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" Essentiel - nouvel article "
FREDERIC NACHIN PRESENTE : « ÊTRE PERFORMANT AU TIR »
(Nouvel article !! Commentez !!!)
Cet article fait partie d’une rubrique qui traite du tir à la Pétanque.
Je m’efforce de dégager dans cette étude, l'ensemble des qualités qui font que l'on est apte à assurer le poste de tireur de tête dans une équipe.
Comme le disait à juste titre, le grand Marco Foyot dans son livre: « PETANQUE »
« Il n'y a pas de plus redoutables fléaux sur les terrains que les joueurs qui se croient tireurs, s'obstinent à revendiquer le tir et ne frappent que le vent ».
Il convient pour traiter de cela de distinguer le jeu en triplette de celui en doublette.
Nous verrons en effet que les choses sont quelque peu différentes.
1°) Etude comparée du tir en doublette et en triplette.
Beaucoup de pratiquants préfèrent jouer avec trois boules qu’avec deux.
Pour ma part j'ai une préférence pour la triplette qui constitue à mes yeux le jeu "Royal".
Manquer une boule sur trois en doublette revient à faire une moyenne de 67%, alors que si vous ne frappez qu’une boule sur deux en triplette, vous tombez à 50%, ce qui est très insuffisant.
Jouer avec trois boules présente donc pour certains joueurs un avantage psychologique.
Les joueurs de niveau modeste ne s'en cachent pas et préfèrent souvent évoluer en doublette.
En triplette, le tireur qui manque sa cible à la première tentative a l’interdiction de « manquer double » (expression consacrée du langage boulistique).
Dans cette situation, la pression monte !
Elle monte d'autant plus lors des phases cruciales de jeu et notamment en fin de partie.
Le défi n’est plus le même !
Il faut éviter de « manquer double », sous peine de mettre son équipe en grande difficulté.
Tous les joueurs chevronnés connaissent cet enjeu.
Il est indispensable de s'y préparer mentalement, en particulier en travaillant cette capacité à l'oubli.
Il faut savoir se replacer au présent, le passé est derrière nous.
Le tireur débutant, redoutant de manquer une seconde fois, échoue souvent à sa seconde tentative et laisse alors ses coéquipiers dans la « panade ».
2°) Le tir en triplette.
En triplette, il peut-être plus difficile de conserver la cadence.
Or, la cadence est synonyme du maintien de la vitesse de bras qui est l’un des paramètres essentiels de la réussite au tir.
C’est pourquoi, quand le jeu exige que le tireur de tête pointe quelques boules, il lui est alors plus difficile de rester régulier.
A ce moment je recommanderai deux choses:
a°) En triplette, le tireur doit pouvoir s’abstraire de la direction du jeu pour rester concentré sur la frappe des boules.
Cette difficulté à se laisser diriger peut être préjudiciable à l’efficacité du tireur.
Chacun de nous connait bien le phénomène suivant.
Si au moment d’aller au rond, des questions viennent vous perturber l'esprit, alors vous compromettez sérieusement vos chances de réussite.
C'est pourquoi, en cas de doute, je vous conseille de ressortir du rond afin d'aller revoir la boule à frapper.
Ce petit temps vous permettra d'effectuer quelques respirations apaisantes et vous recentrera sur l'action à mener.
Ainsi vous serez dans les meilleures conditions de réussite.
Pour ma part c'est en fonctionnant ainsi que j'ai réalisé mes meilleures moyennes en triplette.
b°) Sur le plan tactique, il faut mener le jeu de sorte que le tireur n'est à pointer que le moins possible de boules.
4°) Le tir en doublette.
Il est, à mon avis, un peu moins exigeant.
Le fait de pouvoir tirer trois boules par mène, permet une fois réglé, de faire preuve d’une bonne cadence de frappes.
De plus quand l'équipe est bien rodée, un seul regard avec son partenaire, permet de décider du coup à jouer.
Et ça c'est le top!!
CONCLUSION:
J'insisterai à nouveau sur le fait que l'adresse ne représente qu'une part de la performance au tir. J’affirme dans l'ouvrage « Pétanque, quand tu nous tiens ! », que le tir est surtout un exercice mental.
Roger « Capeau », baptisé par ses pairs : « Le gentleman des boules », m'avait dit lors de notre première rencontre:
« Tu sais petit, il y a des milliers de joueurs qui tirent aussi bien que moi en France ».
Mais sans le dire, vu qu’il était d'une infinie modestie, il m'avait fait comprendre que dans les phases délicates, quand on a l'opportunité de gagner ou que l'on doit frapper une boule pour ne pas perdre, alors ils étaient un peu moins nombreux !
