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" Il faut beaucoup de conviction pour faire passer ce message "
LE POINT, LE POINT…….TOUJOURS LE POINT.
(Commentez !!!)
On n'insistera jamais assez sur l'importance du point à la pétanque.
A la pétanque c’est le point qui met la pression sur l’équipe adverse!!
C’est lui qui fait avancer les parties lorsque l'on rajoute des points en fin de mène, quand l'adversaire n'a plus de boules en main.
Ces fameux points dits " de rajoute " font parfois cruellement défaut en fin de partie.
Quand la mène est perdue et que l'on ne peut plus tirer pour détruire, il faut pouvoir placer astucieusement des boules afin de limiter la marque.Celles-ci obligeant souvent l'adversaire à tenter des tirs difficiles pour ouvrir le jeu.
Cependant quand vous entendez parler les Pétanqueurs, ils n'ont souvent à la bouche que le tir.
Aux yeux de certains la pratique du point serait moins noble que celle du tir.
Battons en brèche cette idée fausse !!!
Le point nécessite beaucoup plus de compétences techniques que le tir.
Il faut pouvoir maitriser tous les types de lancers tout en combinant les différents effets.
Ce n’est pas une mince affaire que d'y parvenir!!
Il est vrai qu’un bon frappeur de boules peut compenser la défaillance de son pointeur sur quelques mènes, voir sur une partie. Mais on ne traversera jamais un concours avec une insuffisance durable au point de tête.
De nos jours, vous verrez que les jeunes joueurs préfèrent se monter en doublette avec deux tireurs ( pas toujours deux frappeurs).
A mon avis, ils ont une vision erronée du jeu de boules.
Ils parviendront rarement dans cette formation à vaincre une doublette composée d’un solide pointeur de tête avec un bon frappeur de boules.
Pour ceux qui ont vu Christian Fazzino évoluer avec Daniel Voisin, ils devraient s'en convaincre.
Certains prétendent que dans les jeux artificiels que l'on nous propose, son importance serait moindre. C’est un peu vrai, mais dès que le port est suffisamment long, les moyennes de tir baissent et les carreaux sont moins nombreux. Alors, quand vous jouerez contre une triplette qui possède deux solides pointeurs, vous verrez que les choses vont se compliquer assez rapidement si vous ne défendez que des points médiocres.
Beaucoup de pratiquants ne voient que par leurs carreaux, ce qu'ils réalisent et ce dont ils rêvent.
J’ai envie de leur dire : « Compter déjà vos trous avant de me parler de vos carreaux » !
Je souhaite que cette publication donne matière à réfléchir à tous ces pratiquants qui pensent que le tir est l’arme absolue, à tous ceux qui renâclent à se perfectionner au point et qui trépignent d’impatience pour aller tirer dès qu'il voit une boule s'approcher du bouchon.
Lorsqu’on ne fait pas preuve d'une bonne moyenne au tir, à quoi sert-on dans une équipe si par ailleurs on n'a pas une maitrise suffisante du point !!!
Voilà, sans doute, la morale de cette histoire!!!
RETROUVEZ-MOI DANS LE LIVRE : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur le site. Avec mes amitiés sportives.
Frédéric.
" EPISODE N°2 "
PAR L’AUTEUR DE : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! »
L’ART DU POINT
EPISODE N°2(commentez !!!)
Si le tir est souvent synonyme d’adresse, de jeunesse et d’inlassables répétitions, le point est sans doute la technique la plus difficile à maitriser.
Les gestes y sont d’une infinie variété et demande une parfaite lecture du terrain. Il faut de plus s’adapter rapidement à la surface sur laquelle on évolue.
Le point se pratique debout ou assis. On peut rouler la boule avec ou sans effet, la porter ou la jouer en demi-portée : « le jeu dit passe-partout ».
Il faut repérer les bosses, les devers et les obstacles avant d’envoyer sa boule.
Il faut savoir maitriser les effets.
Il faut savoir porter boule en l'air en feuille morte ou la propulser avec un fort effet rétro suivant le but recherché ou la nature du terrain.
Le point est un art en raison de la multiplicité des trajectoires qu'il offre au pratiquant.
Quand vous aurez une reprise à effectuer, vous aurez souvent plusieurs possibilités pour jouer votre boule. Il vous appartiendra de trouver la meilleure façon de placer pour tenter de gêner l’adversaire. Hormis certains champions et joueurs émérites, peu de pratiquants pensent à ce genre de choses. Le jeu d’une boule porte en lui une part de tactique.
Un exemple classique de choix est le suivant :
« Votre première boule a été frappée et l’adversaire à réalisé un palet à 0,6 mètres sur le droite du bouchon. Systématiquement vous chercherez à reprendre le point entre le bouchon et le palet de l’adversaire en arrière du le but ».
Certains de vous trouveront peut-être cela évident !
Eh bien observez donc le jeu dans sa réalité !
Vous verrez que ce sont des automatismes que beaucoup ne maitrisent pas !
