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" A MEDITEZ!! "
« EVOLUTION DU JEU »
Première partie. (commentez !!)
Bonjour, chers lecteurs.
Essayons ensemble de redonner ses lettres de noblesse à notre sport !!
Le beau geste, une attitude noble et le respect du jeu !!
Dans les grandes compétitions, les organisateurs nous proposent des terrains que je qualifierais d’artificiels. Ceux sont souvent des surfaces aux revêtements très durs, recouvertes d’un mélange de sable et de graviers qui rend souvent la trajectoire des boules aléatoire.
Les terrains naturels disponibles sont rares et ont souvent laissé place aux parkings. Ainsi, les organisateurs doivent utiliser des lieux que rien ne prédispose à la pratique de la Pétanque.
Le jeu s'en ressent et le spectacle devient parfois bien triste.
Le point étant difficile à maitriser sur ce genre de terrain, le tir occupe une place prépondérante.
Pour autant cela ne veut pas dire que ça tire bien, mais que le tir devient l'arme de prédilection pour se défendre.
Il est souvent facilité, car les boules dérapent et fusent avec force vers leurs objectifs sur ce type de surface. Cela permet aux pratiquants qui tirent fort et bas de réaliser un grand nombre de palets.
Cela a donné une nouvelle génération de tireurs.
Ces bombardiers seraient bien incapables d’assurer une moyenne convenable s’il s’agissait de frapper les boules « plein fer », mais c'est ainsi!!
Certains diront qu’il faut s’adapter à ces nouvelles pratiques, ce jeu dit moderne !!
Mais la modernité est-elle toujours synonyme de progrès ?
Ne dit-on pas que l'histoire est un éternel recommencement!!
Défendons alors les valeurs de la belle Pétanque!!
Quel serait aujourd'hui la motivation d'un « Georges Simoes », à venir déposer sa boule délicatement près du but avec son incomparable talent, pour se la voir arracher un mètre devant par l'un de ces « bourrins du tir ».
Ou sont ces coups magnifiques annoncés par les ténors de la discipline et qui régalaient le public !!
Jouer le but, rechercher un devant de boule, faire une refente, jouer une boule pour rentrer à deux !!
Ces techniques sont devenues pratiquement irréalisables sur de telles surfaces !!
Ces réalisations demandaient tant d'adresse, de finesse, de sensation, de précision et de concentration qu'elles étaient l'apanage des joueurs d’exception.
J'ai été émerveillé à mes débuts par les prouesses effectuées par les joueurs qui évoluaient sur le site dit du « chalet » de la porte d'Auteuil.
Les joueurs : Pedro Martinez, Mudjeredjan Charles dit « Tarzan », Marcel Tchillan, Foyot et tant d'autres frappaient dans le mastic à une cadence de 9 sur 10.
Ont-ils été remplacés ?
Les pointeurs contournaient les obstacles, se jouaient des dévers, portaient, roulaient et tournaient leurs boules. On assistait à un festival de jolis coups.
Voilà pour le premier volet, à bientôt !!!
Vous trouverez " PETANQUE, quand tu nous tiens! ", sur ce site.
Amicalement, Frédéric Nachin.
Première partie. (commentez !!)
Bonjour, chers lecteurs.
Essayons ensemble de redonner ses lettres de noblesse à notre sport !!
Le beau geste, une attitude noble et le respect du jeu !!
Dans les grandes compétitions, les organisateurs nous proposent des terrains que je qualifierais d’artificiels. Ceux sont souvent des surfaces aux revêtements très durs, recouvertes d’un mélange de sable et de graviers qui rend souvent la trajectoire des boules aléatoire.
Les terrains naturels disponibles sont rares et ont souvent laissé place aux parkings. Ainsi, les organisateurs doivent utiliser des lieux que rien ne prédispose à la pratique de la Pétanque.
Le jeu s'en ressent et le spectacle devient parfois bien triste.
Le point étant difficile à maitriser sur ce genre de terrain, le tir occupe une place prépondérante.
Pour autant cela ne veut pas dire que ça tire bien, mais que le tir devient l'arme de prédilection pour se défendre.
