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Je tente de répondre à la question de Raymond Ager :
« Si l’un des 3 joueurs dans une équipe est un peu au-dessous du niveau de ses partenaires, quel poste vaut-il mieux occuper dans l’équipe ? »
Si je dois répondre à la question telle qu’elle est posée, je dirais que c’est une situation bien banale et que dans ce cas, les partenaires doivent élever leur niveau de jeu pour compenser sa défaillance.
Mais si l’on se place dans la situation où l’un des trois joueurs est complètement à coté de la plaque, alors c’est une toute autre affaire.
En premier lieu je dirais que ceux qui pensent que les tireurs vont faire le travail se fourvoient complètement.
Autrement dit il serait possible de gagner à 4 boules contre 6 boules !! Ce point de vue est un peu simpliste !! Il ne faut pas oublier qu’en face il y a des adversaires. !! Sur que si en face on a une équipe qui joue avec peine trois boules sur six, le problème ne se pose pas !!
Mais si deux joueurs de très haut niveau, affublé d’un pointeur d’opérette, rencontrent une équipe de bon niveau régional, ils auront beaucoup de mal à s’en sortir.
Il ne faut pas oublier l’aspect tactique de ce jeu, trop souvent ignoré des joueurs peu aguerris. Quand vous avez face à vous des tireurs de haut niveau et que le pointeur adverse place des points de mauvaise qualité, n’allez pas vous mettre au bouchon !! Ils n’attendent que cela !! C’est pour eux le seul moyen de faire du jeu alors cassez leur élan !!
Ils vont vite changer de tactique et le milieu devra effectuer les reprises de point. Quand vous lui aurez frappé ses deux boules, vous amènerez le tireur de tête à pointer. Or si vous avez un peu de métier pour l’avoir déjà éprouver vous-même, vous savez bien qu’un tireur de tête en triplette qui est sans arrêt obligé d’alterner le tir et le point ne pourra soutenir une bonne cadence à la frappe. Voilà à coup sur le bon moyen de contrer le jeu de certains !!
A ce niveau pour tenter de répondre à la question de Raymond Ager, il convient de passer en revue les trois postes.
S’il s’agit du pointeur qui patauge et envoie rarement le tireur adverse au rond, il convient au bout de deux ou trois passes, de permuter avec le milieu qui est censé bien maitriser le point. Et puis il convient de rappeler qu’il n’y a pas de bonne triplette sans un pointeur devant solide. Il importe aussi pour ceux qui ne voient que par le tir, que le point est à la base du jeu (point de tête, point de rajoute, point de défense etc.)
S’il s’agit du milieu qui ne produit pas son jeu habituel, il convient de le faire passer au tir de tête. C’est à 99,99% la tactique utilisée par les grandes formations. En effet cela lui permet de ne faire qu’une seule chose et de se remettre en confiance s’il parvient à faire au moins une sur deux des les premières mènes. Il y a beaucoup à dire sur la spécificité du rôle du milieu, mais ce serait beaucoup trop long dans le cadre de cette publication.
S’il s’agit du tireur, on a plusieurs choix. Si le tireur carbure à une sur deux et que les autres jouent bien il vaut mieux dans la plupart des situations laisser les choses en place. Si le tireur est vraiment capo, alors on le fera glisser au milieu. Pourquoi me direz-vous ? Il faut tout de même bien réaliser qu’un joueur qui tire de tête toute la saison est en général peu à l’aise au point. Il faut bien faire la différence entre bien pointer une boule de temps à autres et assurer le point de tête. C’est pourquoi vous ne verrez quasiment jamais ce genre d’interversion.
Apres pour prendre une décision de permutation il y a bien d’autres éléments à prendre en considération :
Avec mes amitiés sportives. Frédéric.
« Si l’un des 3 joueurs dans une équipe est un peu au-dessous du niveau de ses partenaires, quel poste vaut-il mieux occuper dans l’équipe ? »
Si je dois répondre à la question telle qu’elle est posée, je dirais que c’est une situation bien banale et que dans ce cas, les partenaires doivent élever leur niveau de jeu pour compenser sa défaillance.
Mais si l’on se place dans la situation où l’un des trois joueurs est complètement à coté de la plaque, alors c’est une toute autre affaire.
En premier lieu je dirais que ceux qui pensent que les tireurs vont faire le travail se fourvoient complètement.
