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« EXTRAIT ET COMPLEMENT SUR LE LIVRE »
A PROPOS DE L’EVALUATION DE SON JEU(Commentez!!)
« Je dis souvent à mes partenaires que la Pétanque ne se résume pas à de l’arithmétique.
En effet, la défaillance d’un joueur peuvent être compensé par ses partenaires et il suffit souvent de bien jouer dans les moments cruciaux pour enlever la victoire.
C’est pourquoi, il faut éviter de mettre la pression sur un partenaire en difficulté afin qu'il puisse réussir à jouer une boule importante dans un moment charnière ».
S’il est vrai que la pétanque ne se résume pas à un exercice comptable, il y a cependant des choses à bien assimiler dans le déroulement du jeu.
Dans cet article je me contenterai de vous fournir quelques exemples révélateurs de mon propos.
Exemple N°1:
Le pointeur de l’équipe A place un beau point. Le tireur de l’équipe B manque à sa première tentative et réalise un joli palet à sa seconde. Si le pointeur de l’équipe A réalise la reprise, il place son équipe dans une position très favorable. Il maintient la pression sur l’adversaire et oblige souvent le milieu de l’équipe B à tirer de nouveau. Marco Foyot insiste très souvent sur ce fait de jeu tout à fait fondamental.
Autrement dit : c’est la deuxième boule jouée par le pointeur de l'équipe A, qui fait la différence.
Exemple N°2:
L’équipe A a placé un joli point et le tireur de l’équipe B réalise un carreau à sa première tentative.
Le pointeur de l'équipe A effectue immédiatement la reprise.
Cette fois le tireur de l'équipe B manque sa frappe.
Le point étant très beau, il oblige son milieu à tirer de nouveau.
Le second tireur doit impérativement réussir sa frappe, s'il veut espérer conserver la marque.
Que nous disent ces deux exemples?
Illustrons notre propos !!
L'équipe A a placé un point moyen. L'équipe B reprend le point. Nous jouons pour l'équipe B. L'équipe A réussit trois fois la reprise et nous frappons trois fois consécutivement.
Dans ce cas, sachant que des reprises ont pu être manquées, il n'est pas rare que l'équipe A ne possède plus de boules voir une au plus.
C'est donc une position très favorable.
Qu’il en soit de la frappe des boules ou de la reprise des points, on constate que c’est la succession des coups réussis qui revêt la plus grande importance au jeu de boules.
Ceci peut paraitre évident, mais il n’en est rien !!
Pour parvenir à ce jouer de cette façon, il faut s’y préparer mentalement.
Pour vous en convaincre, relevez le nombre de fois ou le milieu manque son premier tir, alors que le tireur de tête a frappé deux fois successivement.
La pression n’est pas à ce moment sur le tireur de tête qui fait son travail, mais bien sur le milieu qui doit le valider.
On peut tenir exactement le même raisonnement en ce qui concerne la reprise des points.
Voilà donc des notions essentielles à méditer, quand on s’intéresse à son niveau réel de compétiteur et que l’on veut avoir une vision objective de sa prestation.
J’espère vous avoir intéressé(e)s par ces quelques réflexions sur le jeu.
Je vous souhaite une bonne lecture et vous invite à me retrouver dans mon livre.
Amicalement, Frédéric.
A PROPOS DE L’EVALUATION DE SON JEU(Commentez!!)
« Je dis souvent à mes partenaires que la Pétanque ne se résume pas à de l’arithmétique.
En effet, la défaillance d’un joueur peuvent être compensé par ses partenaires et il suffit souvent de bien jouer dans les moments cruciaux pour enlever la victoire.
C’est pourquoi, il faut éviter de mettre la pression sur un partenaire en difficulté afin qu'il puisse réussir à jouer une boule importante dans un moment charnière ».
S’il est vrai que la pétanque ne se résume pas à un exercice comptable, il y a cependant des choses à bien assimiler dans le déroulement du jeu.
Dans cet article je me contenterai de vous fournir quelques exemples révélateurs de mon propos.
Exemple N°1:
Le pointeur de l’équipe A place un beau point. Le tireur de l’équipe B manque à sa première tentative et réalise un joli palet à sa seconde. Si le pointeur de l’équipe A réalise la reprise, il place son équipe dans une position très favorable. Il maintient la pression sur l’adversaire et oblige souvent le milieu de l’équipe B à tirer de nouveau. Marco Foyot insiste très souvent sur ce fait de jeu tout à fait fondamental.
