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« ESTHETIQUE DU MOUVEMENT »
Il y a eu dans l’histoire de la pétanque des joueurs capables de lancer leurs boules avec une esthétique qui laissait pantois d’admiration.
Je pourrais en citer beaucoup, mais « Emile Lovino » était l’un d’entre eux.
Quand il envoyait une boule au ciel, on aurait dit qu’il envoyait une feuille morte.
La boule semblait ne rien peser dans sa main.
Il avait une telle aisance que cela semblait inaccessible pour le commun des mortels.
Son lancer était si ample, si délié qu’il semblait venir d’ailleurs.
Il était déconcertant de facilité.
Heureusement pour nous que la Pétanque n’était pas son jeu favori.
Lui était un champion au jeu Provençal.
Robert Bruno a dit de lui dans son ouvrage (Les secrets de la Pétanque et du jeu Provençal) : « C’est le talent qui se moque du talent ».
Or si je vous parle ici d’esthétique du mouvement, c’est que ceci va souvent de pair avec une redoutable efficacité.
Quelqu’un qui force ces coups en permanence ne peut aller bien loin.
Petit à petit la fatigue nerveuse s’installe et la précision se dégrade.
Le geste royal à la Pétanque est la portée.
C’est le plus technique et le plus délicat à maitriser.
Pour réussir la portée debout avec succès, il faut une coordination parfaite de toute la chaine musculaire mise à contribution.
Si vous ne vous destiner pas à lever les boules, entrainez-vous-y tout de même !!
Cela vous fera faire des progrès insoupçonnés.
Le travail de la portée vous de l’aisance dans l’envoi de vos boules.
De plus il vous fera progresser au tir.
Une petite explication s’impose.
Si on veut pouvoir porter une boule à 1 mètre du bouchon à une distance de 9 pas, on est obligé d’effectuer un geste global où tout le corps est impliqué.
L’une des raisons des échecs au tir est que le joueur ne finit pas son mouvement et lâche trop tôt la boule.
Dans ces conditions, le manque d’élan est compensé par un haussement de l’épaule souvent associé à un coup de poignet à droite ou à gauche.
La main ne s’ouvre pas totalement.
La boule part alors en rase-motte et le tir se durcit au fil des tentatives.
La portée debout nécessite une flexion des jambes pendant laquelle le bras lanceur s’étire vers l’arrière du corps pour prendre de l’élan.
Puis les jambes effectuent une extension pendant laquelle le bras revient vers l’avant et monte par devant soi pour terminer en position quasi verticale.
La boule s’échappe alors par le bout des doigts sans que les yeux ne quittent la donnée.
Beaucoup de champions de haut niveau ne maitrisent pas correctement cette technique.
Si vous devez vous arracher pour porter une boule, optez pour une autre forme de lancer !!!
Voilà de quoi réfléchir à votre technique !!!
Allier la beauté et l’efficacité du geste !!!
Retrouvez-moi dans le livre que vous pourrez-vous procurer sur ce blog. Il constitue un véritable guide pour votre progression.
Avec mes amitiés sportives, Frédéric.
Il y a eu dans l’histoire de la pétanque des joueurs capables de lancer leurs boules avec une esthétique qui laissait pantois d’admiration.
Je pourrais en citer beaucoup, mais « Emile Lovino » était l’un d’entre eux.
Quand il envoyait une boule au ciel, on aurait dit qu’il envoyait une feuille morte.
La boule semblait ne rien peser dans sa main.
Il avait une telle aisance que cela semblait inaccessible pour le commun des mortels.
Son lancer était si ample, si délié qu’il semblait venir d’ailleurs.
Il était déconcertant de facilité.
Heureusement pour nous que la Pétanque n’était pas son jeu favori.
Lui était un champion au jeu Provençal.
Robert Bruno a dit de lui dans son ouvrage (Les secrets de la Pétanque et du jeu Provençal) : « C’est le talent qui se moque du talent ».
Or si je vous parle ici d’esthétique du mouvement, c’est que ceci va souvent de pair avec une redoutable efficacité.
Quelqu’un qui force ces coups en permanence ne peut aller bien loin.
Petit à petit la fatigue nerveuse s’installe et la précision se dégrade.
