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6-2 PETANQUE


Quand j'étais jeune, Claude Raluy était mon modèle de milieu et de joueur intelligent. Il avait une technique de point extraordinaire, et un coup de poignet au tir qui n'avait rien à envier à celui de Marceau, qui lui a d'ailleurs donné son surnom de Claude de Boulogne et / ou Claude d'Auteuil. C'était un stratège et un filou hors du commun, autant en concours qu'en parties d'intérêt, et je ne pourrais même plus compter le nombre de fois où nous nous sommes affrontés, jusqu'à Toulouse où nous avons réussi à tomber contre sur environ 1200 joueurs!
Ce jour-là, au moment de tirer la boule de gagne, il m'a glissé tout en sourire: "si je vois qu'elle est bien partie, je l'arrête en vol!" J'ai tapé, et en me serrant la main, il m'a dit: "j'étais sûr qu'il fallait que je l'intercepte en plein vol, mais je n'ai pas osé parce que c'était toi!"
Chez nous dans le 77, je l'avais surnommé l'ordinateur à l'époque où il jouait avec le regretté Fabrice Vaquero, et tout le monde savait pourquoi: à chaque fois qu'un coup un peu délicat se présentait, on avait largement le temps d'aller casser la croûte à la buvette avant que l'exposé intégral des solutions possibles ne soit terminé! Mais Claude avait un comportement irréprochable et malin qui ne pouvait être pris en défaut, ce qui lui permettait d'entauler nombre d'adversaires!
Son choix de vie par rapport à la pétanque est très respectable, et lui a de plus permis de connaître une seconde réussite dans sa vie personnelle!
Mais si tu lis ces quelques lignes, Claude, saches que ce choix a fait un malheureux au moins: ton serviteur, qui regrette encore aujourd'hui ta disparition des terrains!


Nostalgie 20, Claude Raluy.
Il y a en ce moment sur boulistenaute, un article "qui est Raluy?".
En traduction de football français, c'est "qui est Platini", et en football international, "qui est Johann Cruyff?"
Comment prétendre connaître un jeu ou un sport, sans rien savoir de son histoire?

Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 23 Août 2014 à 20:48 | Commentaires (2)

J'ai appris avec plaisir, par mon ami Pascal Verbrègue, qu'il allait faire équipe cette année, dans son club de Dammarie-Lès-Lys, avec un jeune parisien de 58 ans, qui à ma connaissance n'avait jamais quitté son département des Hauts-De-Seine, où il a trusté tous les titres, le fameux Vincent Nervosi!
J'ai fait sa connaissance en 1972 à l'inter-ligue junior, aux Invalides à Paris VIIème!
Nous nous sommes affrontés de multiples fois, et le plus fair-play des mangeurs de terre mène au score aux environs de 65%. Jamais je n'ai vu quiconque chercher à embrouiller Vincent, son attitude de taureau inspirant la crainte à tous les plus durs, alors que jamais il ne s'adressait à ses adversaires!
Il a été un milieu très recherché de tous les meilleurs, mais néanmoins fidèle en équipe, et a toujours fait de longues piges avec ses partenaires.
Nous étions bons camarades avec lui et ses 2 premiers équipiers-vedettes, Marcel Tchillian (Marcel l'Arménien), et Charles Mudjérédian (Charly), puis les suivants, Jean-Pierre Boulet, Franck Escat, puis "Olive" Dorigny; nous n'avons toujours fait que des parties accrochées dans un esprit irréprochable, émaillées de petites vannes ou piques, qui passaient sans problème!
Je garderai pour ma part 2 souvenirs sectaires:
- avec sa meilleure partie, à mon sens, Charly et Marcel, nous l'avons gagné 2 fois sur 2, la première à la dernière du soir à la coupe de Paris aux Invalides, nous avec Bruno Borghi, et la seconde en quart à la ligue au Bourget, nous avec Dédé Justaffrè. Je dis nous, car avec Dédé Galofre, nous ne faisions qu'un!
- A l'exhibition doublette à Sevran, lui avec Boulet, et moi avec Stohr, il a eu la "chance" de voir Willy rater la seule balle de match que je l'ai vu manquer en 7 ans de partenariat ( véridique), lorsque ce dernier a rentré la boule adverse pour mettre le treizième à 10-12.
Respect et bonne continuation!
PS: si l'on te propose d'aller jouer à Fontainebleau, vas-y en courant faire la doublette avec Picot à l'hippodrome de la Solle!