Autrement dit : c’est la deuxième boule jouée par le pointeur de l'équipe A, qui fait la différence.
Exemple N°2:
L’équipe A a placé un joli point et le tireur de l’équipe B réalise un carreau à sa première tentative.
Le pointeur de l'équipe A effectue immédiatement la reprise.
Cette fois le tireur de l'équipe B manque sa frappe.
Le point étant très beau, il oblige son milieu à tirer de nouveau.
Le second tireur doit impérativement réussir sa frappe, s'il veut espérer conserver la marque.
Que nous disent ces deux exemples?
Illustrons notre propos !!
L'équipe A a placé un point moyen. L'équipe B reprend le point. Nous jouons pour l'équipe B. L'équipe A réussit trois fois la reprise et nous frappons trois fois consécutivement.
Dans ce cas, sachant que des reprises ont pu être manquées, il n'est pas rare que l'équipe A ne possède plus de boules voir une au plus.
C'est donc une position très favorable.
Qu’il en soit de la frappe des boules ou de la reprise des points, on constate que c’est la succession des coups réussis qui revêt la plus grande importance au jeu de boules.
Ceci peut paraitre évident, mais il n’en est rien !!
Pour parvenir à ce jouer de cette façon, il faut s’y préparer mentalement.
Pour vous en convaincre, relevez le nombre de fois ou le milieu manque son premier tir, alors que le tireur de tête a frappé deux fois successivement.
La pression n’est pas à ce moment sur le tireur de tête qui fait son travail, mais bien sur le milieu qui doit le valider.
On peut tenir exactement le même raisonnement en ce qui concerne la reprise des points.
Voilà donc des notions essentielles à méditer, quand on s’intéresse à son niveau réel de compétiteur et que l’on veut avoir une vision objective de sa prestation.
J’espère vous avoir intéressé(e)s par ces quelques réflexions sur le jeu.
Je vous souhaite une bonne lecture et vous invite à me retrouver dans mon livre.
Amicalement, Frédéric.
L’auteur de « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », vous présente le troisième volet de la publication : « OBJECTIVITE ET ILLUSION »
(Commentez et partagez sans modération !!)
L’une des difficultés majeures de notre activité est de ne pas avoir de retour sur le niveau de notre prestation en compétition.
Seuls, ceux et celles qui ont la chance de pouvoir participer aux épreuves de sélection et autres stages de préparation aux échéances nationales et internationales pourront bénéficier de ces observations au cours des débriefings.
Pour avancer seul, il nous faut donc construire notre propre grille d’évaluation afin de repérer les points sur lesquels il nous faudra travailler.
Je ne connais pas le logiciel d'évaluation de la performance créé par la direction technique nationale, mais je vais vous donner mon point de vue sur cette question.
Je reste persuadé, bien que « matheux » de formation, que rien ne pourra remplacer l'observation et l'analyse humaine.
Les personnes qui utilisent ce genre d’application veulent à mon avis s’épargner le délicat travail d’analyse et de réflexion qu’exige l’évaluation des situations.
La présence d’un tiers avec un regard neutre et bienveillant au bord des terrains peut vous apporter beaucoup de renseignements sur la qualité de votre jeu.
Une critique objective doit mettre en relief, les points positifs et les points négatifs de votre jeu. Elle doit être constructive pour vous permettre d’avancer.
De nos jours on considère à la vue des dernières études qu’il faut consolider ses points forts et travailler sur ses points faibles. L’amélioration des points forts permet de construire le socle sur lequel se construit et se développe la confiance en soi.
Méfions nous d’un des travers les plus répandus dans l’univers Pétanquiste. Celui qui consiste à dénigrer les joueurs et à ne jamais reconnaitre leurs qualités. Dans notre discipline, les joueurs sont plutôt enclins à une attitude destructrice.
C’est d’ailleurs l’une des raisons qui explique que l’on voit si peu d’équipes évoluer régulièrement de concert.
Vous savez, j’ai écrit dans : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! » :
« La Pétanque ne se résume pas à de l’arithmétique », et j’en reste absolument convaincu.
Si votre moyenne de jeu est une donnée intéressante pour apprécier votre niveau, un coup réussi à des moments différents d’une partie n’a pas le même poids.
Voyons ensemble l’exemple qui suit !!
En début de partie, alors qu’il vous reste une boule en main et que vous êtes le dernier à jouer, vous frappez pour défendre deux points et vous réalisez un carreau.
