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UN TIREUR D'EXCEPTION
« TIREUR DE TETE »
Cet article fait partie d'une rubrique regroupant de nombreuses publications sur le tir à la Pétanque.
Le tir chatouille l'égo des joueurs de boules et beaucoup revendiquent le poste de tireur de tête.
Ils veulent briller dans cet exercice spectaculaire afin d'être reconnu en tant que tel!!
C'est viscéral chez eux et certains ne cèdent pas facilement leur place, même en méforme.
Le point serait-il une basse besogne !
Demandait-donc à Henry Lacroix ou à Christian Fazzino, ce qu’ils en pensent !
Si ce n’est pas leur jour (comme ils le disent), alors toutes les excuses seront bonnes.
Tantôt se sera la faute d'un moucheron.
Tantôt ils auront eu le soleil sans l’œil.
Tantôt un type aura bougé.
Tantôt les partenaires seront pris à partie pour ne pas avoir fait le jeu.
Tout sera bon pour se dédouaner de leur maladresse.
Mais ce qui m’irrite le plus et que je ne cesse d’entendre à longueur de parties, c’est :
« C’est normal, je ne tire pas bien car il n’y a pas de points ».
Je ne supporte plus cette lamentable justification.
Si on n’est pas capable de compenser par la qualité de son tir les quelques ratés au point de ses partenaires, alors il faut vite changer de métier.
Quand on possède l’adresse et que l’on ne parvient pas à palier son pointeur sur quelques mènes, alors il est temps de se poser des questions sur sa capacité à tirer de tête.
A l'entrainement, les joueurs veulent tous tirer.
En compétition, ils sont déjà un peu moins nombreux.
Si on veut monter une partie correcte pour s'entrainer, on la monter, comme si on jouait en compétition.
Ne pas procéder ainsi dénature l'intérêt des affrontements.
Cela ne permet pas de se préparer à l’âpreté des parties.
De même, il faut procéder en partie aux permutations nécessaires (au point comme au tir), si le besoin s'en fait sentir.
A mes débuts, j'ai du jouer la mise pour m'entrainer avec les meilleurs.
J'en ai accepté le principe et je peux vous dire que ça a boosté ma progression.
A cette époque, on jouait un Franc du point d’écart sur les boulevards à Amiens.
Je peux vous dire que chacun jouait à sa place et on allait tirer quand il le fallait.
C'est à cette occasion que j'ai appris à détruire pour réduire la marque de l’adversaire.
Je peux vous dire que ça m’a forgé le caractère.
De toute façon, dans une équipe on doit évoluer au poste où on apporte le plus à son équipe.
Malgré cela, certains joueurs veulent à tout prix faire le tireur.
- Certains en viennent même à s'équiper avec des partenaires incapables de les seconder en cas de défaillance pour être sûr de conserver leur place.
On les remarque facilement !!
Quand ils loupent leur objectif, ils sortent du rond en levant les bras au ciel comme s'ils venaient de manquer leur première boule de la saison.
Ces personnages sont de véritables calamités en partie!!
- Il en va de même de ces joueurs qui arrosent le terrain et refusent de vous passer la main, alors qu'ils ne sont pas dans le coup.
Vous connaissez la chanson: « Attends, ça va venir!! ».
A quoi, je réponds: « J'espère que cela viendra avant 13 ».
A tous les coups, ils vous proposeront de tourner à 0 à 11, histoire de vous mettre en confiance.
Puis si vous ne parvenez pas à réussir à inverser le cours des événements, ils seront les premiers à vous dire:
« T’as vu, tu n'as pas fait mieux que moi!! "
Mais revenons-en à la pratique du tir!!
Une autre chose est d'occuper le poste de tireur de tête en compétition!!
Bien souvent, ceux qui auront passé leur temps à s'y entrainer la semaine, vous en laisseront la responsabilité le jour du concours.
Ils préféreront occuper la place de pointeur, invoquant telle ou telle raison:
J'ai mal à l'épaule.
J'ai mal au dos, j'en passe et des meilleurs.
Mais ils seront les premiers à vous discréditer si par malheur vous êtes en méforme!!
Ils n'hésiteront pas à vous refaire le portrait en cas de défaite!!
La morale de cette histoire est que le cul posé sur la chaise on est tous des champions du tir.
A l'épreuve des faits, seuls les pratiquants au mental solide sont capables de faire le travail.
