue).
Je souhaite que cette publication donne à réfléchir à tous ces pratiquants qui pensent que le tir est l’arme absolue, à tous ceux qui renâclent à se perfectionner au point et qui trépignent d’impatience pour aller tirer, dès qu'il voit une boule s'approcher du bouchon.
Lorsque l’on n’est pas en mesure de frapper 3 boules sur 4 à toute distance et que l’on pointe de façon aléatoire, a quoi sert-on dans une équipe !!
Voilà, sans doute, la morale de cette histoire !
« Alors dis-moi maintenant, tu tires ou tu pointes »
Je vous souhaite à tous, une bonne lecture de cette publication.
Retrouvez moi dans « Pétanque, quand tu nous tiens ! », que vous pourrez acquérir sur :
http://blogpetanque.com/passiondujeu/,
https://www.cultura.com/,
https://www.fnac.com/,
Amicalement, Frédéric NACHIN.
LA UNE DE Boulistenaute.com
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