Autrement dit il serait possible de gagner à 4 boules contre 6 boules !! Ce point de vue est un peu simpliste !! Il ne faut pas oublier qu’en face il y a des adversaires. !! Sur que si en face on a une équipe qui joue avec peine trois boules sur six, le problème ne se pose pas !!
Mais si deux joueurs de très haut niveau, affublé d’un pointeur d’opérette, rencontrent une équipe de bon niveau régional, ils auront beaucoup de mal à s’en sortir.
Il ne faut pas oublier l’aspect tactique de ce jeu, trop souvent ignoré des joueurs peu aguerris. Quand vous avez face à vous des tireurs de haut niveau et que le pointeur adverse place des points de mauvaise qualité, n’allez pas vous mettre au bouchon !! Ils n’attendent que cela !! C’est pour eux le seul moyen de faire du jeu alors cassez leur élan !!
Ils vont vite changer de tactique et le milieu devra effectuer les reprises de point. Quand vous lui aurez frappé ses deux boules, vous amènerez le tireur de tête à pointer. Or si vous avez un peu de métier pour l’avoir déjà éprouver vous-même, vous savez bien qu’un tireur de tête en triplette qui est sans arrêt obligé d’alterner le tir et le point ne pourra soutenir une bonne cadence à la frappe. Voilà à coup sur le bon moyen de contrer le jeu de certains !!
A ce niveau pour tenter de répondre à la question de Raymond Ager, il convient de passer en revue les trois postes.
S’il s’agit du pointeur qui patauge et envoie rarement le tireur adverse au rond, il convient au bout de deux ou trois passes, de permuter avec le milieu qui est censé bien maitriser le point. Et puis il convient de rappeler qu’il n’y a pas de bonne triplette sans un pointeur devant solide. Il importe aussi pour ceux qui ne voient que par le tir, que le point est à la base du jeu (point de tête, point de rajoute, point de défense etc.)
S’il s’agit du milieu qui ne produit pas son jeu habituel, il convient de le faire passer au tir de tête. C’est à 99,99% la tactique utilisée par les grandes formations. En effet cela lui permet de ne faire qu’une seule chose et de se remettre en confiance s’il parvient à faire au moins une sur deux des les premières mènes. Il y a beaucoup à dire sur la spécificité du rôle du milieu, mais ce serait beaucoup trop long dans le cadre de cette publication.
S’il s’agit du tireur, on a plusieurs choix. Si le tireur carbure à une sur deux et que les autres jouent bien il vaut mieux dans la plupart des situations laisser les choses en place. Si le tireur est vraiment capo, alors on le fera glisser au milieu. Pourquoi me direz-vous ? Il faut tout de même bien réaliser qu’un joueur qui tire de tête toute la saison est en général peu à l’aise au point. Il faut bien faire la différence entre bien pointer une boule de temps à autres et assurer le point de tête. C’est pourquoi vous ne verrez quasiment jamais ce genre d’interversion.
Apres pour prendre une décision de permutation il y a bien d’autres éléments à prendre en considération :
- Nature du terrain (difficulté relative du tir et du point de la surface sur laquelle on évolue)
- Aptitudes des joueurs de la formation dans laquelle on évolue.
- Qualité de la formation adverse.
- Forme du jour.
Avec mes amitiés sportives. Frédéric.
" Se préparer mentalement "
FREDERIC NACHIN REPOND AU DEBAT SUSCITE PAR ANIM-SPORTS QUI FAISAIT ALLUSION AU SUJET SUIVANT :
« Je ne me souviens pas si dans le livre : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », le sujet suivant a été abordé. Qu’en est-il du mental des joueurs qui rencontrent une équipe plus forte sur le papier... J’ai souvent entendu la réflexion: « on tombe fort!!!!!!!!!!!!!! ». Cela veut dire que d'entrée de jeu, les gens perdent la moitié de leurs capacités. Dimanche j'ai eu cette réflexion de mon équipier : « on est dans une poule forte ». Oui ok, peut être, mais tu sais mon ami, ils sont comme nous, deux bras, deux jambes, une tête...... donc ont joue à fond, et tout est possible...
Il s'en est suivi des commentaires très intéressants sur cette question. Je vais essayer dans cette publication de compléter vos témoignages. Vous trouverez tous ces témoignages à la fin de cet article.
Tout d’abord je tiens à vous remercier pour vos participations. Il est certain qu’une majorité de pratiquants redoutent d’affronter des formations de renom et qu'ainsi ils diminuent sérieusement leurs chances de l’emporter et tout du moins de réaliser un affrontement honorable.
