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« LE POINT, BASE D’UN JEU SOLIDE !! »
Nous n’insisterons jamais assez sur l’importance du point à la pétanque.
Certains affirment qu’il aurait une moindre importance du fait du grand nombre de jeux artificiels sur lesquels nous évoluons dans les Nationaux.
Ce n'est pas tout à fait vrai.
Mon camarade Pierre Fieux, rappelait à juste titre, que les rongeurs de bouchon ont encore un bel avenir.
En effet, dès que le port est suffisamment long, les moyennes de tir baissent et les carreaux sont moins nombreux.
Lorsque vous jouerez contre une triplette qui possède deux solides pointeurs, vous apprendraient vite à vos dépens que les choses peuvent sérieusement se compliquer.
Il m’est arrivé d’entendre des joueurs dire à leurs adversaires : « Oui, mais ils ne font pas le jeu ».
La raison en était que malgré un feu nourri, ils ne parvenaient pas à prendre l’ascendant sur eux, car ceux-ci n’avaient de cesse de s’enrouler autour du but.
Ces équipes qui ne cessent de tirer, finissent par s'essouffler devant la constance des reprises de l'adversaire.
Il ne faut pas oublier que même en frappant bien, on ne fait pas que des carreaux.
Et au fil des mènes, lorsque l'on frappe constamment pour détruire, il vient un moment où la machine se grippe.
Cette contrariété à ne pouvoir imposer leur jeu finit par les faire plier et la cadence de leurs frappes s'affaisse.
S’ils veulent essayer d’inverser le cours des choses, ils seront contraints de procéder à des ajustements tactiques.
Ils devront sans doute tirer pour défendre un point correct.
Mais faut-il encore le placer ce joli point !!
Bien pointer ne s'invente pas le jour de la compétition.
Le point nécessite de maitriser un grand nombre de techniques de lancers.
Devenir un pointeur régulier nécessite beaucoup de travail et d’application.
De plus, le bon pointeur parvient après quelques boules jouées à s’approprier le terrain.
Il le sent, il le respire.
Il appréhende la réponse de sa boule dans la donnée.
Il visualise la trajectoire de sa boule de son point d’impact à son point d’arrivée.
C’est un travail d’artiste.
La régularité au point est bien la tâche la plus exigeante.
Cela doit donner à réfléchir à ces pratiquants qui renâclent à se perfectionner au point et qui trépignent sur le terrain des qu’ils voient une boule s’approcher du bouchon.
Tous les grands joueurs de Pétanque ont une solide maitrise du point.
S'il fallait ne citer qu' un seul exemple parmi tant d'autres je parlerais de Philippe Suchaud.
C'est un tireur d'exception depuis de longues années.
A ces débuts, il pointait de façon un peu aléatoire.
Et bien observez-le aujourd'hui.
Il n'en perd plus souvent.
Voilà, sans doute, la morale de cette histoire.
Alors qu’en pensez-vous ?
Je vous souhaite une bonne lecture de cet article et vous encourage à persuader les débutants de devenir très solides au point, même si la tâche sera rude avec les jeunes.
La lecture de: « Pétanque, quand tu nous tiens! », vous apportera beaucoup d'éléments indispensables à une bonne compréhension du jeu ».
Vous pourrez acquérir cet ouvrage sur le site :
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu,
http://www.cultura.com/
https://www.fnac.com/,
Merci à vous tous pour votre fidélité.
A bientôt.
Frédéric.
Nous n’insisterons jamais assez sur l’importance du point à la pétanque.
Certains affirment qu’il aurait une moindre importance du fait du grand nombre de jeux artificiels sur lesquels nous évoluons dans les Nationaux.
Ce n'est pas tout à fait vrai.
Mon camarade Pierre Fieux, rappelait à juste titre, que les rongeurs de bouchon ont encore un bel avenir.
En effet, dès que le port est suffisamment long, les moyennes de tir baissent et les carreaux sont moins nombreux.
Lorsque vous jouerez contre une triplette qui possède deux solides pointeurs, vous apprendraient vite à vos dépens que les choses peuvent sérieusement se compliquer.
Il m’est arrivé d’entendre des joueurs dire à leurs adversaires : « Oui, mais ils ne font pas le jeu ».
La raison en était que malgré un feu nourri, ils ne parvenaient pas à prendre l’ascendant sur eux, car ceux-ci n’avaient de cesse de s’enrouler autour du but.