Le geste royal à la Pétanque est la portée.
C’est le plus technique et le plus délicat à maitriser.
Pour réussir la portée debout avec succès, il faut une coordination parfaite de toute la chaine musculaire mise à contribution.
Si vous ne vous destiner pas à lever les boules, entrainez-vous-y tout de même !!
Cela vous fera faire des progrès insoupçonnés.
Le travail de la portée vous de l’aisance dans l’envoi de vos boules.
De plus il vous fera progresser au tir.
Une petite explication s’impose.
Si on veut pouvoir porter une boule à 1 mètre du bouchon à une distance de 9 pas, on est obligé d’effectuer un geste global où tout le corps est impliqué.
L’une des raisons des échecs au tir est que le joueur ne finit pas son mouvement et lâche trop tôt la boule.
Dans ces conditions, le manque d’élan est compensé par un haussement de l’épaule souvent associé à un coup de poignet à droite ou à gauche.
La main ne s’ouvre pas totalement.
La boule part alors en rase-motte et le tir se durcit au fil des tentatives.
La portée debout nécessite une flexion des jambes pendant laquelle le bras lanceur s’étire vers l’arrière du corps pour prendre de l’élan.
Puis les jambes effectuent une extension pendant laquelle le bras revient vers l’avant et monte par devant soi pour terminer en position quasi verticale.
La boule s’échappe alors par le bout des doigts sans que les yeux ne quittent la donnée.
Beaucoup de champions de haut niveau ne maitrisent pas correctement cette technique.
Si vous devez vous arracher pour porter une boule, optez pour une autre forme de lancer !!!
Voilà de quoi réfléchir à votre technique !!!
Allier la beauté et l’efficacité du geste !!!
Retrouvez-moi dans le livre que vous pourrez-vous procurer sur ce blog. Il constitue un véritable guide pour votre progression.
Avec mes amitiés sportives, Frédéric.
LES FONDAMENTAUX POUR UN LANCER REUSSI.
COMMENTEZ ET PARTAGEZ LARGEMENT !!
1°) L 'ANCRAGE AU SOL.
Bien se tenir dans le cercle et trouver sa position de confort est l'un des secrets de la réussite d'un bon lancer, que ce soit au point ou au tir.
On considère que le pied avant (droit pour un droitier) doit être dirigé en direction de la donnée ou de la boule à frapper.
Mais ce n'est pas une obligation.
Certains adoptent une position des pieds en canard ( Comme Fazzino), qui permet d’avoir le centre de gravité placé sur l’axe du corps.
La pointe du pied avant doit peut être orienté vers l’extérieur de façon à contrer l’effet rentrant du bras vers l'axe du corps.
Avant d’effectuer votre lancer, il faut s’assurer que vos deux pieds soient bien en contact avec le sol.
Sentez vos talons et vos orteils s’enfoncer dans le sol.
La puissance de votre lancer dépendra de la réaction du sol.
Vous devez descendre votre poids en dessous du nombril.
Pour cela, il est indispensable de déverrouiller vos genoux.
Tester votre équilibre en vous balançant d’avant en arrière et de gauche à droite.
Il est indispensable de travailler à l’entrainement.
Après ce sera totalement instinctif.
Dans une période où l'on se sent moins performant, il peut être utile de revenir à ces fondamentaux.
Ainsi vous retrouverez les meilleures conditions pour lancer votre boule.
C'est un facteur important de la reprise de confiance en soi.
A NE PAS NEGLIGER!!
2°) LA TENUE DE BOULE.
Placez correctement votre boule dans la main.
Celle-ci doit être tenue dans les doigts sans crispation (elle ne doit plus bouger).
Sentez la pression (le grip) exercée par la pulpe de vos dernières phalanges sur le métal.
Pour affiner ses sensations, il vous faut travailler vos mains.
Frottez vos poignets – Faites des mouvements de frictions comme lorsque vous vous lavez les mains – Frottez vos mains jusqu’à ressentir la chaleur – Avec l’index et le majeur de la main opposée, saisissez l’index de la main opposée et tirer sur le doigt en le massant, répétez avec tous les doigts (Il existe bien d’autres exercices à pratiquer pour le travail des mains, des poignets et des avant-bras).
