6-2 PETANQUE

Nostalgie 45, Laurent Perrotin.

Le fils du président est le seul à avoir réussi à me faire pleurer sur un terrain de boules, le jour où il s'est incliné en demi-finale du tête-à-tête 1997, 11-13 avec un tir frappé gagné manqué perdu.
Il avait réalisé un parcours superbe, battant notamment le double champion du Monde et de France Michel Briand en seizièmes, et Damien Hureau en quart.
C'était le meilleur résultat aux CDF de l'US Meaux, et c'est à lui que revenait cet honneur, partagé avec son père, son délégué pour l'occasion de surcroît, et tous les supporters meldois et seine-et-marnais!
La semaine précédente, à Chartres pour le triplette, j'avais étrenné mes premiers galons de délégué avec Laurent et ses 2 partenaires mes amis Philippe Léger et Jean-Luc Testa, sans grand succès, pour une défaite au barrage contre Asir et son équipe.

Laurent Perrotin en demi du CDF 1997 à Melun.

De g. à d.,Laurent Perrotin, Philippe Léger, Gilles Gaillard et Jean-Luc Testa à Chartres 1997.

Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 23 Août 2014 à 20:34 | Commentaires (2)

Nostalgie 36, la star!

Cette photo du roi des boules, comme il se nomme lui-même, date de 40 ans. Marco avait 21 ans quand il a été drafté par Mélis et Authieu, pour démarrer la carrière que l'on sait.
Il n'a jamais gagné le CDF individuel, malgré son jeu complet.
En 1974, lors de sa dernière saison seine-et-marnaise, il a remporté le département qui se déroulait à Lagny, en battant Max Fouilhé 13-11 en finale, dans un terrain épouvantable à cause du mauvais temps, grâce à un nombre incalculable de carreaux.
2 mois plus tard, il perdait en demi du France à Orléans, face à Silecci, très certainement victime de la fameuse pression...
Il a su par la suite rapidement en tirer les leçons, pour devenir l'un des plus malins et des plus solides joueurs de tous les temps!

Jean-Marc Foyot.

Je ne suis pas peu fier d'être à égalité aux parties avec le fameux Marco!
2 défaites, une à La Courneuve en quart, et l'autre au CDF 1994 à Saint-Avold; 2 victoires, une à Argenteuil et l'autre à La Courneuve; plus 2 partages, un à Villeroy et l'autre à Reuil, en finale, pas avant comme aujourd'hui!

William Stohr

Tout le monde aura compris que Jean-Marc (car c'est son prénom) est mon modèle, mais il n'empêche que tous les vieux seine-et-marnais vous diront que "Willy" était le plus doué au tir!
Ensuite, chacun a fait son choix de vie...
Et comme Marco est parti, j'ai récupéré le meilleur!

Marco est encore rentré dans la triplette de Millau.
Cela n'a rien d'extraordinaire pour un tel joueur me direz-vous, et vous aurez raison!
A la différence, que lui, joue toujours avec ses partenaires ou ex, et non pas archi-blindés comme certains, qui oublient allègrement leurs équipiers habituels...
Et mieux, pour un tel concours, lui, l'instigateur du jeu avec les payeurs des années 80, à la suite de son modèle Marcel Sarnito, choisit de monter une bonne partie, a contrario du "modèle" Philippe Quintais, qui joue et perd systématiquement avec des payeurs occasionnels, y compris dans des concours où il devrait se montrer!
Pourquoi jouer à Dreux, chez lui, avec un payeur, et perdre à 18 heures?
Pourquoi jouer à Millau, le plus relevé concours du monde, avec un payeur, et perdre à 16 heures?
Et il ne s'agit là que des derniers exemples...
Jean-Marc n'a jamais fait de telles erreurs de casting dans les gros concours, lui jouait avec ses payeurs pour les emmener au CDF, voire les faire gagner ( cf l'Indien ).
Avec Mir, Pompes Funèbres, Le Mannequin, puis l'Indien, après avoir quitté Paris, il a toujours réussi à se qualifier pour le CDF, à 4 ou 5 boules maxi toutes les 3 mènes!
Personne d'autre ne l'a ne serait-ce que tenter!
Mais dans les grands concours, pas de payeur!
Peut-être était-il plus intelligent dans la négociation des contrats?

Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 23 Août 2014 à 20:27 | Commentaires (2)

Hommage à Jean-Jacques Perrotin, ex-Président de l'US Meaux Pétanque, mon Président!

