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" Allez au boulot "
L’auteur de PETANQUE, quand tu nous tiens !, vous propose :
TECHNIQUES DE TIR AVANCEES – Episode 2
Nous avons revu dans le premier volet de la série les paramètres fondamentaux du tir.
Je vais maintenant vous présenter quelques exemples de séances d’entrainement.
A cette occasion, vous pourrez faire part de vos remarques et proposer des exercices, pour enrichir cette publication.
1) Adaptation neurologique : Il est fondamental de proposer des exercices qui permettent au cerveau de s’adapter aux variations de distance.
Une bonne façon de procéder, est d'éparpiller des boules entre 5 mètres et 12 mètres. Puis, on se munit d’un récipient contenant les « munitions ».
A l’époque où j’avais le courage de m’adonner à cet exercice, je posais mon sceau sur un pliant, de façon à pouvoir me saisir rapidement des boules.
Puis je me mettais à tirer les boules en respectant le mode opératoire suivant:
- Ne jamais tirer deux fois sur le même objectif, pour ne pas bénéficier de la correction.
- Tirer à une cadence assez rapide, afin de réduire le temps de concentration
a) Tir derrière un chevron : On utilise un chevron d’environ 1,2m de longueur et de 8 cm d’épaisseur. On place les boules derrière le chevron de façon que lorsque l’on est dans le cercle de lancement, on ne voit que la tête des boules. Puis on tire successivement à des distances variant de 6m à 9m. Vous constaterez qu’en pratiquant cet exercice, vous augmenterez votre nombre de carreaux en partie. Il permet aussi de bien travailler sa sortie de main. La boule doit être lâchée à hauteur du buste, main relevée et doigts écartés. Certains me rétorqueront qu’ils ne parviennent pas à relever la main. Cela est possible et cela provient souvent d’un manque de souplesse du poignet. Il existe des exercices qui permettent d’entretenir et de développer la souplesse du poignet. Cette souplesse a une importance considérable pour toutes les techniques de lancer à la pétanque, qu’il en soit du point ou du tir.
Remarque : Certains préconisent de placer les boules en hauteur.
C’est à mon avis une solution discutable.
En effet il faut rester le plus près possible des conditions réelles de compétitions.
Pour ma part je pense que la boule doit rester au sol.
De temps en temps, vous pouvez vous exercer à frapper des boules placées en hauteur. Ceci étant, il ne faut pas insister longuement au risque de déformer son lancer naturel.
Certains pratiquants ont imaginé des exercices pour travailler la courbe de la boule. Je ne les citerai pas tous. Mais l’un d’entre eux avait retenu mon attention. Ce pratiquant avait enterré un sceau dans son jardin.
Il se plaçait à 10 mètres de celui-ci et s’entrainait à lancer ses boules dans le sceau.
b) Tir sur boule enterrée :
J'ai utilisé cet exercice pour travailler la courbe de mon lancer.
Je place une boule dans un trou de façon à ce que l'on en voit une bonne moitié.
Cet éducatif permet de rester dans le cadre normal de la compétition, en effet la boule est pratiquement au sol.
Je trace trois cercles respectivement à 7 mètres, 8 mètres et 9 mètres.
Je tire deux boules successivement à chaque distance.
Je considère l’exercice comme réussi, si je frappe un coup sur deux à chaque distance.
Quel régal de réaliser un carreau net dans ces conditions.
On vient alors de réaliser le tir parfait.
Allez au boulot !!!
Voilà je m’arrête là pour aujourd’hui et laisse libre cours à votre imagination.
Je vous invite à me retrouver dans l’ouvrage :
« PETANQUE, quand tu nous tiens ! »
Mes amitiés sportives,
Frédéric.
TECHNIQUES DE TIR AVANCEES – Episode 2
Nous avons revu dans le premier volet de la série les paramètres fondamentaux du tir.
Je vais maintenant vous présenter quelques exemples de séances d’entrainement.
A cette occasion, vous pourrez faire part de vos remarques et proposer des exercices, pour enrichir cette publication.
1) Adaptation neurologique : Il est fondamental de proposer des exercices qui permettent au cerveau de s’adapter aux variations de distance.
Une bonne façon de procéder, est d'éparpiller des boules entre 5 mètres et 12 mètres. Puis, on se munit d’un récipient contenant les « munitions ».