A la Pétanque, c’est le mental qui fait la différence. Il faut posséder un haut niveau de confiance en soi et beaucoup de sérénité, pour assumer le rôle de tireur de tête.
Vous trouverez dans: " PETANQUE, quand tu nous tiens! ", tout un tas de choses passionnantes sur ce sujet, qu'il en soit de la technique ou de l'importance du mental.
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/
https://www.cultura.com/
https://www.fnac.com/
Mes amitiés sportives à tous
Frédéric NACHIN
(Nouvel article !! Commentez !!!)
Cet article fait partie d’une rubrique qui traite du tir à la Pétanque.
Je m’efforce de dégager dans cette étude, l'ensemble des qualités qui font que l'on est apte à assurer le poste de tireur de tête dans une équipe.
Comme le disait à juste titre, le grand Marco Foyot dans son livre: « PETANQUE »
« Il n'y a pas de plus redoutables fléaux sur les terrains que les joueurs qui se croient tireurs, s'obstinent à revendiquer le tir et ne frappent que le vent ».
Il convient pour traiter de cela de distinguer le jeu en triplette de celui en doublette.
Nous verrons en effet que les choses sont quelque peu différentes.
1°) Etude comparée du tir en doublette et en triplette.
Beaucoup de pratiquants préfèrent jouer avec trois boules qu’avec deux.
Pour ma part j'ai une préférence pour la triplette qui constitue à mes yeux le jeu "Royal".
Manquer une boule sur trois en doublette revient à faire une moyenne de 67%, alors que si vous ne frappez qu’une boule sur deux en triplette, vous tombez à 50%, ce qui est très insuffisant.
Jouer avec trois boules présente donc pour certains joueurs un avantage psychologique.
Les joueurs de niveau modeste ne s'en cachent pas et préfèrent souvent évoluer en doublette.
En triplette, le tireur qui manque sa cible à la première tentative a l’interdiction de « manquer double » (expression consacrée du langage boulistique).
Dans cette situation, la pression monte !
Elle monte d'autant plus lors des phases cruciales de jeu et notamment en fin de partie.
Le défi n’est plus le même !
Il faut éviter de « manquer double », sous peine de mettre son équipe en grande difficulté.
Tous les joueurs chevronnés connaissent cet enjeu.
Il est indispensable de s'y préparer mentalement, en particulier en travaillant cette capacité à l'oubli.
Il faut savoir se replacer au présent, le passé est derrière nous.
Le tireur débutant, redoutant de manquer une seconde fois, échoue souvent à sa seconde tentative et laisse alors ses coéquipiers dans la « panade ».
2°) Le tir en triplette.
En triplette, il peut-être plus difficile de conserver la cadence.
Or, la cadence est synonyme du maintien de la vitesse de bras qui est l’un des paramètres essentiels de la réussite au tir.
C’est pourquoi, quand le jeu exige que le tireur de tête pointe quelques boules, il lui est alors plus difficile de rester régulier.
A ce moment je recommanderai deux choses:
a°) En triplette, le tireur doit pouvoir s’abstraire de la direction du jeu pour rester concentré sur la frappe des boules.
Cette difficulté à se laisser diriger peut être préjudiciable à l’efficacité du tireur.
Chacun de nous connait bien le phénomène suivant.
Si au moment d’aller au rond, des questions viennent vous perturber l'esprit, alors vous compromettez sérieusement vos chances de réussite.
C'est pourquoi, en cas de doute, je vous conseille de ressortir du rond afin d'aller revoir la boule à frapper.
Ce petit temps vous permettra d'effectuer quelques respirations apaisantes et vous recentrera sur l'action à mener.
Ainsi vous serez dans les meilleures conditions de réussite.
Pour ma part c'est en fonctionnant ainsi que j'ai réalisé mes meilleures moyennes en triplette.
b°) Sur le plan tactique, il faut mener le jeu de sorte que le tireur n'est à pointer que le moins possible de boules.
4°) Le tir en doublette.
Il est, à mon avis, un peu moins exigeant.
Le fait de pouvoir tirer trois boules par mène, permet une fois réglé, de faire preuve d’une bonne cadence de frappes.
De plus quand l'équipe est bien rodée, un seul regard avec son partenaire, permet de décider du coup à jouer.
Et ça c'est le top!!
CONCLUSION:
J'insisterai à nouveau sur le fait que l'adresse ne représente qu'une part de la performance au tir. J’affirme dans l'ouvrage « Pétanque, quand tu nous tiens ! », que le tir est surtout un exercice mental.