En 1992, un jeune pétanqueur de 41 ans, meldois de souche, en avait assez des querelles de clocher dans la sous-préfecture de Meaux, qui comptait 5 clubs et rassemblait 390 licenciés (???), autant que de l'hégémonie de la partie sud du département 77, sur les résultats de pétanque (pas de JP qui n'existait pas à l'époque). Il écumait les concours du 77 nord, équipé avec Manuel Teixeira d'origine portugaise,et mon ami Maxime George, Mauricien! C'est vous dire s'il était rassembleur dans l'âme! Tous leurs adversaires les respectaient et craignaient, car c'étaient des mangeurs de terre musiciens, sur le ventre desquels il n'était pas facile de passer!
Jean-Jacques depuis longtemps s'était attiré l'adhésion de tous, de par son profond amour et respect du jeu et des joueurs, eh oui, comme Jacques Guigue...ce doit être le prénom qui veut çà!
Les aléas de la vie et surtout l'amitié ont voulu que nous les rejoignions en 1993, pour démarrer une aventure extraordinaire!
Après avoir échoué à la porte du CDF la première année, nous avons eu la chance d'être épaulés en 1994 par un mécène(+) comme il n'en n'existe pas, lequel nous a permis d'effectuer des recrutements de premier ordre!
D'emblée les résultats sont arrivés, avec des titres départementaux et de ligue en masse, des places de premiers et d'honneur à la pelle, de bons résultats aux CDF, et, cerise sur le gâteau, une place historique de demi-finaliste du CDF individuel pour Laurent Perrotin, le fils de notre Président, le seul qui ait réussi à me faire pleurer sur un terrain de jeu!
Nous avions à l'époque la chance de compter dans nos rangs: Philippe Léger, Serge Delahaye, Laurent Perrotin, André et Eric Galofre, Denis Rosello, André Poiret, Georges Lauer, Alain Farjon, Sylvain Pilewski, Antoine Varas, Jean-Luc Testas, Serge Delahaye, Olivier Dorigny, "Picot" Del Toso, Christian Eckmann, Didier Batteux, Jacquie Verdier, Renaud Prunet, "Rocky" Toupry...et bien d'autres qui nous ont permis de devenir 4 fois premiers du 77, 3 fois deuxièmes, et 3 fois troisièmes!
C'est grâce à des personnages rarissimes ce ce genre, que le bénévolat prend tout son sens, car il n'est que se rappeler les soirées mémorables dans notre petit club souterrain, où toutes ces vedettes se précipitaient le vendredi soir jusqu'à l'aube, simplement pour se rassembler en convivialité et amitié!
Aujourd'hui, et depuis quelques années, mon Président, et celui d'Eric, son partenaire privilégié, a choisi de se consacrer à la chasse au gros gibier, dans laquelle il a toujours excellé en tant que bon Briard...
La pétanque y a beaucoup perdu...

193 kilos!!!

Hommage à Jean-Jacques Perrotin, ex-Président de l'US Meaux Pétanque, mon Président!

Et il y a même des jours où il les tape par trois!!!

Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 9 Août 2014 à 23:37 | Commentaires (1)

Comme quoi il n'y a bien que le travail qui paie, à pétanque et dans les autre jeux et sports!

L'autre soir avait lieu le match 3 de la finale du championnat de France de basket à Limoges, qui recevait Strasbourg, avec de grosses chances de retrouver son lustre d'antan...Ce qui a été fait avec brio!
En 1975-76, j'allais beaucoup jouer à Cabourg en été, car à l'époque, il y avait là un club dynamique (et la fameuse boîte de nuit le "Palace", ainsi que le "Bunker" à Franceville).
Les concours se déroulaient toute la journée, sauf les nocturnes lol.
A chaque fois que nous y allions le matin vers 9 heures, il y avait un grand joueur noir très costaud, qui s'entraînait seul sur le terrain du milieu du parc des sports, par tous les temps; il était toujours là dès que nous arrivions, et encore là quand nous repartions le soir!
Nous étions tous impressionnés par son gabarit ( 2,08m 110 kilos), sa vitesse, son adresse, et surtout son abnégation!
Il s'agissait d'un jeune pivot Sénégalais de 22 ans, qui venait d'arriver en France pour renforcer l'équipe locale de N3.
Il lui a permis d'accéder à la N2 dès sa première année, puis a été drafté 2 ans plus tard par l'un des plus prestigieux clubs de cette époque, le CSP Limoges, à qui il a contribué à faire gagner 3 titres de champion de France, et 2 coupes Korac!
Je me rappellerai toujours ces 2 ou 3 dernières secondes de la première finale de coupe d'Europe, où il a enquillé ses 2 lancers francs à 84-84, sans même faire bouger le filet!
Cette star, car il en est devenu une véritable, c'était "Apollo" ( la fusée) Faye!
Il a obtenu 80 capes en équipe de France, à peu près autant de fois que je lui ai serré la main pour lui dire bonjour ou bonsoir!

Shak attack!

Et j'ai vu Apollo à la télé à la mi-temps!
Et mes camarades et adversaires de l'époque, Jean-François Lancelle qui est sur Bordeaux, et Christian Oleskiewiecz, toujours sur Poissy, pourront confirmer mes dires si besoin est!

Rédigé par Gilles Gaillard le Lundi 28 Juillet 2014 à 00:07 | Commentaires (0)

Brice de Nice, Igor d'Hossegor...