Ces équipes qui ne cessent de tirer, finissent par s'essouffler devant la constance des reprises de l'adversaire.
Il ne faut pas oublier que même en frappant bien, on ne fait pas que des carreaux.
Et au fil des mènes, lorsque l'on frappe constamment pour détruire, il vient un moment où la machine se grippe.
Cette contrariété à ne pouvoir imposer leur jeu finit par les faire plier et la cadence de leurs frappes s'affaisse.
S’ils veulent essayer d’inverser le cours des choses, ils seront contraints de procéder à des ajustements tactiques.
Ils devront sans doute tirer pour défendre un point correct.
Mais faut-il encore le placer ce joli point !!
Bien pointer ne s'invente pas le jour de la compétition.
Le point nécessite de maitriser un grand nombre de techniques de lancers.
Devenir un pointeur régulier nécessite beaucoup de travail et d’application.
De plus, le bon pointeur parvient après quelques boules jouées à s’approprier le terrain.
Il le sent, il le respire.
Il appréhende la réponse de sa boule dans la donnée.
Il visualise la trajectoire de sa boule de son point d’impact à son point d’arrivée.
C’est un travail d’artiste.
La régularité au point est bien la tâche la plus exigeante.
Cela doit donner à réfléchir à ces pratiquants qui renâclent à se perfectionner au point et qui trépignent sur le terrain des qu’ils voient une boule s’approcher du bouchon.
Tous les grands joueurs de Pétanque ont une solide maitrise du point.
S'il fallait ne citer qu' un seul exemple parmi tant d'autres je parlerais de Philippe Suchaud.
C'est un tireur d'exception depuis de longues années.
A ces débuts, il pointait de façon un peu aléatoire.
Et bien observez-le aujourd'hui.
Il n'en perd plus souvent.
Voilà, sans doute, la morale de cette histoire.
Alors qu’en pensez-vous ?
Je vous souhaite une bonne lecture de cet article et vous encourage à persuader les débutants de devenir très solides au point, même si la tâche sera rude avec les jeunes.
La lecture de: « Pétanque, quand tu nous tiens! », vous apportera beaucoup d'éléments indispensables à une bonne compréhension du jeu ».
Vous pourrez acquérir cet ouvrage sur le site :
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu,
http://www.cultura.com/
https://www.fnac.com/,
Merci à vous tous pour votre fidélité.
A bientôt.
Frédéric.
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Rédigé par Frederic Nachin le Vendredi 28 Juin 2019 à 10:42
" TENTATIVE DE CORRECTION "
« LE COUP DE MAIN- VOLET N°3 »
TENTATIVE DE CORRECTION DU COUP DE MAIN.
Nous arrivons maintenant aux conseils que l'on peut donner aux joueurs désireux de corriger leur coup de main.
C’est un défaut difficile à combattre, mais je vais essayer de vous fournir quelques conseils qui peuvent s’avérer utiles.
1°) la personne qui possède un coup de main prononcée aura peut-être intérêt à augmenter le diamètre de ses boules d'une ou deux tailles et à ne pas jouer trop lourd (700gr maxi).
2°) De plus, elle devra impérativement travailler sa prise d'élan.
Si le balancier manque d'amplitude, alors on compensera sans en avoir conscience en forçant avec son poignet. C’est ainsi que la plupart des coups de main s’acquièrent.
3°) Si cette prise lui convient, elle pourra garder le pouce accolé aux doigts sans crispation. Mais le plus important est de libérer la boule d’un seul coup en écartant bien les doigts.
Au moment où la boule s'échappe, vous devez voir votre main à l’horizontale par devant vous. Ainsi, vous pouvez contrôler de visu la position de votre main et peu à peu la corriger.
Je vous propose maintenant trois éducatifs pour tenter de combattre le coup de main. Avant cela, parlons un peu de la tenue de la boule.
Pour travailler ces exercices, il peut être utile de revoir votre tenue de boule.
La boule doit être placée dans le creux de la main et tenu sans crispation.
Ne la mettez pas trop en arrière de la main vers votre poignet, sous peine d’avoir du mal à la libérer.
Ne la placez au bout des doigts car vous risquez d’en perdre le contrôle au moment du lâcher et de la tournicoter dans tous les sens.