Roger « Capeau », baptisé par ses pairs : « Le gentleman des boules », m'avait dit lors de notre première rencontre:
« Tu sais petit, il y a des milliers de joueurs qui tirent aussi bien que moi en France ».
Mais sans le dire, vu qu’il était d'une infinie modestie, il m'avait fait comprendre que dans les phases délicates, quand on a l'opportunité de gagner ou que l'on doit frapper une boule pour ne pas perdre, alors ils étaient un peu moins nombreux !
A la Pétanque, c’est le mental qui fait la différence. Il faut posséder un haut niveau de confiance en soi et beaucoup de sérénité, pour assumer le rôle de tireur de tête.
Vous trouverez dans: " PETANQUE, quand tu nous tiens! ", tout un tas de choses passionnantes sur ce sujet, qu'il en soit de la technique ou de l'importance du mental.
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/
https://www.cultura.com/
https://www.fnac.com/
Mes amitiés sportives à tous
Frédéric NACHIN
« LE COMPLEXE DU TIR – VOLET I»
Pourquoi ce sujet !!
Lorsque l’on monte une partie de boules, revient l’éternelle question :
« Qui tire ? »
Je profite de cette publication pour rappeler qu’en équipe, on doit occuper le poste où on apporte le plus à la formation.
Etre partenaire, c’est se mettre au service d’un collectif.
Cette évidence (qui ne l’est pas pour tous) est pourtant fondamentale.
Ce n’est pas parce qu’on a des compétences au tir que l’on occupera ce poste si par ailleurs on est un pointeur régulier et complet (au sens que l’on maitrise toutes les techniques de lancer).
Je n’ai jamais compris cette querelle qui peut exister entre joueurs pour savoir lequel d’entre eux occupera le poste de tireur.
Le tir et le point sont indissociables.
Ils sont complémentaires l’un de l’autre.
Je veux aussi rappeler qu’il vaut bien mieux faire du jeu au point que d’être un tireur inconstant.
Sans doute se cache derrière tout ça un point de vue un peu machiste.
Le tireur serait l’homme, celui qui en a.
Quant au pointeur, sa représentation serait plutôt féminine.
Au point que certains joueurs ne veulent céder leur place à aucun prix, même s’ils transforment le terrain en champ de laboures.
Il y aurait donc les mauvais joueurs, incapables de toucher une boule et les bons, ceux qui frappent des boules.
Si le tir a un coté spectaculaire aux yeux des néophytes et des spectateurs, c’est sans doute parce que les gens ne se rendent pas compte de la difficulté à maitriser une boule.
Être tireur, ce n’est pas faire le barbeau devant les copains le soir après le boulot, mais c’est frapper un grand nombre de boules dans la rudesse de la compétition.
Et croyez-moi, c’est bien une autre affaire !
Alors messieurs les tireurs d’opérette, les tirailleurs, voir les tirs-ailleurs, un peu de modestie !!
Si votre adresse s’envole des que la situation est un peu tendue, changez de métier !
Certains tombent aussi dans la facilité, car pour devenir un bon pointeur, il faut des années de travail et beaucoup d’expérience.
Les techniques de point sont si variées qu’il est très difficile de toutes les maitriser.
Or pour le tir, avec de bonnes qualités d’adresse et un travail sérieux, on arrivera à attraper des boules.
Mais ne vaut-il pas mieux devenir un bon pointeur que de rester un tireur moyen ?
Voilà bien la question que beaucoup devraient se poser ?
En effet, beaucoup de joueurs ne voient que par leurs carreaux (ce qu’ils font et ce dont ils rêvent) et oublient bien vite leurs cagades!!
C'est pourquoi Je dis:
« Compter déjà vos trous avant de me parler de vos frappes » !
Le seul argument que je concède aux joueurs qui veulent briller au tir, c’ est l’évolution de la nature des terrains.
Les surfaces proposées dans un grand nombre de concours facilitent le tir et limitent un peu l’expression des pointeurs de talent, car les données ne sont pas toujours évidentes.
Ces terrains artificiels ne mettent pas en valeur la « belle Pétanque », celle que j’aime.(Ce n’est que mon point de vue).
Je souhaite que cette publication donne à réfléchir à tous ces pratiquants qui pensent que le tir est l’arme absolue, à tous ceux qui renâclent à se perfectionner au point et qui trépignent d’impatience pour aller tirer, dès qu'il voit une boule s'approcher du bouchon.