Vincent Nervosi.
Vincent Nervosi.
Le redoutable Vincent ne s'est incliné qu'en demi du championnat doublette du 77, avec un équipier de fortune loin d'être une tête de série.
Attention à la triplette!

J'ai remonté les images de ces 2 figures qu'étaient Vincent Nervosi et Claude Raluy, pas vraiment par hasard...
Hormis le profond respect que j'ai pour eux deux, il m'est arrivé une fois de les affronter ensemble au national d'Evreux, équipé avec Patrick Lopèze, champion du monde!
Je crois que nous avons fait 9 points quand même, pas mal non?

J'avais dit, attention à la triplette...
Il l'a gagnée, le vieux du passé, et en jouant sans supporter, lui qui vient du 92.
Respect!
J'ai été flatté qu'il me contacte pour me remercier, tout en regrettant ses jeunes années et l'ancienne pétanque!


De g.à d. Vincent Nervosi, Pascal Verbrègue et Jordan De Almeida
De g.à d. Vincent Nervosi, Pascal Verbrègue et Jordan De Almeida
Bizarrement le plus ancien n'est pas celui dont tous les poils sont blancs, mais celui qui n'en n'a point, alors qu'il y a 35 ans, il en avait de partout!
Que Jordan fasse son tir normal, et le 77 aura son équipe le dimanche, affiché!


Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 23 Août 2014 à 20:46 | Commentaires (1)

Le jeu de boulistenaute était sur la photo de Guy Sarrailh, un excellent joueur landais.
En 1978, au moment de la demi à Saint-Pierre, il était dans l'équipe que nous affrontions, équipé avec les stars de Marmande et d'Agen, Lescouzères et Bordin. De l'autre côté il y avait Zanon, Araud et Brocca fils, et ils refusèrent le partage, parce qu'ils étaient déjà 6 sur le coup, avec l'équipe du père de ce dernier. La conséquence directe fut que Bordin, qui avait gagné 2 semaines avant le fameux tête-à-tête de Rabastens avec Zanon en partageant, entra dans une furieuse colère qui le déconcentra, et que nous n’eûmes pas trop de difficultés pour remporter cette partie à 7500 francs!
Et je ne vous dis pas quand il nous a vu partager la finale à 15000 avec ce même Zanon 4 heures plus tard...
Mais Bordin et Sarrailh, associés à Bamboula Philippot, ont eu leur revanche 12 ans plus tard à La Courneuve, lorsqu'ils nous ont battu en quart, Fouilhé, Stohr et moi, sans partager évidemment!


Guy Sarrailh.
Guy Sarrailh.

Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 23 Août 2014 à 20:39 | Commentaires (0)

Simple copie d'un commentaire qui me fait on ne peut plus plaisir:
CLUB des Supporters Boulistenaute.com
Inscrit le: 19/9/2006
De: 94 Val de Marne - Île de France
Envois: 404. Re: PORTRAIT N°296 DAVID Christian "schumi94"
Merci pour tous ces compliments PatGoch,Lameduse(mon ami Gilles Gaillard) et aussi djmc (Stéphane Le Bourgeois). C'est très sympa, ça me touche beaucoup. Et oui avec mon ami Marco (qui est né le même jour que moi le 6 Juin)nos vies ont fait que nous nous sommes toujours suivi et appréciés depuis l'âge de 16ans.Nous avons joués ensemble et contre bien sur! Et à 60,nous sommes toujours très très proches et nous jouons tous les ans plusieurs fois ensemble et bien souvent à l'étranger. Quand à toi Gilou, tu n'avais rien à nous envier à l'époque quand tu jouais avec Galoffe,Justaffret etc.... n'est ce pas????. Allez A+.
schumi94
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PORTRAIT N° 296 DAVID Christian "schumi94"
http://www.boulistenaute.com/actualite-portrait-296-david-christian-schumi94-7587