3°) ENROULE- DEROULE
Hormis les joueurs de bon niveau, la plupart des pratiquants maitrisent très mal cette phase importante du lancer.
C’est un automatisme à acquérir pour devenir performant (c’est-à-dire qu’il ne doit plus y avoir de pensée volontaire lors de la préparation).
EDUCATIF :
Placez correctement la boule dans votre main.
Tenez la avec avec vos quatre doigts par l'intermédiaire de vos deux dernières phalanges.
Fléchissez votre poignet sans contrainte excessive.
Puis effectuez votre balancier en ressentant l'étirement de votre bras vers l'arrière.
Le retour doit se faire d'un seul tenant et concentrez vous uniquement sur l’ouverture complète de la main.
Le geste doit être harmonieux!
La boule s’échappera ainsi par le bout de vos doigts.
En fonction de la souplesse de votre poignet, vous aurez la possibilité ou non de relever les doigts vers le ciel.
REPETEZ!! REPETEZ!!
Lorsque vous maitriserez bien cette séquence, vous pourrez rechercher l’esthétique du mouvement.
C’est le progrès ultime !!
Jouez dans la facilité, c’est le pied !!
4°) LE TIMING.
Peu de Pétanqueurs ont un bon timing et c’est ce qui provoque de gros écarts de données et de travers au tir.
La prise d’élan doit se faire dans une phase de relâchement du bras, emporté par son poids, épaule basse.
Au passage de la hanche, on étire le bras vers l’arrière et le haut (plus ou moins haut suivant la laxité de son épaule).
Quand le bras a atteint son point le plus haut, il redescend en accélération progressive jusqu’au lâcher de la boule.
Dans cette phase du mouvement, toute pensée se traduira par un mouvement parasite et entrainera un écart.
La boule doit être maintenue dans les doigts, paume vers le sol et ce n’est qu’à hauteur du sternum que se produit l’ouverture en clapet de la main.
Cette ouverture doit être rapide et complète.
Chez un grand nombre de joueurs, la boule a déjà quitté la main avant d’atteindre ce niveau.
En conséquence le tir manque de courbe, la trajectoire est tendue et dans ces conditions, il est bien difficile de frapper plein fer.
Cela nécessite beaucoup de travail et en particulier de pratiquer l’exercice qui consiste à tirer des boules derrière un obstacle (poutres ; pierres ; trous).
Des que j’ai le temps et au bon vouloir de ma femme, je vous ferai une vidéo de tout cela.
Voilà de quoi bosser si vous voulez devenir efficace !!
Retrouvez-moi dans « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », vous pourrez le commander sur :
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/, pour ceux qui le souhaite dédicacé.
A LA FNAC :https://livre.fnac.com/a6158178/Frederic-Nachin-Petanque-quand-tu-nous-tiens?omnsearchpos=1
CHEZ CULTURA :https://www.cultura.com/catalogsearch/result/?q=petanque%2C+quand+tu+nous+tiens%21&classification=27674,
Mes amitiés sportives.
Frédéric !!
COMMENTEZ ET PARTAGEZ LARGEMENT !!
1°) L 'ANCRAGE AU SOL.
Bien se tenir dans le cercle et trouver sa position de confort est l'un des secrets de la réussite d'un bon lancer, que ce soit au point ou au tir.
On considère que le pied avant (droit pour un droitier) doit être dirigé en direction de la donnée ou de la boule à frapper.
Mais ce n'est pas une obligation.
Certains adoptent une position des pieds en canard ( Comme Fazzino), qui permet d’avoir le centre de gravité placé sur l’axe du corps.
La pointe du pied avant doit peut être orienté vers l’extérieur de façon à contrer l’effet rentrant du bras vers l'axe du corps.
Avant d’effectuer votre lancer, il faut s’assurer que vos deux pieds soient bien en contact avec le sol.
Sentez vos talons et vos orteils s’enfoncer dans le sol.
La puissance de votre lancer dépendra de la réaction du sol.
Vous devez descendre votre poids en dessous du nombril.
Pour cela, il est indispensable de déverrouiller vos genoux.
