A droite Guy Lagarde, et au centre Alain Montenat.
La première vis-à-vis de mon camarade rouennais Alain Montenat, éminent spécialiste du tête-à-tête à 6 boules, à qui je n'ai jamais pris un centime!
Il écumait la côte normande, et d'autres, tous les étés et prenait qui voulait!
Il ne jouait ni trop peu ni trop gros, de manière à éliminer les forts peu fortunés qui auraient joué l'argent des autres, et à l'inverse les nantis auxquels il n'aurait pris que des miettes!
Ce n'était pas un joueur de concours, à de rares exceptions près, mais il était craint de tous! Son jeu spécial ne s'accommodait que de très rares partenaires, qu'il ne recherchait pas d'ailleurs!
J'en ai donc fait l'amère expérience, à l'époque où je ne laissais d'argent à personne : à Cabourg, à Deauville, à Ouistreham, et à Montauban, puisqu'il y descendait chez les Lagarde.
Il écumait la côte normande, et d'autres, tous les étés et prenait qui voulait!
Il ne jouait ni trop peu ni trop gros, de manière à éliminer les forts peu fortunés qui auraient joué l'argent des autres, et à l'inverse les nantis auxquels il n'aurait pris que des miettes!
Ce n'était pas un joueur de concours, à de rares exceptions près, mais il était craint de tous! Son jeu spécial ne s'accommodait que de très rares partenaires, qu'il ne recherchait pas d'ailleurs!
J'en ai donc fait l'amère expérience, à l'époque où je ne laissais d'argent à personne : à Cabourg, à Deauville, à Ouistreham, et à Montauban, puisqu'il y descendait chez les Lagarde.
La deuxième, ma demi-finale de CDF doublette 1977...
Après avoir bataillé et perdu au bout de 2h45 contre les Toulousains Canava et Barataud, nous n'avons trouvé une place en tribune pour la finale, qu'en plein milieu des Toulousains!
Contrairement à ce à quoi je m'attendais, nous fûmes très cordialement accueillis, et même félicités par ces supporteurs adverses!
Et là ils nous dirent très sérieusement: "vous n'avez rien à regretter Messieurs, vous auriez perdu la finale de toute façon, Le Sec est intouchable, et Philippe et Patrick ne vont pas toucher terre!"
J'avoue pour ma part que je ne savais pas si c'était du lard ou du cochon...
Mais quand j'ai vu le spectacle, et les tirs extraordinaires de Guy à jamais moins que 9 mètres, j'ai compris!
Et sur la dernière frappe gagnante pour un magistral 13-2, les Toulousains nous ont dit: "Alors les Parisiens? Qu'est-ce qu'on vous avait dit? Nous on connaît les boules! C'est le meilleur de tous ce gonze! Pas de regrets!"
Maigre consolation...
Après avoir bataillé et perdu au bout de 2h45 contre les Toulousains Canava et Barataud, nous n'avons trouvé une place en tribune pour la finale, qu'en plein milieu des Toulousains!
Contrairement à ce à quoi je m'attendais, nous fûmes très cordialement accueillis, et même félicités par ces supporteurs adverses!
Et là ils nous dirent très sérieusement: "vous n'avez rien à regretter Messieurs, vous auriez perdu la finale de toute façon, Le Sec est intouchable, et Philippe et Patrick ne vont pas toucher terre!"
J'avoue pour ma part que je ne savais pas si c'était du lard ou du cochon...
Mais quand j'ai vu le spectacle, et les tirs extraordinaires de Guy à jamais moins que 9 mètres, j'ai compris!
Et sur la dernière frappe gagnante pour un magistral 13-2, les Toulousains nous ont dit: "Alors les Parisiens? Qu'est-ce qu'on vous avait dit? Nous on connaît les boules! C'est le meilleur de tous ce gonze! Pas de regrets!"
Maigre consolation...
La troisième, la chance que j'ai pu avoir de jouer avec ce fameux phénomène, et son frère Gérard, aux 3 jours du Pétanqueur triplette à Bordeaux en 1979, sur la magnifique place des Quinconces!
Nous n'étions descendus qu'à 2 avec Dédé Galofre, pensant trouver facilement un partenaire comme ça se faisait à l'époque, mais là, raté!
Même chose pour les Lagarde, sauf que 2 x 2 ne font pas 6!
Dédé m'a cédé sa place, pour mon plus grand bonheur!
( On faisait mallette comme on dit dins ch'Nord)
Nous nous sommes donc groupés in extremis, et nous voilà partis...
Première mène de la première partie, l'adversaire joue le premier et place une belle boule à 20 sur le côté, dans un terrain très difficile.
Pas un geste, pas une parole...
Et là les 2 frères me disent: "allez Gilou, faut tirer de suite!"!
Un moment je me suis demandé si c'était bien à moi qu'ils s'adressaient, Le Sec me demandait de tirer devant lui!
Je leur ai demandé si c'était bien à moi qu'ils parlaient, et là Gérard m'a dit, et je m'en rappelle: " tapes la moitié des boules que tu as tapé à Toulouse en 77 et à Saint-Pierre l'an dernier, et on s'occupe du reste!"