A l’époque où j’avais le courage de m’adonner à cet exercice, je posais mon sceau sur un pliant, de façon à pouvoir me saisir rapidement des boules.
Puis je me mettais à tirer les boules en respectant le mode opératoire suivant:
- Ne jamais tirer deux fois sur le même objectif, pour ne pas bénéficier de la correction.
- Tirer à une cadence assez rapide, afin de réduire le temps de concentration
- Tirer au moins deux cent boules pendant la séance.
- Enchainer les séries sans de prendre de temps de récupération.
Le ramassage des boules avec un aimant suffit à souffler un peu.
Une séance d’entraînement doit être exigeante, si on veut pouvoir en tirer des bénéfices durables.
2) Travail de la courbe : Il faut s’exercer à trouver une bonne courbe de lancer. La boule doit monter à la sortie de la main. Le joueur, indépendamment de son style, doit trouver sa courbe optimale. Celle qui permet de déposer la boule au pied de celle que l’on tire pour rechercher le carreau et celle qui permet de frapper « plein fer ». - Enchainer les séries sans de prendre de temps de récupération.
Le ramassage des boules avec un aimant suffit à souffler un peu.
Une séance d’entraînement doit être exigeante, si on veut pouvoir en tirer des bénéfices durables.
a) Tir derrière un chevron : On utilise un chevron d’environ 1,2m de longueur et de 8 cm d’épaisseur. On place les boules derrière le chevron de façon que lorsque l’on est dans le cercle de lancement, on ne voit que la tête des boules. Puis on tire successivement à des distances variant de 6m à 9m. Vous constaterez qu’en pratiquant cet exercice, vous augmenterez votre nombre de carreaux en partie. Il permet aussi de bien travailler sa sortie de main. La boule doit être lâchée à hauteur du buste, main relevée et doigts écartés. Certains me rétorqueront qu’ils ne parviennent pas à relever la main. Cela est possible et cela provient souvent d’un manque de souplesse du poignet. Il existe des exercices qui permettent d’entretenir et de développer la souplesse du poignet. Cette souplesse a une importance considérable pour toutes les techniques de lancer à la pétanque, qu’il en soit du point ou du tir.
Remarque : Certains préconisent de placer les boules en hauteur.
C’est à mon avis une solution discutable.
En effet il faut rester le plus près possible des conditions réelles de compétitions.
Pour ma part je pense que la boule doit rester au sol.
De temps en temps, vous pouvez vous exercer à frapper des boules placées en hauteur. Ceci étant, il ne faut pas insister longuement au risque de déformer son lancer naturel.
Certains pratiquants ont imaginé des exercices pour travailler la courbe de la boule. Je ne les citerai pas tous. Mais l’un d’entre eux avait retenu mon attention. Ce pratiquant avait enterré un sceau dans son jardin.
Il se plaçait à 10 mètres de celui-ci et s’entrainait à lancer ses boules dans le sceau.
b) Tir sur boule enterrée :
J'ai utilisé cet exercice pour travailler la courbe de mon lancer.
Je place une boule dans un trou de façon à ce que l'on en voit une bonne moitié.
Cet éducatif permet de rester dans le cadre normal de la compétition, en effet la boule est pratiquement au sol.
Je trace trois cercles respectivement à 7 mètres, 8 mètres et 9 mètres.
Je tire deux boules successivement à chaque distance.
Je considère l’exercice comme réussi, si je frappe un coup sur deux à chaque distance.
Quel régal de réaliser un carreau net dans ces conditions.
On vient alors de réaliser le tir parfait.
Allez au boulot !!!
Voilà je m’arrête là pour aujourd’hui et laisse libre cours à votre imagination.
Je vous invite à me retrouver dans l’ouvrage :
« PETANQUE, quand tu nous tiens ! »
Mes amitiés sportives,
Frédéric.
L’AUTEUR DE « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », vous propose :
TECHNIQUES DE TIR AVANCEES – Episode 1
Pour améliorer sa technique et sa régularité, il est nécessaire de travailler sur l’ensemble des paramètres qui déterminent le tir.
Il est nécessaire de rappeler toutes les éléments qui optimisent la fréquence et la qualité de ses frappes.
On citera dans l’ordre d’exécution :
- Une perte d’équilibre qui vous empêchera de rester en ligne ce qui finira par nuire à votre cadence de frappes.