Il est souvent facilité, car les boules dérapent et fusent avec force vers leurs objectifs sur ce type de surface. Cela permet aux pratiquants qui tirent fort et bas de réaliser un grand nombre de palets.
Cela a donné une nouvelle génération de tireurs.
Ces bombardiers seraient bien incapables d’assurer une moyenne convenable s’il s’agissait de frapper les boules « plein fer », mais c'est ainsi!!
Certains diront qu’il faut s’adapter à ces nouvelles pratiques, ce jeu dit moderne !!
Mais la modernité est-elle toujours synonyme de progrès ?
Ne dit-on pas que l'histoire est un éternel recommencement!!
Défendons alors les valeurs de la belle Pétanque!!
Quel serait aujourd'hui la motivation d'un « Georges Simoes », à venir déposer sa boule délicatement près du but avec son incomparable talent, pour se la voir arracher un mètre devant par l'un de ces « bourrins du tir ».
Ou sont ces coups magnifiques annoncés par les ténors de la discipline et qui régalaient le public !!
Jouer le but, rechercher un devant de boule, faire une refente, jouer une boule pour rentrer à deux !!
Ces techniques sont devenues pratiquement irréalisables sur de telles surfaces !!
Ces réalisations demandaient tant d'adresse, de finesse, de sensation, de précision et de concentration qu'elles étaient l'apanage des joueurs d’exception.
J'ai été émerveillé à mes débuts par les prouesses effectuées par les joueurs qui évoluaient sur le site dit du « chalet » de la porte d'Auteuil.
Les joueurs : Pedro Martinez, Mudjeredjan Charles dit « Tarzan », Marcel Tchillan, Foyot et tant d'autres frappaient dans le mastic à une cadence de 9 sur 10.
Ont-ils été remplacés ?
Les pointeurs contournaient les obstacles, se jouaient des dévers, portaient, roulaient et tournaient leurs boules. On assistait à un festival de jolis coups.
Voilà pour le premier volet, à bientôt !!!
Vous trouverez " PETANQUE, quand tu nous tiens! ", sur ce site.
Amicalement, Frédéric Nachin.
FREDERIC NACHIN PRESENTE : « EVOLUTION DU JEU »
EPISODE N°2(commentez !!)
Cette évolution du jeu a rendu le rôle des pointeurs ingrat. Tout le monde cherche à frapper des boules avec un rendement souvent bien insuffisant pour un tireur de tête. Ces pseudo tireurs de boules, seraient bien incapables pour la plupart d’entre eux, d’en attraper une sur un jeu naturel un tant soit peu exigeant.
Que n’entend-je chaque weekend : « Et pourtant j’étais droit !! »
« Mais que tu sois droit, à droite, à gauche ou derrière, il n’y a que les boules frappées qui comptent !! »
Il y a donc plus de « tirs-ailleurs », que de vrais frappeurs de boules.
S’il on ajoute à cela, que ces joueurs ont souvent une maitrise insuffisante du point, cela fait un jeu bien pauvre !!
Mais le revers de la médaille, c’est que l’on laisse souvent de coté de très bons joueurs pour évoluer en compétition, au prétexte qu’ils ne sont pas tireur. C’est ce que mon ami « Zombie », a eu l’occasion de rappeler lors de sa victoire à Andrézieux-Bouthéon, le weekend dernier.
De plus, de nos jours, le spectacle peut devenir affligeant.
On voit des équipes attaquer à plusieurs reprises un point placé à un mètre du bouchon, par peur de prendre un carreau par l'adversaire.
Après avoir manqué une première fois, ils n’hésitent pas à tirer une seconde fois, les carreaux étant grandement facilités par la nature du terrain.
Ce n’est plus de la Pétanque, ça ne ressemble à rien !!
Les gestuels de ces tireurs de boules sont souvent médiocres.
Leurs lancers manquent de courbure et de précision.
Il est souvent tendu, tout en force et la boule frappe souvent le sol, bien avant l'objectif.