Christian n'est pas Alain Deloin, mais Christian Deprès!
Christian n'est pas Alain Deloin, mais Christian Deprès!
Il faut savoir qu'à la fin des années 70, Christian tirait devant Marco Foyot dans les nationaux doublette, après avoir été le tireur du fameux tandem Mélis-Authieu!
C'est dire quelle chance j'ai pu avoir de faire équipe ma dernière année parisienne, 2009, avec le fils du coiffeur, le fameux Christian David!
Une classe, une gentillesse, une adresse et une sympathie hors du commun!
Il a quand même fallu amener Grandet-Puccinelli, 11-13, puis Grandin-Choupay 11-13, pour nous mettre dehors le CD 77 doublette en poule de quart à notre âge lol!
Nous n'avons fait que 3 concours ensemble: le premier qualif doub, perdu à la 3ème contre Grandet-Puccinelli, le second où nous sommes passés, puis le CD 77, avec le résultat ci-avant: ils devaient vouloir se venger de leur défaite à la bonne du triplette pour le CDF lol!
Mon idole Jean-Marc et lui, nés 6 ans et un jour avant moi, auraient bien eu besoin d'un jeune tireur comme moi lol!


Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 23 Août 2014 à 20:37 | Commentaires (0)

Cette photo publiée sur le blog des Players' Montalbanais me rappelle carrément 3 anecdotes!


A droite Guy Lagarde, et au centre Alain Montenat.
A droite Guy Lagarde, et au centre Alain Montenat.
La première vis-à-vis de mon camarade rouennais Alain Montenat, éminent spécialiste du tête-à-tête à 6 boules, à qui je n'ai jamais pris un centime!
Il écumait la côte normande, et d'autres, tous les étés et prenait qui voulait!
Il ne jouait ni trop peu ni trop gros, de manière à éliminer les forts peu fortunés qui auraient joué l'argent des autres, et à l'inverse les nantis auxquels il n'aurait pris que des miettes!
Ce n'était pas un joueur de concours, à de rares exceptions près, mais il était craint de tous! Son jeu spécial ne s'accommodait que de très rares partenaires, qu'il ne recherchait pas d'ailleurs!
J'en ai donc fait l'amère expérience, à l'époque où je ne laissais d'argent à personne : à Cabourg, à Deauville, à Ouistreham, et à Montauban, puisqu'il y descendait chez les Lagarde.

La deuxième, ma demi-finale de CDF doublette 1977...
Après avoir bataillé et perdu au bout de 2h45 contre les Toulousains Canava et Barataud, nous n'avons trouvé une place en tribune pour la finale, qu'en plein milieu des Toulousains!
Contrairement à ce à quoi je m'attendais, nous fûmes très cordialement accueillis, et même félicités par ces supporteurs adverses!
Et là ils nous dirent très sérieusement: "vous n'avez rien à regretter Messieurs, vous auriez perdu la finale de toute façon, Le Sec est intouchable, et Philippe et Patrick ne vont pas toucher terre!"
J'avoue pour ma part que je ne savais pas si c'était du lard ou du cochon...
Mais quand j'ai vu le spectacle, et les tirs extraordinaires de Guy à jamais moins que 9 mètres, j'ai compris!
Et sur la dernière frappe gagnante pour un magistral 13-2, les Toulousains nous ont dit: "Alors les Parisiens? Qu'est-ce qu'on vous avait dit? Nous on connaît les boules! C'est le meilleur de tous ce gonze! Pas de regrets!"
Maigre consolation...