Combien de fois ai-je voulu conseiller un partenaire pour lui permettre d'assurer une reprise importante, afin d'éviter d'encaisser une grosse mène.
Souvent j’ai obtenu comme seule réponse:
« Mais moi, je ne peux pas la jouer comme toi ».
« Ce n’est pas à ma main ».
C'est là, que mon partenaire n'écoutant pas le conseil et voulant prouver son adresse, la lançait au ciel en prenant des risques inconsidérés.
Résultat des courses, la boule hors jeu, une frappe à trois laissée à l’adversaire et une mène de quatre encaissée.
Cela ne vous rappelle rien !!!
Je me souviens de la réflexion d'un grand joueur Parisien: « Pedro Martinez », que j'ai rencontré Porte d’Auteuil. Il se moquait volontiers de ces joueurs voulant à tout prix porter leurs boules pour épater la galerie et leur disait : « Quand on ne peut plus les croquer, on les suce ».
Il exprimait par cette boutade, que lorsqu’on n’est pas apte à porter les boules avec la précision requise ou qu’il y a danger à le faire, alors on les roule afin de les assurer.
Comme j'ai déjà pu le dire, l'évolution des terrains a fait que beaucoup de pratiquants se retrouvent en capacité de bousculer quelques boules.
Il y a une vingtaine d'années, lorsque nous jouions dans des chemins caillouteux, sur la place d'un village, dans le mastic sous les arbres, ces joueurs n'auraient même pas osé s'aventurer au tir par peur du ridicule.
J'espère vous avoir convaincu de l'importance primordiale du point et de sa beauté. Je vous souhaite une agréable lecture.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN.
L’ART DU POINT
EPISODE N°2(commentez !!!)
Si le tir est souvent synonyme d’adresse, de jeunesse et d’inlassables répétitions, le point est sans doute la technique la plus difficile à maitriser.
Les gestes y sont d’une infinie variété et demande une parfaite lecture du terrain. Il faut de plus s’adapter rapidement à la surface sur laquelle on évolue.
Le point se pratique debout ou assis. On peut rouler la boule avec ou sans effet, la porter ou la jouer en demi-portée : « le jeu dit passe-partout ».
Il faut repérer les bosses, les devers et les obstacles avant d’envoyer sa boule.
Il faut savoir maitriser les effets.
Il faut savoir porter boule en l'air en feuille morte ou la propulser avec un fort effet rétro suivant le but recherché ou la nature du terrain.
Le point est un art en raison de la multiplicité des trajectoires qu'il offre au pratiquant.
Quand vous aurez une reprise à effectuer, vous aurez souvent plusieurs possibilités pour jouer votre boule. Il vous appartiendra de trouver la meilleure façon de placer pour tenter de gêner l’adversaire. Hormis certains champions et joueurs émérites, peu de pratiquants pensent à ce genre de choses. Le jeu d’une boule porte en lui une part de tactique.
Un exemple classique de choix est le suivant :
« Votre première boule a été frappée et l’adversaire à réalisé un palet à 0,6 mètres sur le droite du bouchon. Systématiquement vous chercherez à reprendre le point entre le bouchon et le palet de l’adversaire en arrière du le but ».
Certains de vous trouveront peut-être cela évident !
Eh bien observez donc le jeu dans sa réalité !
Vous verrez que ce sont des automatismes que beaucoup ne maitrisent pas !
Combien de fois ai-je voulu conseiller un partenaire pour lui permettre d'assurer une reprise importante, afin d'éviter d'encaisser une grosse mène.
Souvent j’ai obtenu comme seule réponse:
« Mais moi, je ne peux pas la jouer comme toi ».
« Ce n’est pas à ma main ».
C'est là, que mon partenaire n'écoutant pas le conseil et voulant prouver son adresse, la lançait au ciel en prenant des risques inconsidérés.
Résultat des courses, la boule hors jeu, une frappe à trois laissée à l’adversaire et une mène de quatre encaissée.
Cela ne vous rappelle rien !!!
Je me souviens de la réflexion d'un grand joueur Parisien: « Pedro Martinez », que j'ai rencontré Porte d’Auteuil. Il se moquait volontiers de ces joueurs voulant à tout prix porter leurs boules pour épater la galerie et leur disait : « Quand on ne peut plus les croquer, on les suce ».
Il exprimait par cette boutade, que lorsqu’on n’est pas apte à porter les boules avec la précision requise ou qu’il y a danger à le faire, alors on les roule afin de les assurer.
Comme j'ai déjà pu le dire, l'évolution des terrains a fait que beaucoup de pratiquants se retrouvent en capacité de bousculer quelques boules.
Il y a une vingtaine d'années, lorsque nous jouions dans des chemins caillouteux, sur la place d'un village, dans le mastic sous les arbres, ces joueurs n'auraient même pas osé s'aventurer au tir par peur du ridicule.
J'espère vous avoir convaincu de l'importance primordiale du point et de sa beauté. Je vous souhaite une agréable lecture.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN.
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