Tester votre équilibre en vous balançant d’avant en arrière et de gauche à droite.
Il est indispensable de travailler à l’entrainement.
Après ce sera totalement instinctif.
Dans une période où l'on se sent moins performant, il peut être utile de revenir à ces fondamentaux.
Ainsi vous retrouverez les meilleures conditions pour lancer votre boule.
C'est un facteur important de la reprise de confiance en soi.
A NE PAS NEGLIGER!!
2°) LA TENUE DE BOULE.
Placez correctement votre boule dans la main.
Celle-ci doit être tenue dans les doigts sans crispation (elle ne doit plus bouger).
Sentez la pression (le grip) exercée par la pulpe de vos dernières phalanges sur le métal.
Pour affiner ses sensations, il vous faut travailler vos mains.
Frottez vos poignets – Faites des mouvements de frictions comme lorsque vous vous lavez les mains – Frottez vos mains jusqu’à ressentir la chaleur – Avec l’index et le majeur de la main opposée, saisissez l’index de la main opposée et tirer sur le doigt en le massant, répétez avec tous les doigts (Il existe bien d’autres exercices à pratiquer pour le travail des mains, des poignets et des avant-bras).
3°) ENROULE- DEROULE
Hormis les joueurs de bon niveau, la plupart des pratiquants maitrisent très mal cette phase importante du lancer.
C’est un automatisme à acquérir pour devenir performant (c’est-à-dire qu’il ne doit plus y avoir de pensée volontaire lors de la préparation).
EDUCATIF :
Placez correctement la boule dans votre main.
Tenez la avec avec vos quatre doigts par l'intermédiaire de vos deux dernières phalanges.
Fléchissez votre poignet sans contrainte excessive.
Puis effectuez votre balancier en ressentant l'étirement de votre bras vers l'arrière.
Le retour doit se faire d'un seul tenant et concentrez vous uniquement sur l’ouverture complète de la main.
Le geste doit être harmonieux!
La boule s’échappera ainsi par le bout de vos doigts.
En fonction de la souplesse de votre poignet, vous aurez la possibilité ou non de relever les doigts vers le ciel.
REPETEZ!! REPETEZ!!
Lorsque vous maitriserez bien cette séquence, vous pourrez rechercher l’esthétique du mouvement.
C’est le progrès ultime !!
Jouez dans la facilité, c’est le pied !!
4°) LE TIMING.
Peu de Pétanqueurs ont un bon timing et c’est ce qui provoque de gros écarts de données et de travers au tir.
La prise d’élan doit se faire dans une phase de relâchement du bras, emporté par son poids, épaule basse.
Au passage de la hanche, on étire le bras vers l’arrière et le haut (plus ou moins haut suivant la laxité de son épaule).
Quand le bras a atteint son point le plus haut, il redescend en accélération progressive jusqu’au lâcher de la boule.
Dans cette phase du mouvement, toute pensée se traduira par un mouvement parasite et entrainera un écart.
La boule doit être maintenue dans les doigts, paume vers le sol et ce n’est qu’à hauteur du sternum que se produit l’ouverture en clapet de la main.
Cette ouverture doit être rapide et complète.
Chez un grand nombre de joueurs, la boule a déjà quitté la main avant d’atteindre ce niveau.
En conséquence le tir manque de courbe, la trajectoire est tendue et dans ces conditions, il est bien difficile de frapper plein fer.
Cela nécessite beaucoup de travail et en particulier de pratiquer l’exercice qui consiste à tirer des boules derrière un obstacle (poutres ; pierres ; trous).
Des que j’ai le temps et au bon vouloir de ma femme, je vous ferai une vidéo de tout cela.
Voilà de quoi bosser si vous voulez devenir efficace !!
Retrouvez-moi dans « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », vous pourrez le commander sur :
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/, pour ceux qui le souhaite dédicacé.
A LA FNAC :https://livre.fnac.com/a6158178/Frederic-Nachin-Petanque-quand-tu-nous-tiens?omnsearchpos=1
CHEZ CULTURA :https://www.cultura.com/catalogsearch/result/?q=petanque%2C+quand+tu+nous+tiens%21&classification=27674,
Mes amitiés sportives.
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