Et n’oubliez pas que tirer c’est bien mais frapper c’est mieux !!!
Retrouvez moi dans « PETANQUE, quand tu nous tiens! », le guide qui vous permettra de vous bâtir une progression et qui vous montrera l’importance du mental.
Vous le trouverez sur mon blog, à la FNAC et chez Cultura.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Mes amitiés sportives à tous.
Frédéric Nachin
Cet article fait partie d'une rubrique regroupant de nombreuses publications sur le tir à la Pétanque.
Le tir chatouille l'égo des joueurs de boules et beaucoup revendiquent le poste de tireur de tête.
Ils veulent briller dans cet exercice spectaculaire afin d'être reconnu en tant que tel!!
C'est viscéral chez eux et certains ne cèdent pas facilement leur place, même en méforme.
Le point serait-il une basse besogne !
Demandait-donc à Henry Lacroix ou à Christian Fazzino, ce qu’ils en pensent !
Si ce n’est pas leur jour (comme ils le disent), alors toutes les excuses seront bonnes.
Tantôt se sera la faute d'un moucheron.
Tantôt ils auront eu le soleil sans l’œil.
Tantôt un type aura bougé.
Tantôt les partenaires seront pris à partie pour ne pas avoir fait le jeu.
Tout sera bon pour se dédouaner de leur maladresse.
Mais ce qui m’irrite le plus et que je ne cesse d’entendre à longueur de parties, c’est :
« C’est normal, je ne tire pas bien car il n’y a pas de points ».
Je ne supporte plus cette lamentable justification.
Si on n’est pas capable de compenser par la qualité de son tir les quelques ratés au point de ses partenaires, alors il faut vite changer de métier.
Quand on possède l’adresse et que l’on ne parvient pas à palier son pointeur sur quelques mènes, alors il est temps de se poser des questions sur sa capacité à tirer de tête.
A l'entrainement, les joueurs veulent tous tirer.
En compétition, ils sont déjà un peu moins nombreux.
Si on veut monter une partie correcte pour s'entrainer, on la monter, comme si on jouait en compétition.
Ne pas procéder ainsi dénature l'intérêt des affrontements.
Cela ne permet pas de se préparer à l’âpreté des parties.
De même, il faut procéder en partie aux permutations nécessaires (au point comme au tir), si le besoin s'en fait sentir.
A mes débuts, j'ai du jouer la mise pour m'entrainer avec les meilleurs.
J'en ai accepté le principe et je peux vous dire que ça a boosté ma progression.
A cette époque, on jouait un Franc du point d’écart sur les boulevards à Amiens.
Je peux vous dire que chacun jouait à sa place et on allait tirer quand il le fallait.
C'est à cette occasion que j'ai appris à détruire pour réduire la marque de l’adversaire.
Je peux vous dire que ça m’a forgé le caractère.
De toute façon, dans une équipe on doit évoluer au poste où on apporte le plus à son équipe.
Malgré cela, certains joueurs veulent à tout prix faire le tireur.
- Certains en viennent même à s'équiper avec des partenaires incapables de les seconder en cas de défaillance pour être sûr de conserver leur place.
On les remarque facilement !!
Quand ils loupent leur objectif, ils sortent du rond en levant les bras au ciel comme s'ils venaient de manquer leur première boule de la saison.
Ces personnages sont de véritables calamités en partie!!
- Il en va de même de ces joueurs qui arrosent le terrain et refusent de vous passer la main, alors qu'ils ne sont pas dans le coup.
Vous connaissez la chanson: « Attends, ça va venir!! ».
A quoi, je réponds: « J'espère que cela viendra avant 13 ».
A tous les coups, ils vous proposeront de tourner à 0 à 11, histoire de vous mettre en confiance.
Puis si vous ne parvenez pas à réussir à inverser le cours des événements, ils seront les premiers à vous dire:
« T’as vu, tu n'as pas fait mieux que moi!! "
Mais revenons-en à la pratique du tir!!
Une autre chose est d'occuper le poste de tireur de tête en compétition!!
Bien souvent, ceux qui auront passé leur temps à s'y entrainer la semaine, vous en laisseront la responsabilité le jour du concours.
Ils préféreront occuper la place de pointeur, invoquant telle ou telle raison:
J'ai mal à l'épaule.
J'ai mal au dos, j'en passe et des meilleurs.