Educatif N°1 : pour essayer de corriger ce défaut, on pourra effectuer des lancers, de plus en plus loin en veillant à bien ouvrir la main et en bloquant le coude, bras bien tendu. En effet, il n’est pas facile de sortir la boule droite en ayant le bras plié en « Aile de poulet ».
Cet exercice que personne ne pratique est utile pour tout.
En particulier il permet d’acquérir de la puissance (Force fois Vitesse) et vous permettra de progresser notamment au tir.
Educatif N°2 : L’idéal est de pratiquer cet exercice sur un terrain d’entrainement sablé, pas trop épais.
Placez deux chevrons pour matérialiser un couloir de jeu de largeur 0,5 mètres. Placez le bouchon à un mètre du dispositif dans l'axe du couloir.
Faites des cercles de 7 mètres à 10 mètres.
A vous de jouer.
Lancer votre boule dans le couloir.
Elle doit conserver une trajectoire rectiligne.
Dans le cas d’un coup de main prononcé, votre boule viendra heurter l’un des deux chevrons. Ne vous découragez pas et répétez l'exercice en essayant à chaque fois d’améliorer l’un des paramètres de votre lancer :
- La prise d’élan
- Le placement de la boule dans votre main
- La sortie de main
- Le relâchement
A l’instant où la boule s’échappe par le bout de vos doigts, vous devez voir votre index et votre majeur pointé vers la donnée que vous aurez choisi.
Ceux sont les doigts directeurs.
Educatif N°3 :
Une méthode très efficace pour corriger son coup de main est d'apprendre à travailler l'effet contraire à celui que l'on possède naturellement.
Pour cela, on va travailler au départ avec la forme la plus simple de lancer, le point roulé en position assise ou debout pour ceux qui le maitrisent.
Ce n'est pas un exercice facile.
Il faudra beaucoup de temps à certains pour y arriver et là bien sur la présence d'un éducateur aiguisé (denrée rare) ou un partenaire d'entrainement sera très utile.
On peut naturellement exécuter cet exercice en demi-portée et en portée. Mais la réalisation de l’exercice devient alors plus délicate.
Elle réclame une grande aisance, une trés bonne coordination et une facilité que tous les pratiquants n’atteindront pas.
On procède de la même façon pour corriger un coup de main de droite à gauche. Sauf que pour un droitier, le geste est beaucoup plus difficile techniquement.
Essayez vous le comprendrez vite !
Pour travailler ce coup de main, le droitier doit imprimer un effet de gauche à droite. Pour cela il faut combiner, une pression du pouce sur la boule avec un déroulé extérieur de la main et une action des doigts pour faire tourner la boule.
Mais rien n’est impossible, mais il faut « bosser ».
Bon courage.
Voilà, j'espère vous avoir éclairé sur ce sujet.
Retrouvez moi dans: " PÉTANQUE, quand tu nous tiens!", un ouvrage incontournable aux dires des lecteurs.
Avec mes amitiés sportives,
Frédéric NACHIN
TENTATIVE DE CORRECTION DU COUP DE MAIN.
Nous arrivons maintenant aux conseils que l'on peut donner aux joueurs désireux de corriger leur coup de main.
C’est un défaut difficile à combattre, mais je vais essayer de vous fournir quelques conseils qui peuvent s’avérer utiles.
1°) la personne qui possède un coup de main prononcée aura peut-être intérêt à augmenter le diamètre de ses boules d'une ou deux tailles et à ne pas jouer trop lourd (700gr maxi).
2°) De plus, elle devra impérativement travailler sa prise d'élan.
Si le balancier manque d'amplitude, alors on compensera sans en avoir conscience en forçant avec son poignet. C’est ainsi que la plupart des coups de main s’acquièrent.
3°) Si cette prise lui convient, elle pourra garder le pouce accolé aux doigts sans crispation. Mais le plus important est de libérer la boule d’un seul coup en écartant bien les doigts.
Au moment où la boule s'échappe, vous devez voir votre main à l’horizontale par devant vous. Ainsi, vous pouvez contrôler de visu la position de votre main et peu à peu la corriger.
Je vous propose maintenant trois éducatifs pour tenter de combattre le coup de main. Avant cela, parlons un peu de la tenue de la boule.
Pour travailler ces exercices, il peut être utile de revoir votre tenue de boule.