C’est un joli coup !!
Mais, le même coup réussi sur le score de 10 à 10 et permettant de l’emporter sur la mène en cours n’a pas du tout la même incidence.
Il réclame de la sérénité, d’avoir confiance en soi et demande beaucoup de détermination.
Le même coup réussi sur le score de 10 à 12 est encore plus exigeant !!
Le même coup réussi sur le score de 10 à 12, alors que l’adversaire a le treizième au tapis réclame un mental fort.
Il n’y a alors pas de place pour le doute !!
Je pense que cela vous parle à tous et vous rappelle de bons ou de mauvais souvenirs.
Je pourrais multiplier les exemples, mais c’est bien là que l’on évalue la performance d’un joueur de boules.
C’est dans ce genre de situations, que le champion par sa solidité mentale, fait la différence. C’est donc bien à ce niveau que se trouve la marge de progression d’un joueur. C’est là que la préparation mentale intervient et revêt toute son importance.
Avec mes amitiés sportives à tous
Frédéric NACHIN
(Commentez et partagez sans modération !!)
L’une des difficultés majeures de notre activité est de ne pas avoir de retour sur le niveau de notre prestation en compétition.
Seuls, ceux et celles qui ont la chance de pouvoir participer aux épreuves de sélection et autres stages de préparation aux échéances nationales et internationales pourront bénéficier de ces observations au cours des débriefings.
Pour avancer seul, il nous faut donc construire notre propre grille d’évaluation afin de repérer les points sur lesquels il nous faudra travailler.
Je ne connais pas le logiciel d'évaluation de la performance créé par la direction technique nationale, mais je vais vous donner mon point de vue sur cette question.
Je reste persuadé, bien que « matheux » de formation, que rien ne pourra remplacer l'observation et l'analyse humaine.
Les personnes qui utilisent ce genre d’application veulent à mon avis s’épargner le délicat travail d’analyse et de réflexion qu’exige l’évaluation des situations.
La présence d’un tiers avec un regard neutre et bienveillant au bord des terrains peut vous apporter beaucoup de renseignements sur la qualité de votre jeu.
Une critique objective doit mettre en relief, les points positifs et les points négatifs de votre jeu. Elle doit être constructive pour vous permettre d’avancer.
De nos jours on considère à la vue des dernières études qu’il faut consolider ses points forts et travailler sur ses points faibles. L’amélioration des points forts permet de construire le socle sur lequel se construit et se développe la confiance en soi.
Méfions nous d’un des travers les plus répandus dans l’univers Pétanquiste. Celui qui consiste à dénigrer les joueurs et à ne jamais reconnaitre leurs qualités. Dans notre discipline, les joueurs sont plutôt enclins à une attitude destructrice.
C’est d’ailleurs l’une des raisons qui explique que l’on voit si peu d’équipes évoluer régulièrement de concert.
Vous savez, j’ai écrit dans : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! » :
« La Pétanque ne se résume pas à de l’arithmétique », et j’en reste absolument convaincu.
Si votre moyenne de jeu est une donnée intéressante pour apprécier votre niveau, un coup réussi à des moments différents d’une partie n’a pas le même poids.
Voyons ensemble l’exemple qui suit !!
En début de partie, alors qu’il vous reste une boule en main et que vous êtes le dernier à jouer, vous frappez pour défendre deux points et vous réalisez un carreau.
C’est un joli coup !!
Mais, le même coup réussi sur le score de 10 à 10 et permettant de l’emporter sur la mène en cours n’a pas du tout la même incidence.
Il réclame de la sérénité, d’avoir confiance en soi et demande beaucoup de détermination.
Le même coup réussi sur le score de 10 à 12 est encore plus exigeant !!
Le même coup réussi sur le score de 10 à 12, alors que l’adversaire a le treizième au tapis réclame un mental fort.
Il n’y a alors pas de place pour le doute !!
Je pense que cela vous parle à tous et vous rappelle de bons ou de mauvais souvenirs.
Je pourrais multiplier les exemples, mais c’est bien là que l’on évalue la performance d’un joueur de boules.
C’est dans ce genre de situations, que le champion par sa solidité mentale, fait la différence. C’est donc bien à ce niveau que se trouve la marge de progression d’un joueur. C’est là que la préparation mentale intervient et revêt toute son importance.
Avec mes amitiés sportives à tous
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