Mais ils seront les premiers à vous discréditer si par malheur vous êtes en méforme!!
Ils n'hésiteront pas à vous refaire le portrait en cas de défaite!!
La morale de cette histoire est que le cul posé sur la chaise on est tous des champions du tir.
A l'épreuve des faits, seuls les pratiquants au mental solide sont capables de faire le travail.
Et n’oubliez pas que tirer c’est bien mais frapper c’est mieux !!!
Retrouvez moi dans « PETANQUE, quand tu nous tiens! », le guide qui vous permettra de vous bâtir une progression et qui vous montrera l’importance du mental.
Vous le trouverez sur mon blog, à la FNAC et chez Cultura.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Mes amitiés sportives à tous.
Frédéric Nachin
« RESTER AU TOP AU TIR »
Cet article est rédigé à l'attention des joueurs chevronnés qui ont pris un peu de bouteille.
Il ne parlera pas des entrainements de base que je traiterais dans d’autres publications.
Il traite de l'optimisation de la fréquence de frappes des lors que l’on possède une geste régulier.
Pour ce faire, il convient de mettre en place des stratégies pour conserver la cadence dans le temps, (sur la durée d’une compétition et au fil de sa vie de bouliste).
Si un nom revient sans cesse dans la bouche des connaisseurs quand on parle de tir, c’est bien celui de Michel Schatz dit « Passo ».
Il a eu une longévité exceptionnelle, quand beaucoup d'autres de sa génération avaient perdu de leur régularité et de leur précision.
Évolution du gestuel au cours de la vie.
On ne peut comparer aujourd'hui la mécanique robotisée du tir de Philippe Suchaud avec le lancer de ses débuts.
A cette époque il pliait le bras à l’aller, puis le tendait à l'arrière pour le replier de nouveau à la descente et enfin l’étendre complètement jusqu’au lâcher de la boule.
Tous ces mouvements parasites ont disparu et ça fait maintenant 25 ans qu’il est devenu le robot frappeur de boules que l’on admire.
De la même façon, on ne peut comparer le tir de Philippe Quintais qui armait à ses débuts au niveau de l'épaule avec le geste qui le caractérise si bien aujourd’hui.
Le geste évolue au cours de la vie pour la majorité d’entre nous et souvent on perd en en efficacité et en régularité.
Ce qui est remarquable chez le joueur de Pétanque, c’est qu’aucun geste de tir n’est comparable à un autre.
Le gestuel est en quelque sorte l’empreinte du joueur.
Ceci est d’autant plus curieux que les paramètres de la performance au tir sont les mêmes pour tous (on aura l’occasion d’y revenir dans une autre publication).
Etonnant n’est-ce pas !!
Le gestuel de tir est l’émanation de son for intérieur et de sa personnalité.
Tous les amateurs auront pu voir notre regretté « Passo », conserver le même coup de bras durant son exceptionnelle carrière.
Ce geste court et vif qu’il possédait a fait sa force et sa longévité.
Je garde en mémoire pour toujours sa magnifique sortie de main.
Les joueurs comme « Passo » ou « Marigot », possèdent un avantage certain sur beaucoup de joueurs de part leur gestuel et conservent plus facilement leur efficacité dans le temps.
Mais ce n’est pas le cas de tout le monde et en prenant de l’âge la plupart d’entre nous baissons de cadence.
Ceux qui possédaient un grand balancier ont en général plus de difficulté à se maintenir que les autres et sont dans l’obligation de trouver des adaptations.
C'est le cas de Didier Choupay, champion d'exception qui possédait un balancier extraordinaire qui lui a permis d'être le meilleur tireur au monde pendant 10 ans.
Même si il frappe un peu moins de boules aujourd’hui, il restera dans la mémoire de tous les boulistes, comme un tireur de boules hors norme.
Mais ne cédons pas à la morosité !
Rien n'est perdu et en alliant entrainement et réflexion, vous pourrez toujours trouver le moyen de pallier à la baisse de vos capacités physiques.
Voilà de quoi rester positif, même si l'on rencontre parfois de longs moments de doute et qu'il faut réussir à les accepter pour les traverser et rebondir sans laisser place au découragement.
QUELQUES RECOMMANDATIONS :
(Tir à la boule jumelle ; Tir à la sautée ; Tir d’une boule placée derrière un bouchon et un peu de tir au but, car cela fatigue beaucoup nerveusement).