La boule doit être placée dans le creux de la main et tenu sans crispation.
Ne la mettez pas trop en arrière de la main vers votre poignet, sous peine d’avoir du mal à la libérer.
Ne la placez au bout des doigts car vous risquez d’en perdre le contrôle au moment du lâcher et de la tournicoter dans tous les sens.
Educatif N°1 : pour essayer de corriger ce défaut, on pourra effectuer des lancers, de plus en plus loin en veillant à bien ouvrir la main et en bloquant le coude, bras bien tendu. En effet, il n’est pas facile de sortir la boule droite en ayant le bras plié en « Aile de poulet ».
Cet exercice que personne ne pratique est utile pour tout.
En particulier il permet d’acquérir de la puissance (Force fois Vitesse) et vous permettra de progresser notamment au tir.
Educatif N°2 : L’idéal est de pratiquer cet exercice sur un terrain d’entrainement sablé, pas trop épais.
Placez deux chevrons pour matérialiser un couloir de jeu de largeur 0,5 mètres. Placez le bouchon à un mètre du dispositif dans l'axe du couloir.
Faites des cercles de 7 mètres à 10 mètres.
A vous de jouer.
Lancer votre boule dans le couloir.
Elle doit conserver une trajectoire rectiligne.
Dans le cas d’un coup de main prononcé, votre boule viendra heurter l’un des deux chevrons. Ne vous découragez pas et répétez l'exercice en essayant à chaque fois d’améliorer l’un des paramètres de votre lancer :
- La prise d’élan
- Le placement de la boule dans votre main
- La sortie de main
- Le relâchement
A l’instant où la boule s’échappe par le bout de vos doigts, vous devez voir votre index et votre majeur pointé vers la donnée que vous aurez choisi.
Ceux sont les doigts directeurs.
Educatif N°3 :
Une méthode très efficace pour corriger son coup de main est d'apprendre à travailler l'effet contraire à celui que l'on possède naturellement.
Pour cela, on va travailler au départ avec la forme la plus simple de lancer, le point roulé en position assise ou debout pour ceux qui le maitrisent.
- On place son but et on trace des cercles de lancement comme précédemment.
- On place un chevron ou une traverse sur la trajectoire que l’on utilise quand on joue avec son coup de main. L’extrémité du bout de bois doit se trouver à environ un mètre du bouchon.
- Si on possède un coup de main de gauche à droite, alors on va travailler l'effet de droite à gauche.
- On se place en position assise ou debout, bien équilibrée sur ces cuisses.
- On tient la boule avec les doigts légèrement écartés, la main dans un plan horizontal, la paume vers le haut.
- On laisse ensuite retomber le bras en enroulant la boule dans sa main et ses doigts. (Il ne s’agit pas d’aller se gratter l’omoplate opposée comme certains contorsionnistes le font en jouant aux boules).
- Puis on propulse le bras par devant soi. A la fin du mouvement, on relève le pouce vers le haut en imprimant à l’aide des doigts un effet rotatoire à la boule. Si le mouvement est correctement exécuté, on observera qu’à l'endroit où la boule percute le sol, elle adopte une trajectoire droite-gauche.
Ce n'est pas un exercice facile.
Il faudra beaucoup de temps à certains pour y arriver et là bien sur la présence d'un éducateur aiguisé (denrée rare) ou un partenaire d'entrainement sera très utile.
On peut naturellement exécuter cet exercice en demi-portée et en portée. Mais la réalisation de l’exercice devient alors plus délicate.
Elle réclame une grande aisance, une trés bonne coordination et une facilité que tous les pratiquants n’atteindront pas.
On procède de la même façon pour corriger un coup de main de droite à gauche. Sauf que pour un droitier, le geste est beaucoup plus difficile techniquement.
Essayez vous le comprendrez vite !
Pour travailler ce coup de main, le droitier doit imprimer un effet de gauche à droite. Pour cela il faut combiner, une pression du pouce sur la boule avec un déroulé extérieur de la main et une action des doigts pour faire tourner la boule.
Mais rien n’est impossible, mais il faut « bosser ».
Bon courage.
Voilà, j'espère vous avoir éclairé sur ce sujet.
Retrouvez moi dans: " PÉTANQUE, quand tu nous tiens!", un ouvrage incontournable aux dires des lecteurs.
Avec mes amitiés sportives,
Frédéric NACHIN
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