Perdre n'est pas un problème mais perdre sans combattre est douloureux.
L'arrogance n'est pas de mise. Ce qui pérorent et lancent à haute voix:
" Pourquoi les craindrait-on, on a bien deux bras et six boules comme eux ", manquent souvent de réalisme.
Au contraire, je pense que pour bien jouer contre un adversaire plus fort ou plus expérimenté que soi, il faut commencer par admettre et reconnaitre sa valeur. C’est la seule façon pour moi de se donner l’opportunité de le battre. Il est vrai que notre discipline possède une particularité : « On peut est effectivement battre sur une partie un adversaire de catégorie bien supérieure »
Cela est impossible dans la plupart des autres sports. J’ai cité dans l’ouvrage : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », l’exemple suivant : « Comment imaginer un instant qu’un tennisman de niveau régional puisse battre : « Roger Fédérer ». La mission est tout simplement impossible.
Cependant il convient de préciser plusieurs éléments :
Gagner une partie de pétanque se résume souvent à profiter des occasions que vous laisse l’adversaire. C’est là que j’insisterai à nouveau sur l’importance des premières mènes. Trop souvent, l’équipe qui est « en dessous » ne profite pas de la mise en route calamiteuse de la « bonne équipe » en engrangeant pas le maximum de points dés le début de la partie. Or, c’est là que tout se joue. Si vous en avez l’opportunité !! Prenez le large !!
Incontestablement et l’expérience le prouve, c’est généralement dans les premières parties que vous avez le plus de chance de battre une « grosse équipe ». Le problème n'est pas de perdre !! Le problème est de garder ses moyens pour combattre, sinon la défaite est amère »
La dernière chose sur laquelle je veux insister et qui a été rappelée dans les commentaires est celle du plaisir qu’il faut prendre en jouant. Lorsque l’on observe certains compétiteurs, on a l’impression qu’ils ont enterré toute leur famille la veille au soir. On ne peut rester efficace en jouant tout coincé, paralysé par l’objectif de la gagne.
Gilles Simard : « A chaque partie, il faut y croire c’est tout »
Mickael Frugier : « Entièrement d'accord avec toi, j'y crois de plus en plus et ça me réussi »
Chantal David : « Entièrement d accord avec vous les trois-quarts des joueurs lorsqu’ ils tombent sur beaucoup plus fort qu’eux perdent 70% de leurs moyens. Ils ont la trouille et tu ne peux rien y faire c’est comme ca »
Abdel Guermoudi : « Il n y a pas de forts. J’ai battu de très grosses équipes car ont a très bien joué et perdu en 1/8 de finale à Millau. Le tout c’est de ne pas avoir peur »
Puma KTK : « Bonjour, je suis une débutante, j'ai commencé en septembre et j'ai réussi à gagner un TAT contre une femme qui joue depuis 10 ou 15 ans et qui a un niveau relevé, alors comme quoi !!!! Il faut se battre, y croire et continuer à s'appliquer »
Adel Guermoudi : « Ne jamais se prendre la tête !! Jouer pour le plaisir et après le reste vient tout seul !! Pour moi c’est un régal !! Il faut rester calme et laisser parler »
« Je ne me souviens pas si dans le livre : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », le sujet suivant a été abordé. Qu’en est-il du mental des joueurs qui rencontrent une équipe plus forte sur le papier... J’ai souvent entendu la réflexion: « on tombe fort!!!!!!!!!!!!!! ». Cela veut dire que d'entrée de jeu, les gens perdent la moitié de leurs capacités. Dimanche j'ai eu cette réflexion de mon équipier : « on est dans une poule forte ». Oui ok, peut être, mais tu sais mon ami, ils sont comme nous, deux bras, deux jambes, une tête...... donc ont joue à fond, et tout est possible...
Il s'en est suivi des commentaires très intéressants sur cette question. Je vais essayer dans cette publication de compléter vos témoignages. Vous trouverez tous ces témoignages à la fin de cet article.
Tout d’abord je tiens à vous remercier pour vos participations. Il est certain qu’une majorité de pratiquants redoutent d’affronter des formations de renom et qu'ainsi ils diminuent sérieusement leurs chances de l’emporter et tout du moins de réaliser un affrontement honorable.
Perdre n'est pas un problème mais perdre sans combattre est douloureux.
L'arrogance n'est pas de mise. Ce qui pérorent et lancent à haute voix:
" Pourquoi les craindrait-on, on a bien deux bras et six boules comme eux ", manquent souvent de réalisme.