La troisième, la chance que j'ai pu avoir de jouer avec ce fameux phénomène, et son frère Gérard, aux 3 jours du Pétanqueur triplette à Bordeaux en 1979, sur la magnifique place des Quinconces!
Nous n'étions descendus qu'à 2 avec Dédé Galofre, pensant trouver facilement un partenaire comme ça se faisait à l'époque, mais là, raté!
Même chose pour les Lagarde, sauf que 2 x 2 ne font pas 6!
Dédé m'a cédé sa place, pour mon plus grand bonheur!
( On faisait mallette comme on dit dins ch'Nord)
Nous nous sommes donc groupés in extremis, et nous voilà partis...
Première mène de la première partie, l'adversaire joue le premier et place une belle boule à 20 sur le côté, dans un terrain très difficile.
Pas un geste, pas une parole...
Et là les 2 frères me disent: "allez Gilou, faut tirer de suite!"!
Un moment je me suis demandé si c'était bien à moi qu'ils s'adressaient, Le Sec me demandait de tirer devant lui!
Je leur ai demandé si c'était bien à moi qu'ils parlaient, et là Gérard m'a dit, et je m'en rappelle: " tapes la moitié des boules que tu as tapé à Toulouse en 77 et à Saint-Pierre l'an dernier, et on s'occupe du reste!"
Nous avons échoué en huitièmes 12-13 le lendemain matin contre les Palois demi-finalistes France doublette 1979 2 semaines plus tôt, dont le nom m'échappe, mais quel souvenir!



Et en 1985, il m'est arrivé encore quelque chose de pas ordinaire, au national individuel de Montauban, le jour du lendemain où j'ai laissé des plumes à Alain Montenat.
Au tête-à-tête, je tombe à la première contre Bauer le boxeur,que je gagne, puis je gagne 3 ou 4 parties, et tombe en seizième contre M.Lagarde André, père de la fratrie, puis en huitième contre Gérard, et à ma grande surprise, Bauer le boxeur jouait dans le cadre à côté du mien (?)!!!
Heureusement, il perd, sans pouvoir tricher cette fois...
Et à la première partie du lendemain matin, en quart, je joue contre mon ami Guy Lagarde, (à l'époque on jouait demi et finale le matin avant d'attaquer le concours suivant).
Et là il me dit: désolé Gilles, mais en bec-à-bec je joue toujours la bourre, et en plus tu as battu mon père et mon frère avant, je ne fade pas!
Bien lui en a prit, puisqu'il a gagné en me battant 13-9, et en gagnant ensuite le concours, sans partage, comme à Saint-Pierre 4 ou 5 ans plus tôt! (environ 1500 € d'aujourd'hui).
Fidèle à sa politique, et droit dans ses bottes, pas mort de froid pour 100 à 200 € d'écart!

Nostalgie 42, Alain Montenat et Guy Lagarde.
J'ai remis au jour cette anecdote, non sans raison...
Je me souviens de l'invitation cordiale des Lagarde et Capello, au brunch de clôture du national le lundi midi, au siège du club au bord du Tarn, sur un site enchanteur, dans une ambiance formidable!
A l'époque, on gagnait ses invitations (à un brunch sur 4 jours), après avoir joué, et en aucun cas avant!
( Et heureusement que les contrôles routiers sur 670 kms pour rentrer sur Paris, étaient bien plus rares qu'aujourd'hui!)
J'ai appris en effet que le fameux Christian, le troisième frère, qui n'a gagné que 3 CDF, était passé en tant que visiteur!
Putain con, j'ai mes chevilles qui recommencent à enfler, con!



Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 23 Août 2014 à 20:35 | Commentaires (1)
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