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6-2 PETANQUE


Mon ami Michel Malka se retrouve encore impliqué dans une anecdote plutôt originale!
En 1976, nous allons au national nocturne d'Argentan, qui avait lieu traditionnellement la nuit du 13 au 14 juillet, dans la carrière du bourg voisin de Mauvaisville, cadre somptueux s'il en est.
Vainqueurs sortants, nous avions la galerie, surtout que c'était une superbe nuit d'été!
A la troisième partie, nous tombons contre la vedette locale, Roussel, champion de l'Orne, un tantinet bavard...
Michel me dit: "lui c'est un con, il va vouloir m'embrouiller, à chaque fois çà se passe mal".
Michel n'ayant peur de rien, je m'attendais au pire...
Nos pointeurs jouent 2 boules chacun (pas les meilleures de leurs carrières), et c'est au fameux Roussel de jouer.
Il reprend le point à 80 à environ 30 par côté, et là, on aurait dit un coq au milieu de sa basse-cour: il se recule de 2 mètres, croise les bras, se prenant sans doute pour Robert Lebeau, et ne bouge plus...
Michel me dit: "tu vois ce que je t'avais dit?".
Je lui réponds: "tu veux que je le vire ou que je te couvre?".
"Non, laisse-moi faire!"
Michel va tirer, se place dans le rond, attend au moins 40 secondes, alors qu'il dégainait plutôt vite, et là, il a fait quelque chose d'unique que je n'ai jamais vu, et vous, amis lecteurs, certainement non plus!
En balançant son bras, il a lâché sa boule en arrière, en direction des jambes de Roussel, mais 50 à côté!
Il s'est retourné instantanément, faisant mine d'avoir échappé sa boule (qui a quand même fini dans le tibia d'un spectateur), comme pour la récupérer, et lui a dit: "tu sais avec ma tenue de boule, ça m'arrive de temps en temps, tu devrais pas te mettre là!".
La terreur Roussel était aussi blanc que sa casquette, Michel a fait carreau avec sa seconde boule, Roussel a balancé sa seconde, j'ai fait 2 palets sur les 2 de son tireur, nous en avons fait 4, et 30 minutes après c'était fini 13-0!
Pas ordinaire quand même?
( je vous fais grâce des noms des vainqueurs lol)


Château d'Argentan.
Château d'Argentan.

Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 30 Août 2014 à 19:07 | Commentaires (1)

En été 1974 et depuis quelques années, il y avait un "grand prix" dans le 77, sous et autour d'une grande grange de Gretz, au beau milieu des champs. J'y participe avec mon ami et partenaire d'enfance Hervé Novelo, et il se trouve que le temps était on ne peut plus orageux...Nous jouons à la première contre Borghi-Rouzaire, champions du 77, et juste en bordure de cette immense grange, à la limite du champ. Les hirondelles volaient au ras des blés, sentant bien l'orage arriver...Et mon futur partenaire "Bruno" Borghi (Italien,3 ans plus tard),de répéter plusieurs fois: "ma si ches zoizos y traversent, je vas bien en taper un!"...
Eh bien, croirez-vous qu'il ne s'est pas passé 10 minutes avant que sa prédiction ne s'avère exacte, sans que cela ne l'empêche de faire un carreau sur la boule visée, après avoir dégommé en plein vol une pauvre hirondelle qui passait par là!
Le fameux "Nounours" était le premier contrarié, a ramassé la malheureuse hirondelle, l'a "enterrée" dans le champ, et fini par perdre cette partie...
Nous avons sympathisé, alors que je n'avais que 14 ans, et sommes devenus partenaires 2 ans plus tard dès ma première année de senior surclassé...
Le premier jour où nous avons joué ensemble en doublette, à Brie-Comte-Robert au GP du 1 novembre en 1976, (car à l'époque, pas de panachage entre le 01-03 et le 31-10), nous sommes tombés en demi contre les terreurs Algudo et Ruault.
Bruno m'a dit: " t'inquiète pas kiki, ma cheux-là je les aime pas, j'va leur faire comme au zoizau de Gretz, dio carne!"
Dario, car c'était son vrai prénom, a fait un carton, nous avons gagné facile, et à la fin il m'a dit: " tou vois kiki, la pauvre zirondelle de Gretz, ça m'a fait mal au coeur, mais eux, cha m'a fait plaijir!"