Nous avons échoué en huitièmes 12-13 le lendemain matin contre les Palois demi-finalistes France doublette 1979 2 semaines plus tôt, dont le nom m'échappe, mais quel souvenir!
Nous n'étions descendus qu'à 2 avec Dédé Galofre, pensant trouver facilement un partenaire comme ça se faisait à l'époque, mais là, raté!
Même chose pour les Lagarde, sauf que 2 x 2 ne font pas 6!
Dédé m'a cédé sa place, pour mon plus grand bonheur!
( On faisait mallette comme on dit dins ch'Nord)
Nous nous sommes donc groupés in extremis, et nous voilà partis...
Première mène de la première partie, l'adversaire joue le premier et place une belle boule à 20 sur le côté, dans un terrain très difficile.
Pas un geste, pas une parole...
Et là les 2 frères me disent: "allez Gilou, faut tirer de suite!"!
Un moment je me suis demandé si c'était bien à moi qu'ils s'adressaient, Le Sec me demandait de tirer devant lui!
Je leur ai demandé si c'était bien à moi qu'ils parlaient, et là Gérard m'a dit, et je m'en rappelle: " tapes la moitié des boules que tu as tapé à Toulouse en 77 et à Saint-Pierre l'an dernier, et on s'occupe du reste!"
Nous avons échoué en huitièmes 12-13 le lendemain matin contre les Palois demi-finalistes France doublette 1979 2 semaines plus tôt, dont le nom m'échappe, mais quel souvenir!
Et en 1985, il m'est arrivé encore quelque chose de pas ordinaire, au national individuel de Montauban, le jour du lendemain où j'ai laissé des plumes à Alain Montenat.
Au tête-à-tête, je tombe à la première contre Bauer le boxeur,que je gagne, puis je gagne 3 ou 4 parties, et tombe en seizième contre M.Lagarde André, père de la fratrie, puis en huitième contre Gérard, et à ma grande surprise, Bauer le boxeur jouait dans le cadre à côté du mien (?)!!!
Heureusement, il perd, sans pouvoir tricher cette fois...
Et à la première partie du lendemain matin, en quart, je joue contre mon ami Guy Lagarde, (à l'époque on jouait demi et finale le matin avant d'attaquer le concours suivant).
Et là il me dit: désolé Gilles, mais en bec-à-bec je joue toujours la bourre, et en plus tu as battu mon père et mon frère avant, je ne fade pas!
Bien lui en a prit, puisqu'il a gagné en me battant 13-9, et en gagnant ensuite le concours, sans partage, comme à Saint-Pierre 4 ou 5 ans plus tôt! (environ 1500 € d'aujourd'hui).
Fidèle à sa politique, et droit dans ses bottes, pas mort de froid pour 100 à 200 € d'écart!
Au tête-à-tête, je tombe à la première contre Bauer le boxeur,que je gagne, puis je gagne 3 ou 4 parties, et tombe en seizième contre M.Lagarde André, père de la fratrie, puis en huitième contre Gérard, et à ma grande surprise, Bauer le boxeur jouait dans le cadre à côté du mien (?)!!!
Heureusement, il perd, sans pouvoir tricher cette fois...
Et à la première partie du lendemain matin, en quart, je joue contre mon ami Guy Lagarde, (à l'époque on jouait demi et finale le matin avant d'attaquer le concours suivant).
Et là il me dit: désolé Gilles, mais en bec-à-bec je joue toujours la bourre, et en plus tu as battu mon père et mon frère avant, je ne fade pas!
Bien lui en a prit, puisqu'il a gagné en me battant 13-9, et en gagnant ensuite le concours, sans partage, comme à Saint-Pierre 4 ou 5 ans plus tôt! (environ 1500 € d'aujourd'hui).
Fidèle à sa politique, et droit dans ses bottes, pas mort de froid pour 100 à 200 € d'écart!
J'ai remis au jour cette anecdote, non sans raison...
Je me souviens de l'invitation cordiale des Lagarde et Capello, au brunch de clôture du national le lundi midi, au siège du club au bord du Tarn, sur un site enchanteur, dans une ambiance formidable!
A l'époque, on gagnait ses invitations (à un brunch sur 4 jours), après avoir joué, et en aucun cas avant!
( Et heureusement que les contrôles routiers sur 670 kms pour rentrer sur Paris, étaient bien plus rares qu'aujourd'hui!)
J'ai appris en effet que le fameux Christian, le troisième frère, qui n'a gagné que 3 CDF, était passé en tant que visiteur!
Putain con, j'ai mes chevilles qui recommencent à enfler, con!
Je me souviens de l'invitation cordiale des Lagarde et Capello, au brunch de clôture du national le lundi midi, au siège du club au bord du Tarn, sur un site enchanteur, dans une ambiance formidable!
A l'époque, on gagnait ses invitations (à un brunch sur 4 jours), après avoir joué, et en aucun cas avant!
( Et heureusement que les contrôles routiers sur 670 kms pour rentrer sur Paris, étaient bien plus rares qu'aujourd'hui!)
J'ai appris en effet que le fameux Christian, le troisième frère, qui n'a gagné que 3 CDF, était passé en tant que visiteur!
Putain con, j'ai mes chevilles qui recommencent à enfler, con!