Où sont ces lancers magnifiques de Pierre Broca, de Roger Capeau, de Roger Marigot, de Robert Lebeau, de Palazon qui alliaient l’esthétique et l’efficacité. On restait pantois d’admiration face à leur précision et à l’élégance de leurs envois.
L’une des conséquences fâcheuses de cette évolution du jeu est qu'on assiste à une disparition des grands pointeurs, chacun voulant prouver sa capacité à toucher quelques boules. Car si le tir est souvent synonyme d'adresse, de jeunesse et d'inlassables répétitions, le point est un art difficile à maitriser.
Il réclame de la réflexion, une bonne lecture du terrain, une coordination oculomotrice exceptionnelle et un bon toucher de boule pour pouvoir maitriser les effets.
Et puis, qui de mieux placé pour évaluer la valeur d’un point qu’un grand pointeur, afin de déclencher le tir !!
Comme beaucoup d'entre nous, j'ai la nostalgie du beau jeu, pour autant ma passion reste entière et je voudrais me battre avec vous pour redonner à la pétanque toutes ses lettres de noblesse.
Je vous souhaite à tous une agréable lecture.
AVEC MES AMITIÉS SPORTIVES
FRÉDÉRIC NACHIN
EPISODE N°2(commentez !!)
Cette évolution du jeu a rendu le rôle des pointeurs ingrat. Tout le monde cherche à frapper des boules avec un rendement souvent bien insuffisant pour un tireur de tête. Ces pseudo tireurs de boules, seraient bien incapables pour la plupart d’entre eux, d’en attraper une sur un jeu naturel un tant soit peu exigeant.
Que n’entend-je chaque weekend : « Et pourtant j’étais droit !! »
« Mais que tu sois droit, à droite, à gauche ou derrière, il n’y a que les boules frappées qui comptent !! »
Il y a donc plus de « tirs-ailleurs », que de vrais frappeurs de boules.
S’il on ajoute à cela, que ces joueurs ont souvent une maitrise insuffisante du point, cela fait un jeu bien pauvre !!
Mais le revers de la médaille, c’est que l’on laisse souvent de coté de très bons joueurs pour évoluer en compétition, au prétexte qu’ils ne sont pas tireur. C’est ce que mon ami « Zombie », a eu l’occasion de rappeler lors de sa victoire à Andrézieux-Bouthéon, le weekend dernier.
De plus, de nos jours, le spectacle peut devenir affligeant.
On voit des équipes attaquer à plusieurs reprises un point placé à un mètre du bouchon, par peur de prendre un carreau par l'adversaire.
Après avoir manqué une première fois, ils n’hésitent pas à tirer une seconde fois, les carreaux étant grandement facilités par la nature du terrain.
Ce n’est plus de la Pétanque, ça ne ressemble à rien !!
Les gestuels de ces tireurs de boules sont souvent médiocres.
Leurs lancers manquent de courbure et de précision.
Il est souvent tendu, tout en force et la boule frappe souvent le sol, bien avant l'objectif.
Où sont ces lancers magnifiques de Pierre Broca, de Roger Capeau, de Roger Marigot, de Robert Lebeau, de Palazon qui alliaient l’esthétique et l’efficacité. On restait pantois d’admiration face à leur précision et à l’élégance de leurs envois.
L’une des conséquences fâcheuses de cette évolution du jeu est qu'on assiste à une disparition des grands pointeurs, chacun voulant prouver sa capacité à toucher quelques boules. Car si le tir est souvent synonyme d'adresse, de jeunesse et d'inlassables répétitions, le point est un art difficile à maitriser.
Il réclame de la réflexion, une bonne lecture du terrain, une coordination oculomotrice exceptionnelle et un bon toucher de boule pour pouvoir maitriser les effets.
Et puis, qui de mieux placé pour évaluer la valeur d’un point qu’un grand pointeur, afin de déclencher le tir !!
Comme beaucoup d'entre nous, j'ai la nostalgie du beau jeu, pour autant ma passion reste entière et je voudrais me battre avec vous pour redonner à la pétanque toutes ses lettres de noblesse.
Je vous souhaite à tous une agréable lecture.
AVEC MES AMITIÉS SPORTIVES
FRÉDÉRIC NACHIN
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