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" SE REMETTRE EN QUESTION "
« OBJECTIVITÉ ET ILLUSION N°I »
(A Commentez !!)
Cet article porte sur la perception que chacun d' entre nous a de ses capacités. C'est un sujet intéressant qui risque de froisser plus d'un « égo ».
En effet, dans la majorité des cas, les pratiquants ont une vision faussée de leurs aptitudes. Les joueurs ont bien souvent une image d’eux qui est très éloignée de la réalité.
La tendance la plus fréquente est de se voir beaucoup plus performant que l’on ne l’est en réalité.
Ces joueurs se prêtent des qualités qu'ils n’ont pas et ce regard biaisé qu’ils ont sur leurs valeurs peut-être un frein sérieux à leurs évolutions.
L’une des raisons de ce manque de réalisme est que beaucoup de joueurs évaluent leurs aptitudes au regard du jeu qu'ils produisent en jouant le soir à l' entrainement avec les copains. C’est une erreur !! Ils se fourvoient alors sur leurs capacités réelles de jeu et déchantent souvent en conditions réelles.
Les parties que l'on fait entre amis ne permettent pas de juger de son niveau réel.
L'épreuve de vérité, c'est la compétition.Ce qui compte, c'est le rendement dont on fait preuve en compétition. Le reste n'est que littérature. Les champions de l'entrainement sont légion dans notre activité.
Pour faire preuve d'une relative objectivité, il s'agit d'être en mesure d'évaluer son jeu en compétition. la règle est de s'intéresser plus au nombre de ses « cagades », qu'à celui de ses coups réussis. Il est amusant de constater qu'une majorité de joueurs ne gardent en mémoire que leurs bouchons et leurs carreaux et oublient un peu vite les phases de jeu où ils ont été absents.
Dans ces situations, ils vont chercher des justifications qui frisent souvent l’irrationnel. Cette attitude est si répandue chez le bouliste qu’elle prête à rire pour un fin connaisseur du jeu
Vous avez tous rencontrés un type qui vous a dit sans sourciller :
« Je n’ai fait que des arrêts et pourtant nous avons perdus la partie »
J’ai tant de fois entendu cette ritournelle que je me permets parfois de lancer d’un air narquois:
« Tu aurais peut-être du en manquer quelque- unes, cela se serait mieux passé », et de rajouter malicieusement :
« Ceux sont peut-être tes partenaires qui n’ont pas été à ton niveau !! »
Alors là, vous voyez les yeux du gars, ronds comme des billes s’illuminer !! Vous venez de le rassurer et de lui confirmer sa bonne prestation !!
Et vous vous dites : « Encore un qui n’a rien compris au jeu d’équipe !! »
Il existe aussi des joueurs qui se sous estiment par manque de confiance en eux.
Cette perception qu’ils ont d’eux mêmes est souvent liée à leur histoire personnelle.
Cette difficulté ne leur permet pas d’exploiter à fond leurs qualités.
Souvent ils ne s’investissent pas assez dans leur discipline et répètent:
- A quoi bon m’entrainer !!
- Pourquoi irais-je demander à ce joueur de faire un concours avec moi !!…….)
Mais revenons à l’évaluation de son jeu. Dans l’objectif de développer ses performances, il est utile d’avoir une idée assez précise du nombre de boules que l’on a joué au cours d’une partie.
Plus encore, il faut se souvenir des moments ou l'on aurait pu donner l'avantage à ses coéquipiers en réussissant une frappe ou une reprise de point.
Il peut être difficile de le faire à la fin d'une compétition, mais il faudra se remémorer les phases de jeu décisives où l’on n’a pas rempli ses fonctions.
Il faudra notamment garder en mémoire les fins de parties (notamment les dernières mènes), qui témoignent de notre capacité à gérer la pression.
Avec mes amitiés sportives, Frédéric.
(A Commentez !!)
Cet article porte sur la perception que chacun d' entre nous a de ses capacités. C'est un sujet intéressant qui risque de froisser plus d'un « égo ».
En effet, dans la majorité des cas, les pratiquants ont une vision faussée de leurs aptitudes. Les joueurs ont bien souvent une image d’eux qui est très éloignée de la réalité.
La tendance la plus fréquente est de se voir beaucoup plus performant que l’on ne l’est en réalité.
Ces joueurs se prêtent des qualités qu'ils n’ont pas et ce regard biaisé qu’ils ont sur leurs valeurs peut-être un frein sérieux à leurs évolutions.
L’une des raisons de ce manque de réalisme est que beaucoup de joueurs évaluent leurs aptitudes au regard du jeu qu'ils produisent en jouant le soir à l' entrainement avec les copains. C’est une erreur !! Ils se fourvoient alors sur leurs capacités réelles de jeu et déchantent souvent en conditions réelles.
Les parties que l'on fait entre amis ne permettent pas de juger de son niveau réel.
L'épreuve de vérité, c'est la compétition.Ce qui compte, c'est le rendement dont on fait preuve en compétition. Le reste n'est que littérature. Les champions de l'entrainement sont légion dans notre activité.