Lorsque l’on n’est pas en mesure de frapper 3 boules sur 4 à toute distance et que l’on pointe de façon aléatoire, a quoi sert-on dans une équipe !!
Voilà, sans doute, la morale de cette histoire !
« Alors dis-moi maintenant, tu tires ou tu pointes »
Je vous souhaite à tous, une bonne lecture de cette publication.
Retrouvez moi dans « Pétanque, quand tu nous tiens ! », que vous pourrez acquérir sur :
http://blogpetanque.com/passiondujeu/,
https://www.cultura.com/,
https://www.fnac.com/,
Amicalement, Frédéric NACHIN.
Pourquoi ce sujet !!
Lorsque l’on monte une partie de boules, revient l’éternelle question :
« Qui tire ? »
Je profite de cette publication pour rappeler qu’en équipe, on doit occuper le poste où on apporte le plus à la formation.
Etre partenaire, c’est se mettre au service d’un collectif.
Cette évidence (qui ne l’est pas pour tous) est pourtant fondamentale.
Ce n’est pas parce qu’on a des compétences au tir que l’on occupera ce poste si par ailleurs on est un pointeur régulier et complet (au sens que l’on maitrise toutes les techniques de lancer).
Je n’ai jamais compris cette querelle qui peut exister entre joueurs pour savoir lequel d’entre eux occupera le poste de tireur.
Le tir et le point sont indissociables.
Ils sont complémentaires l’un de l’autre.
Je veux aussi rappeler qu’il vaut bien mieux faire du jeu au point que d’être un tireur inconstant.
Sans doute se cache derrière tout ça un point de vue un peu machiste.
Le tireur serait l’homme, celui qui en a.
Quant au pointeur, sa représentation serait plutôt féminine.
Au point que certains joueurs ne veulent céder leur place à aucun prix, même s’ils transforment le terrain en champ de laboures.
Il y aurait donc les mauvais joueurs, incapables de toucher une boule et les bons, ceux qui frappent des boules.
Si le tir a un coté spectaculaire aux yeux des néophytes et des spectateurs, c’est sans doute parce que les gens ne se rendent pas compte de la difficulté à maitriser une boule.
Être tireur, ce n’est pas faire le barbeau devant les copains le soir après le boulot, mais c’est frapper un grand nombre de boules dans la rudesse de la compétition.
Et croyez-moi, c’est bien une autre affaire !
Alors messieurs les tireurs d’opérette, les tirailleurs, voir les tirs-ailleurs, un peu de modestie !!
Si votre adresse s’envole des que la situation est un peu tendue, changez de métier !
Certains tombent aussi dans la facilité, car pour devenir un bon pointeur, il faut des années de travail et beaucoup d’expérience.
Les techniques de point sont si variées qu’il est très difficile de toutes les maitriser.
Or pour le tir, avec de bonnes qualités d’adresse et un travail sérieux, on arrivera à attraper des boules.
Mais ne vaut-il pas mieux devenir un bon pointeur que de rester un tireur moyen ?
Voilà bien la question que beaucoup devraient se poser ?
En effet, beaucoup de joueurs ne voient que par leurs carreaux (ce qu’ils font et ce dont ils rêvent) et oublient bien vite leurs cagades!!
C'est pourquoi Je dis:
« Compter déjà vos trous avant de me parler de vos frappes » !
Le seul argument que je concède aux joueurs qui veulent briller au tir, c’ est l’évolution de la nature des terrains.
Les surfaces proposées dans un grand nombre de concours facilitent le tir et limitent un peu l’expression des pointeurs de talent, car les données ne sont pas toujours évidentes.
Ces terrains artificiels ne mettent pas en valeur la « belle Pétanque », celle que j’aime.(Ce n’est que mon point de vue).
Je souhaite que cette publication donne à réfléchir à tous ces pratiquants qui pensent que le tir est l’arme absolue, à tous ceux qui renâclent à se perfectionner au point et qui trépignent d’impatience pour aller tirer, dès qu'il voit une boule s'approcher du bouchon.
Lorsque l’on n’est pas en mesure de frapper 3 boules sur 4 à toute distance et que l’on pointe de façon aléatoire, a quoi sert-on dans une équipe !!
Voilà, sans doute, la morale de cette histoire !
« Alors dis-moi maintenant, tu tires ou tu pointes »
Je vous souhaite à tous, une bonne lecture de cette publication.
Retrouvez moi dans « Pétanque, quand tu nous tiens ! », que vous pourrez acquérir sur :
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Amicalement, Frédéric NACHIN.
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