Aucune idée ne doit venir vous parasiter au moment du lancer.
Sinon, c'est l'échec!!
C'est pourquoi dans cette discipline ou le relâchement et la concentration sont nécessaires, ne vous étonnez pas de mal jouer si vous rencontrez par ailleurs des difficultés objectives dans votre vie de tous les jours.
Les ruminations de l'esprit affectent fortement le rendement dans les sports d'adresse et se traduisent par des symptômes au niveau du corps.
Des douleurs cervicales, pouvant engendrer des maux de tête.
Des tensions musculaires au niveau dorsal, entre les deux omoplates.
Celles-ci peuvent gêner la respiration et rendre moins efficace l’oxygénation des muscles renforçant par la même ces contractures.
Ces tensions freinent le bras et limitent la vitesse du bras!!
Or le bon timing est la condition impérative d'un tir réussi !!
Le diaphragme joue ici un rôle fondamental et son excès de tension conduit rapidement à un état d'épuisement.
C'est ici que les diverses méthodes de relaxation trouvent leur place dans la préparation du sportif.
Pour les limiter, il faut pratiquer des exercices respiratoires pour permettre au corps de se détendre.
Il faut pratiquer en compétition des exercices d'étirements pour faciliter la récupération et prévenir les coups de fatigue.
J’espère que vous serez séduit par cette longue publication.
Vous trouverez dans mon ouvrage : « PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! », un tas de choses vous permettant de construire votre progression à tous les nivaux.
Vous le trouverez sur mon blog : http://www.blogpetanque.com.passiondujeu , chez Cultura et à la FNAC.
Amicalement, Frédéric NACHIN.
Cet article est rédigé à l'attention des joueurs chevronnés qui ont pris un peu de bouteille.
Il ne parlera pas des entrainements de base que je traiterais dans d’autres publications.
Il traite de l'optimisation de la fréquence de frappes des lors que l’on possède une geste régulier.
Pour ce faire, il convient de mettre en place des stratégies pour conserver la cadence dans le temps, (sur la durée d’une compétition et au fil de sa vie de bouliste).
Si un nom revient sans cesse dans la bouche des connaisseurs quand on parle de tir, c’est bien celui de Michel Schatz dit « Passo ».
Il a eu une longévité exceptionnelle, quand beaucoup d'autres de sa génération avaient perdu de leur régularité et de leur précision.
Évolution du gestuel au cours de la vie.
On ne peut comparer aujourd'hui la mécanique robotisée du tir de Philippe Suchaud avec le lancer de ses débuts.
A cette époque il pliait le bras à l’aller, puis le tendait à l'arrière pour le replier de nouveau à la descente et enfin l’étendre complètement jusqu’au lâcher de la boule.
Tous ces mouvements parasites ont disparu et ça fait maintenant 25 ans qu’il est devenu le robot frappeur de boules que l’on admire.
De la même façon, on ne peut comparer le tir de Philippe Quintais qui armait à ses débuts au niveau de l'épaule avec le geste qui le caractérise si bien aujourd’hui.
Le geste évolue au cours de la vie pour la majorité d’entre nous et souvent on perd en en efficacité et en régularité.
Ce qui est remarquable chez le joueur de Pétanque, c’est qu’aucun geste de tir n’est comparable à un autre.
Le gestuel est en quelque sorte l’empreinte du joueur.
Ceci est d’autant plus curieux que les paramètres de la performance au tir sont les mêmes pour tous (on aura l’occasion d’y revenir dans une autre publication).
Etonnant n’est-ce pas !!
Le gestuel de tir est l’émanation de son for intérieur et de sa personnalité.
Tous les amateurs auront pu voir notre regretté « Passo », conserver le même coup de bras durant son exceptionnelle carrière.
Ce geste court et vif qu’il possédait a fait sa force et sa longévité.
Je garde en mémoire pour toujours sa magnifique sortie de main.
Les joueurs comme « Passo » ou « Marigot », possèdent un avantage certain sur beaucoup de joueurs de part leur gestuel et conservent plus facilement leur efficacité dans le temps.
Mais ce n’est pas le cas de tout le monde et en prenant de l’âge la plupart d’entre nous baissons de cadence.
Ceux qui possédaient un grand balancier ont en général plus de difficulté à se maintenir que les autres et sont dans l’obligation de trouver des adaptations.