Pour faire preuve d'une relative objectivité, il s'agit d'être en mesure d'évaluer son jeu en compétition. la règle est de s'intéresser plus au nombre de ses « cagades », qu'à celui de ses coups réussis. Il est amusant de constater qu'une majorité de joueurs ne gardent en mémoire que leurs bouchons et leurs carreaux et oublient un peu vite les phases de jeu où ils ont été absents.
Dans ces situations, ils vont chercher des justifications qui frisent souvent l’irrationnel. Cette attitude est si répandue chez le bouliste qu’elle prête à rire pour un fin connaisseur du jeu
Vous avez tous rencontrés un type qui vous a dit sans sourciller :
« Je n’ai fait que des arrêts et pourtant nous avons perdus la partie »
J’ai tant de fois entendu cette ritournelle que je me permets parfois de lancer d’un air narquois:
« Tu aurais peut-être du en manquer quelque- unes, cela se serait mieux passé », et de rajouter malicieusement :
« Ceux sont peut-être tes partenaires qui n’ont pas été à ton niveau !! »
Alors là, vous voyez les yeux du gars, ronds comme des billes s’illuminer !! Vous venez de le rassurer et de lui confirmer sa bonne prestation !!
Et vous vous dites : « Encore un qui n’a rien compris au jeu d’équipe !! »
Il existe aussi des joueurs qui se sous estiment par manque de confiance en eux.
Cette perception qu’ils ont d’eux mêmes est souvent liée à leur histoire personnelle.
Cette difficulté ne leur permet pas d’exploiter à fond leurs qualités.
Souvent ils ne s’investissent pas assez dans leur discipline et répètent:
- A quoi bon m’entrainer !!
- Pourquoi irais-je demander à ce joueur de faire un concours avec moi !!…….)
Mais revenons à l’évaluation de son jeu. Dans l’objectif de développer ses performances, il est utile d’avoir une idée assez précise du nombre de boules que l’on a joué au cours d’une partie.
Plus encore, il faut se souvenir des moments ou l'on aurait pu donner l'avantage à ses coéquipiers en réussissant une frappe ou une reprise de point.
Il peut être difficile de le faire à la fin d'une compétition, mais il faudra se remémorer les phases de jeu décisives où l’on n’a pas rempli ses fonctions.
Il faudra notamment garder en mémoire les fins de parties (notamment les dernières mènes), qui témoignent de notre capacité à gérer la pression.
Avec mes amitiés sportives, Frédéric.
L’AUTEUR DE « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », vous présente :
« OBJECTIVITE ET ILLUSION »
2°EPISODE (Commentez !!!)
Pour évoluer à ce jeu, il faut garder en mémoire les moments clés des parties. Il est aussi indispensable de se souvenir de la façon dont on a su les gérer. Comme vous l’aurez remarqué, il y a des joueurs qui échouent toujours dans les mêmes situations :
C’est là que la préparation mentale et le travail sur soi peuvent apporter des solutions, si on ne se cache pas la réalité des choses.
Peu de pratiquants sont en mesure d'effectuer ce travail sur eux. Or ces données sont essentielles, pour évaluer ses capacités et assurer sa progression. Il peut aussi être utile d'être à l'écoute des autres. On peut tirer avantages des analyses faites par certains compétiteurs. Il faudra laisser de coté les détracteurs et leurs critiques malfaisantes. Cette attitude très répandue à la pétanque est souvent suscité par l'envie et la jalousie entre joueurs. Ces réflexions, si on y prête trop attention, peuvent affecter durablement l'image de soi. Si ces remarques pointent du doigt des insuffisances dans notre jeu, on s'en nourrira pour travailler nos points faibles et on s'entrainera dur pour combler ces lacunes.
Il faut donc adopter une attitude positive.
L’une des difficultés majeures de notre activité est de ne pas avoir de retour sur le niveau de notre prestation en compétition. Seuls, ceux et celles qui ont la chance de pouvoir participer aux épreuves de sélection et autres stages de préparation aux échéances nationales et internationales pourront bénéficier de cette analyse.
Je ne connais pas le logiciel d'évaluation de la performance créé par la direction technique nationale, mais je vais vous donner mon point de vue. Je reste persuadé, bien que « matheux » de formation, que rien ne pourra remplacer l'observation et l'analyse humaine. Ceux qui créent ce genre d’application veulent surtout à mon sens, s’épargner le difficile travail d’analyse et de réflexion qu’exige l’évaluation des situations.
Je ferais ici le parallèle entre le robot lanceur de boules utilisé par Robert Bruno et présenté dans son livre: « Les secrets de la Pétanque et du jeu Provençal ». En utilisant ce robot tireur de boules, il a démontré que la coordination oculomotrice de l'être humain était supérieure à celle du robot quand il s'agissait de faire une correction de tir en cours de lancer. On ne pourra donc jamais se passer de la finesse d'analyse de personnes bien formées et c’est heureux ainsi. L’intelligence humaine est infinie.