- Le non respect du règlement car vous aurez une fâcheuse tendance à sortir du cercle de lancement avant que la boule lancée ne frappe le sol.
C’est une faute que l’on constate de plus ne plus fréquemment et même chez certains champions, ce qui est de mon point de vue totalement inadmissible.
Remarque fondamentale: Pour les tireurs qui adoptent une position pieds parallèles, le transfert du poids du corps se fait de la droite vers la gauche pour le droitier. Vous constaterez que ces pratiquants ont le buste légèrement incliné vers la droite. Cette technique est souvent utilisé par les personnes un peu fortes ou par les féminines qui peuvent ainsi faciliter le passage de la hanche.
Retrouvez-moi dans l’ouvrage : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! »,
Mes amitiés sportives, Frédéric !!
TECHNIQUES DE TIR AVANCEES – Episode 1
Pour améliorer sa technique et sa régularité, il est nécessaire de travailler sur l’ensemble des paramètres qui déterminent le tir.
Il est nécessaire de rappeler toutes les éléments qui optimisent la fréquence et la qualité de ses frappes.
On citera dans l’ordre d’exécution :
- La recherche des appuis : Le poids du corps doit se trouver sur la jambe d’appui (gauche pour un droitier). La puissance de votre lancer sera fonction de la pression que vos pieds exerceront sur le sol. Pour ceux qui pensent à tort que le droitier doit prendre appui sur son pied droit, il s’opère en fait, pendant le retour du bras vers l’avant, un transfert du poids du corps de la jambe arrière gauche à la jambe avant droite. De fait, si vous avez placé le poids de votre corps sur la jambe avant droite (pour le droitier), vous serez projeté vers l’avant au moment du lâcher de la boule.
- Une perte d’équilibre qui vous empêchera de rester en ligne ce qui finira par nuire à votre cadence de frappes.
- Le non respect du règlement car vous aurez une fâcheuse tendance à sortir du cercle de lancement avant que la boule lancée ne frappe le sol.
C’est une faute que l’on constate de plus ne plus fréquemment et même chez certains champions, ce qui est de mon point de vue totalement inadmissible.
Remarque fondamentale: Pour les tireurs qui adoptent une position pieds parallèles, le transfert du poids du corps se fait de la droite vers la gauche pour le droitier. Vous constaterez que ces pratiquants ont le buste légèrement incliné vers la droite. Cette technique est souvent utilisé par les personnes un peu fortes ou par les féminines qui peuvent ainsi faciliter le passage de la hanche.
- Le bras équilibreur : Celui qui ne tient pas la boule sert à maintenir l’équilibre. Il faut le tenir écarté du corps de façon à contrecarrer l’énergie déployée par le bras lanceur qui en revenant vers l’avant peut provoquer un pivotement du corps sur la gauche (pour les droitiers)
- Le pied directeur : C’est celui qui correspond au bras lanceur. Il doit être orienté en direction de la boule à tirer ou légèrement orienté vers la droite. Quelques joueurs ont adoptés des techniques différentes. Voir à ce propos la technique de Laurent Morillon qui a les deux pointes de pied orientés vers la droite. Il contrecarre ainsi l’effet rentrant du bras et reste parfaitement en ligne. Cela explique en grande partie le nombre important de carreaux qu’il faisait au sommet de son art. Notre grande championne Aline Dole, tireuse à ce jour inégalée, avait aussi ce même placement des pieds. Pour tenir cette position il faut des cuisses et des fessiers solides pour bloquer les hanches. N’essayez pas de les copier, cette technique qui leur correspond très difficile à mettre en oeuvre.
- Le regard : Il doit être fixe en direction de la boule à frapper. On peut avoir l’impression de voir le joueur loucher. La plupart des bons tireurs au balltrap gardent les deux yeux ouverts en direction du plateau à toucher. Attention ce facteur et tout à fait essentiel, il ne faut pas perdre de vue la cible pour optimiser sa précision.
- Le balancier : Il s’effectue lentement dans la phase de l’armé. Quand la boule a atteint son point le plus haut en arrière du corps, le retour s’effectue dans une accélération continue. Cette accélération est d’autant plus importante que la boule à frapper est à une longue distance. Le timing est certainement le paramètre le plus déterminant d’un tir réussi.
Retrouvez-moi dans l’ouvrage : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! »,
Mes amitiés sportives, Frédéric !!
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