C'est le cas de Didier Choupay, champion d'exception qui possédait un balancier extraordinaire qui lui a permis d'être le meilleur tireur au monde pendant 10 ans.
Même si il frappe un peu moins de boules aujourd’hui, il restera dans la mémoire de tous les boulistes, comme un tireur de boules hors norme.
Mais ne cédons pas à la morosité !
Rien n'est perdu et en alliant entrainement et réflexion, vous pourrez toujours trouver le moyen de pallier à la baisse de vos capacités physiques.
Voilà de quoi rester positif, même si l'on rencontre parfois de longs moments de doute et qu'il faut réussir à les accepter pour les traverser et rebondir sans laisser place au découragement.
QUELQUES RECOMMANDATIONS :
- Avec l’âge, il faut privilégier la régularité de l’entrainement. Il vaut beaucoup mieux s’entrainer un peu tous les jours en vue d’une échéance que de se coltiner des séances interminables. Une petite heure, échauffement compris me semble largement suffisant.
- De plus, comme il n’est plus question de lancer des boules pendant des heures, il vaut beaucoup mieux cibler la qualité à la quantité. De toute façon si vous ne le faites pas, votre corps saura vous le rappeler.
- Travailler dans une recherche de qualité implique naturellement de se concentrer sur le tir plein fer. Pour cela on pourra frapper des boules derrière une poutre ou tirer sur une plaque en caoutchouc. J’apprécie tout particulièrement le « tir sur la boule enterrée » (nous reverrons cela aussi dans une autre publication).
(Tir à la boule jumelle ; Tir à la sautée ; Tir d’une boule placée derrière un bouchon et un peu de tir au but, car cela fatigue beaucoup nerveusement).
- Mais le plus important à un âge avancé, c’est bien la préparation physique. Apres vous être échauffé, il vous faudra faire tous les jours des exercices d’étirement. Pour rester efficace en compétition, il faut des jambes. Des que vous ne tiendrez plus fermement sur vos quilles, la compétition sera finie pour vous. Vous vous effondrerez au sens propre comme au sens figuré, c’est inéluctable. Vous pourrez construire vos séances à partir de séries de squats à vide, de séries de fentes avant et suivant votre gout, de séances de marche ou de petites sorties à vélo. De mon point de vue, entretenir sa souplesse, sa musculature et son endurance sont des choses qui me semblent bien plus primordiales que de lancer un grand nombre de boules.
- La gestion d'un tir régulier demande une bonne préparation mentale.
Il faut cultiver le laisser aller, le laisser faire.
Votre geste étant automatisé, il n'est plus question de réfléchir à quoique ce soit. Si le moindre doute survient, sortez du rond, prenez deux courtes inspirations par le nez et soufflez lentement.
Répétez la séquence une fois si nécessaire.
Aucune idée ne doit venir vous parasiter au moment du lancer.
Sinon, c'est l'échec!!
C'est pourquoi dans cette discipline ou le relâchement et la concentration sont nécessaires, ne vous étonnez pas de mal jouer si vous rencontrez par ailleurs des difficultés objectives dans votre vie de tous les jours.
Les ruminations de l'esprit affectent fortement le rendement dans les sports d'adresse et se traduisent par des symptômes au niveau du corps.
Des douleurs cervicales, pouvant engendrer des maux de tête.
Des tensions musculaires au niveau dorsal, entre les deux omoplates.
Celles-ci peuvent gêner la respiration et rendre moins efficace l’oxygénation des muscles renforçant par la même ces contractures.
Ces tensions freinent le bras et limitent la vitesse du bras!!
Or le bon timing est la condition impérative d'un tir réussi !!
Le diaphragme joue ici un rôle fondamental et son excès de tension conduit rapidement à un état d'épuisement.
C'est ici que les diverses méthodes de relaxation trouvent leur place dans la préparation du sportif.
Pour les limiter, il faut pratiquer des exercices respiratoires pour permettre au corps de se détendre.
Il faut pratiquer en compétition des exercices d'étirements pour faciliter la récupération et prévenir les coups de fatigue.
J’espère que vous serez séduit par cette longue publication.
Vous trouverez dans mon ouvrage : « PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! », un tas de choses vous permettant de construire votre progression à tous les nivaux.
Vous le trouverez sur mon blog : http://www.blogpetanque.com.passiondujeu , chez Cultura et à la FNAC.
Amicalement, Frédéric NACHIN.
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