Grange de Saint-Bertrand-De-Comminges
Grange de Saint-Bertrand-De-Comminges

Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 30 Août 2014 à 19:00 | Commentaires (0)

En 1978 ou 79, avec mon ami d'enfance, Michel Malka pour ne pas le nommer, on sort de boîte à l'aube bien esquintés, et il me dit: demain (tout à l'heure), je viens te chercher à midi à la plage,on mange en route et on va à Beaumont-en-Auge (derrière Honfleur), il y a un beau concours , et le président c'est un copain!
Bon...
Mon Michel débarque à 13h30, et il y avait 60 kms de route de plage en été...
Je lui dis que c'est mort, et qu'il vaut mieux aller à Deauville jouer contre les jockeys et les propriétaires pour se payer la soirée...
"Non, non, on y va, je te dis que le président c'est un ami!"
Nous voilà partis, et arrivés du côté de Dozulé, à mi-chemin, il s'arrête: "on va manger là, on mange bien et le patron c'est un copain!"
Moi: "mais Michel, le concours est commencé depuis 1/4 d'heure!"
"T'inquiètes, le président c'est un copain!"
Je me dis qu'on arrivera peut-être avant 16h30 et le début du complémentaire...
On avale 2 ou 3 apéros (ou 4), à la vitesse du son, puis une excellente escalope viennoise dont je me rappelle encore!
On reprend la route et on arrive à 16h20, 10 minutes avant le deuxième.
Bien sûr aucune place, Michel me dit "va garer la voiture, je vais voir mon pote!"
Je me gare au moins à 500 mètres, et je monte avec nos 6 boules, car c'était en pente...
J'arrive à l'entrée des jeux où Michel m'attend avec un grand sourire. "Il y a 64 équipes, 16 poules de 4, on est inscrit dans le premier comme numéro 65, on est dans une poule de 5, mais on a perdu la première d'office, il faut gagner 2 fois de suite pour sortir second de poule et être qualifié." (çà fait 46 ans que je joue, je n'avais ni n'ais jamais revu çà!)
On commence à jouer, et à gagner 6 parties pour arriver en finale, pour jouer contre...le président-ami en question,vers 23h30, devant une belle galerie, car c'était en même temps la fête du village dans le parc. Michel s'adresse à son "ami", et lui explique que si on partage, la partie va être bâclée, et que les gens seront mécontents, et que le mieux est donc de jouer la bourre pour faire une partie sérieuse. Le premier prix était 2000 francs, ce qui représentait une somme en 1978/1979!
En 3/4 d'heure c'était fini...En grand seigneur j'ai fait cadeau de la belle coupe au président qui m'a remercié , et avec mon Michel,on est descendu à Cabourg claquer nos 200 sacs au Palace!


L'église de Beaumont-En-Auge, le terrain juste devant!
L'église de Beaumont-En-Auge, le terrain juste devant!

Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 30 Août 2014 à 18:57 | Commentaires (0)