La présence d’un tiers avec un regard neutre au bord des terrains peut apporter beaucoup de renseignements sur la qualité de notre prestation. Une critique objective doit en principe décliner les points positifs et les points négatifs de nos savoirs faire. Elle doit être constructive. Cette pratique n’est pas courante dans notre milieu. Dans l’univers « pétanquiste », les pratiquants sont plutôt enclins à une attitude destructrice.
Comme beaucoup, je n'ai pu échapper à ce travers au début de ma pratique. Je supportais mal les réflexions désagréables proférées à mon encontre qui ne soulignaient jamais mes points forts. Alors parfois j’ai pu « avoir la dent dure » envers certains joueurs. Mais, il faut pouvoir reconnaitre ses propres errements pour avancer et se bonifier.
Afin de me forger un « mental de gagnant », j’ai gardé précieusement en mémoire mes plus belles réussites. Je vous engage à vous remémorer ces instants dans ces périodes de moindre forme et de doute que nous traversons tous. C'est l'une des techniques de préparation mentale aux compétions sur laquelle nous reviendrons dans une prochaine publication.
Mes amitiés sportives à tous
Frédéric NACHIN
« OBJECTIVITE ET ILLUSION »
2°EPISODE (Commentez !!!)
Pour évoluer à ce jeu, il faut garder en mémoire les moments clés des parties. Il est aussi indispensable de se souvenir de la façon dont on a su les gérer. Comme vous l’aurez remarqué, il y a des joueurs qui échouent toujours dans les mêmes situations :
- Contre les mêmes adversaires
- Quand on arrive dans le dernier tiers de la partie et que les boules commencent à peser plus lourd.
- Quand il s’agit de tirer pour ne pas perdre
- Quand il s’agit de couper les points de l’adversaire alors que l’on ne possède qu’une boule à jouer.
C’est là que la préparation mentale et le travail sur soi peuvent apporter des solutions, si on ne se cache pas la réalité des choses.
Peu de pratiquants sont en mesure d'effectuer ce travail sur eux. Or ces données sont essentielles, pour évaluer ses capacités et assurer sa progression. Il peut aussi être utile d'être à l'écoute des autres. On peut tirer avantages des analyses faites par certains compétiteurs. Il faudra laisser de coté les détracteurs et leurs critiques malfaisantes. Cette attitude très répandue à la pétanque est souvent suscité par l'envie et la jalousie entre joueurs. Ces réflexions, si on y prête trop attention, peuvent affecter durablement l'image de soi. Si ces remarques pointent du doigt des insuffisances dans notre jeu, on s'en nourrira pour travailler nos points faibles et on s'entrainera dur pour combler ces lacunes.
Il faut donc adopter une attitude positive.
L’une des difficultés majeures de notre activité est de ne pas avoir de retour sur le niveau de notre prestation en compétition. Seuls, ceux et celles qui ont la chance de pouvoir participer aux épreuves de sélection et autres stages de préparation aux échéances nationales et internationales pourront bénéficier de cette analyse.
Je ne connais pas le logiciel d'évaluation de la performance créé par la direction technique nationale, mais je vais vous donner mon point de vue. Je reste persuadé, bien que « matheux » de formation, que rien ne pourra remplacer l'observation et l'analyse humaine. Ceux qui créent ce genre d’application veulent surtout à mon sens, s’épargner le difficile travail d’analyse et de réflexion qu’exige l’évaluation des situations.
Je ferais ici le parallèle entre le robot lanceur de boules utilisé par Robert Bruno et présenté dans son livre: « Les secrets de la Pétanque et du jeu Provençal ». En utilisant ce robot tireur de boules, il a démontré que la coordination oculomotrice de l'être humain était supérieure à celle du robot quand il s'agissait de faire une correction de tir en cours de lancer. On ne pourra donc jamais se passer de la finesse d'analyse de personnes bien formées et c’est heureux ainsi. L’intelligence humaine est infinie.
La présence d’un tiers avec un regard neutre au bord des terrains peut apporter beaucoup de renseignements sur la qualité de notre prestation. Une critique objective doit en principe décliner les points positifs et les points négatifs de nos savoirs faire. Elle doit être constructive. Cette pratique n’est pas courante dans notre milieu. Dans l’univers « pétanquiste », les pratiquants sont plutôt enclins à une attitude destructrice.
Comme beaucoup, je n'ai pu échapper à ce travers au début de ma pratique. Je supportais mal les réflexions désagréables proférées à mon encontre qui ne soulignaient jamais mes points forts. Alors parfois j’ai pu « avoir la dent dure » envers certains joueurs. Mais, il faut pouvoir reconnaitre ses propres errements pour avancer et se bonifier.
Afin de me forger un « mental de gagnant », j’ai gardé précieusement en mémoire mes plus belles réussites. Je vous engage à vous remémorer ces instants dans ces périodes de moindre forme et de doute que nous traversons tous. C'est l'une des techniques de préparation mentale aux compétions sur laquelle nous reviendrons dans une prochaine publication.
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