Au contraire, je pense que pour bien jouer contre un adversaire plus fort ou plus expérimenté que soi, il faut commencer par admettre et reconnaitre sa valeur. C’est la seule façon pour moi de se donner l’opportunité de le battre. Il est vrai que notre discipline possède une particularité : « On peut est effectivement battre sur une partie un adversaire de catégorie bien supérieure »
Cela est impossible dans la plupart des autres sports. J’ai cité dans l’ouvrage : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », l’exemple suivant : « Comment imaginer un instant qu’un tennisman de niveau régional puisse battre : « Roger Fédérer ». La mission est tout simplement impossible.
Cependant il convient de préciser plusieurs éléments :
- La fréquence à laquelle vous gagnerez une équipe de haut niveau sera de l’ordre de 2 à 3 sur dix, dans le meilleur des cas.
- Il faut aussi réaliser que devant des adversaires qui possèdent un bagage technique et tactique supérieur au votre, il convient de ne pas vouloir surjouer et de choisir les bonnes options tactiques pour vous placer dans les meilleures conditions.
- IL faut aussi anticiper mentalement la partie. Bien souvent dans cette situation, les coéquipiers ne font plus corps, paralysés qu’ils sont par l’enjeu. Ils sont tellement préoccupés par leur rendement qu’ils perdent le fil de la partie. C’est dans ce type de rencontre que la cohésion de l’équipe va avoir une importance capitale.
- J’ai eu l’occasion d’éprouver cela lors d’une rencontre contre Robineau-Bettoni-Bettoni, au National de Macon. En entrant dans le carré d’honneur, j’ai eu l’impression d’un flottement dans notre équipe. Je suis allé trouver mes deux coéquipiers et leur ai dit :« On joue très bien depuis le début, alors on continue et surtout on se parle ». La partie s’est déroulée à merveille. Nous nous sommes inclinés après 2h05 de partie sur le score de 10 à 13. Cela est resté un super souvenir malgré la défaite.
- Si vous parvenez à battre une « grosse équipe », cela ne sera pas du au hasard. Ils auront certainement joué un peu en dessous de leur valeur, mais vous aurez su en profiter et alors tout le mérite sera pour vous.
Gagner une partie de pétanque se résume souvent à profiter des occasions que vous laisse l’adversaire. C’est là que j’insisterai à nouveau sur l’importance des premières mènes. Trop souvent, l’équipe qui est « en dessous » ne profite pas de la mise en route calamiteuse de la « bonne équipe » en engrangeant pas le maximum de points dés le début de la partie. Or, c’est là que tout se joue. Si vous en avez l’opportunité !! Prenez le large !!
Incontestablement et l’expérience le prouve, c’est généralement dans les premières parties que vous avez le plus de chance de battre une « grosse équipe ». Le problème n'est pas de perdre !! Le problème est de garder ses moyens pour combattre, sinon la défaite est amère »
La dernière chose sur laquelle je veux insister et qui a été rappelée dans les commentaires est celle du plaisir qu’il faut prendre en jouant. Lorsque l’on observe certains compétiteurs, on a l’impression qu’ils ont enterré toute leur famille la veille au soir. On ne peut rester efficace en jouant tout coincé, paralysé par l’objectif de la gagne.
Gilles Simard : « A chaque partie, il faut y croire c’est tout »
Mickael Frugier : « Entièrement d'accord avec toi, j'y crois de plus en plus et ça me réussi »
Chantal David : « Entièrement d accord avec vous les trois-quarts des joueurs lorsqu’ ils tombent sur beaucoup plus fort qu’eux perdent 70% de leurs moyens. Ils ont la trouille et tu ne peux rien y faire c’est comme ca »
Abdel Guermoudi : « Il n y a pas de forts. J’ai battu de très grosses équipes car ont a très bien joué et perdu en 1/8 de finale à Millau. Le tout c’est de ne pas avoir peur »
Puma KTK : « Bonjour, je suis une débutante, j'ai commencé en septembre et j'ai réussi à gagner un TAT contre une femme qui joue depuis 10 ou 15 ans et qui a un niveau relevé, alors comme quoi !!!! Il faut se battre, y croire et continuer à s'appliquer »
Adel Guermoudi : « Ne jamais se prendre la tête !! Jouer pour le plaisir et après le reste vient tout seul !! Pour moi c’est un régal !! Il faut rester calme et laisser parler »
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