En 1978, mon ami Dédé Galofre me dit: "viens avec moi à Toulouse, on va faire les 3 jours de Saint-Pierre, on joue avec mon ami Alain de Graulhet, on ne risque rien."
Je prends donc mon billet SNCF d'environ 95 € de l'époque, sans invitation ni remboursement; et nous voilà partis...
A Brive, car à l'époque, pas de TGV, seulement des corails, monte à côté de nous, un garçon sympathique, qui lie de suite conversation en nous disant: "vous êtes les parisiens qui étaient en demi à Toulouse l'an dernier, je vous reconnais, vous allez à Saint-Pierre!"
Il s'agissait du fameux Marcel Saule, multiple champion de Corrèze, et partenaire de Bibi Delgoulet et de son père, vice-CDF doublette de l'année suivante!
Nous avons donc voyagé en sympathisant et rigolant, jusqu'à Toulouse.
Le lendemain, le sort ne nous a pas épargné: Rouvière, Lucchesi,Calenzo à la première (CDF/CDM), "Bibi" Delgoulet, son père, et Marcel Saule à la deuxième (?!?!), La Girelle et ses partenaires au bord de la Garonne à la troisième...jusqu'à parvenir en demi le lendemain vers 11 heures, face à une partie de monstres, Bordin, Sarrailh et Lescouzères.
Pas de fade, à cause d'une sombre histoire entre Bordin et Zanon, qui étaient de l'autre côté, avec Araud et le fils Brocca.
Nous gagnons, et René Brocca de son côté également
Il est 12h30, et c'est la présentation de la finale qui aura lieu à 14h, avec M.Baudis père.
La cérémonie terminée, au moment de l'apéritif d'honneur, Pierre Brocca intervient et dit à son fils: "ils ont battu les CDM, c'est la finale, il faut fader". Je n'avais que 18 ans, et ne me suis rendu compte de rien, si ce n'est qu'il vaut bien mieux être premier que second, mais bien plus tard!
Nous avons partagé, et joué sans mesurer la portée de l’événement, au point de prendre une rouste, 13-1, par manque d'expérience et de performance.
Mais il n'empêche que cette première et unique expérience d'équipe nous a fait lier une amitié indéfectible!
Alain, à la suite de sa remarquable carrière rugbystique, a réussi une reconversion à pétanque, non seulement historique, mais de plus intelligente!
Il est en effet le seul qui ait su tirer expérience de son passé sportif, en l'occurrence: stature, impression, verbe haut, présence, position, sécurité collective, et non pas individuelle!
A tel point qu'il me demande souvent: "quand est-ce que tu me fais gagner un concours sur Paris?"
C'est mon bâton de maréchal!


Laurel et Hardy
Laurel et Hardy

Rédigé par Gilles Gaillard le Dimanche 24 Août 2014 à 01:57 | Commentaires (5)

Cette année restera mémorable à double titre: c'est en effet le vingtième anniversaire de 2 événements pétanquistes pour ma part:
- mon doublé de qualification au CDF trip et doub, avec mes amis Picot Del Toso et Serge Delahaye en triplette pour Angoulême, puis Dédé Poiret pour Saint-Avold en doublette, à une cinquantaine de mètres de notre président Michel du 6-2 aujourd'hui, qualifié en individuel, que je ne connaissais même pas!
J'ai pu récupérer les propos du fameux Picot pour la triplette, et une vieille photo de journal pour la doublette, que je vous livre avec nostalgie , mais sans néanmoins une certaine fierté, d'autant plus que de l'aveu même du célèbre Dédé, c'était sa première qualification, en tant que champion, car en IDF, on pouvait se qualifier jusque troisième à l'époque!


Nostalgie 49, André Poiret.
Je suis triste de constater que mon ami Dédé fasse une saison blanche, lui qui a trusté les qualifs en IDF!
Il faut dire que ses partenaires, Choupay, Bideau, Eckmann, Rosello, Lurac, Pilewski, Gaillard(?!), du 77, devaient être d'un autre tonneau que Le Dantec et Le Bourgeois lol!
Auprès de mon arbre, je vivais heureux...J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre...(Georges Brassens)

Nostalgie 49, André Poiret.
Mon camarade Stéphane Lurac vit très bien sans Dédé!
Il s'est qualifié pour le CDF triplette, en passant de peu à côté de la doublette!
Et il continue à ne pas faire de la pétanque sa première valeur, au contraire de beaucoup d'autres, qui feraient mieux de la passer au second plan!

Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 23 Août 2014 à 22:57 | Commentaires (1)
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