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" Un an déjà "
« HOMMAGE A PASSO », Par Frédéric !!
Ce champion illustre a merveille les grandes heures de la Pétanque.
Outre son adresse exceptionnelle, c’est un des rares joueurs qui savait ce que « jouer » veut dire.
Je n’ai jamais vu de champion évoluer à un tel niveau et prendre autant de plaisir à jouer.
Il était heureux sur les terrains et nous faisait partager son bonheur.
Nombreux parmi nous ont beaucoup à apprendre de lui.
S’il lui arrivait de s’oublier et c’était rare, il disait simplement: « Adieu ».
Quelle chance pour moi de l’avoir vu jouer avec son compère « Marco ».
Si vous aviez l’œil aiguisé, vous auriez repéré dans leurs yeux l’admiration et la tendresse qu’ils se vouaient l’un à l’autre. Des anecdotes à raconter il y en a des dizaines. Je tiens à vous en raconter une qui s’est déroulé à Belfort lors du CDF doublettes en 1999.
Ils jouaient après les poules dans le carré d’honneur contre Jean Luc Robert et Philippe Quintais.
Sur ce terrain stabilisé ocre sur lequel les boules avaient tendance à bomber, la plupart des tireurs s’étaient mis assez rapidement à la rafle.
Mais pour « Passo », point de gêne !! Il réalisa 19 frappes sur 21 « plein fer ».
Des la seconde mène et ce fût déroutant pour de nombreux spectateurs, Quintais décida de tirer le but ayant manqué sa première frappe. Pour vous dire à quel point, même les grands champions redoutaient ses frappes. Sur une passe je le vis frapper deux boules l’une à 9 pas et l’autre à 14 pas avec une facilité déconcertante. Ça c’était « Passo ».
Sur une autre alors que l’adversaire avait trois points au tapis, il nous fit une mène d’horreur. Pointer dans le lisse c’était pas son truc. Il pointa sa première 3m derrière le bouchon, la seconde 2m derrière et dans le même mouvement il tira le bouchon à la rafle qu’il manqua.
Cela lui valu d’encaisser une mène de cinq points.
C’était fait, oublié et il reprit sa cadence infernale.
A l’ultime mène, Marco à l’occasion de frapper une boule collée à la sienne pour l’emporter.
S’il fait un palet, il a gagné, mais s’il frappe la sienne, la partie est perdue. Marco frappa la sienne seule !!
Quittant le terrain, Marco se retournant vers lui et lui lança : « Tu te souviens de la mène de cinq points que tu leur as donné » !!
Et « Passo », avec son petit sourire malicieux lui répondit : « Et toi « Grand », si tu ne frappes pas la tienne, on a gagné » !! L’incident était clos !!
Ça aussi, c’était « Passo » !!
Une adresse insolente, le plaisir de jouer et de partager ce bonheur avec les autres.
Vous devez vous dire que mon admiration est sans bornes pour lui et bien vous avez raison.
Il aurait aimé que l’on ne soit pas triste de son départ.
Alors essayons de lui faire honneur et de lui rendre une part de ces moments inoubliables, qu’il nous a fait partager !!!
Avec mon affection, Frédéric NACHIN.
Ce champion illustre a merveille les grandes heures de la Pétanque.
Outre son adresse exceptionnelle, c’est un des rares joueurs qui savait ce que « jouer » veut dire.
Je n’ai jamais vu de champion évoluer à un tel niveau et prendre autant de plaisir à jouer.
Il était heureux sur les terrains et nous faisait partager son bonheur.
Nombreux parmi nous ont beaucoup à apprendre de lui.
S’il lui arrivait de s’oublier et c’était rare, il disait simplement: « Adieu ».
Quelle chance pour moi de l’avoir vu jouer avec son compère « Marco ».
Si vous aviez l’œil aiguisé, vous auriez repéré dans leurs yeux l’admiration et la tendresse qu’ils se vouaient l’un à l’autre. Des anecdotes à raconter il y en a des dizaines. Je tiens à vous en raconter une qui s’est déroulé à Belfort lors du CDF doublettes en 1999.
Ils jouaient après les poules dans le carré d’honneur contre Jean Luc Robert et Philippe Quintais.
Sur ce terrain stabilisé ocre sur lequel les boules avaient tendance à bomber, la plupart des tireurs s’étaient mis assez rapidement à la rafle.
Mais pour « Passo », point de gêne !! Il réalisa 19 frappes sur 21 « plein fer ».
Des la seconde mène et ce fût déroutant pour de nombreux spectateurs, Quintais décida de tirer le but ayant manqué sa première frappe. Pour vous dire à quel point, même les grands champions redoutaient ses frappes. Sur une passe je le vis frapper deux boules l’une à 9 pas et l’autre à 14 pas avec une facilité déconcertante. Ça c’était « Passo ».
Sur une autre alors que l’adversaire avait trois points au tapis, il nous fit une mène d’horreur. Pointer dans le lisse c’était pas son truc. Il pointa sa première 3m derrière le bouchon, la seconde 2m derrière et dans le même mouvement il tira le bouchon à la rafle qu’il manqua.
Cela lui valu d’encaisser une mène de cinq points.
C’était fait, oublié et il reprit sa cadence infernale.
A l’ultime mène, Marco à l’occasion de frapper une boule collée à la sienne pour l’emporter.
S’il fait un palet, il a gagné, mais s’il frappe la sienne, la partie est perdue. Marco frappa la sienne seule !!
Quittant le terrain, Marco se retournant vers lui et lui lança : « Tu te souviens de la mène de cinq points que tu leur as donné » !!
Et « Passo », avec son petit sourire malicieux lui répondit : « Et toi « Grand », si tu ne frappes pas la tienne, on a gagné » !! L’incident était clos !!
Ça aussi, c’était « Passo » !!
Une adresse insolente, le plaisir de jouer et de partager ce bonheur avec les autres.
Vous devez vous dire que mon admiration est sans bornes pour lui et bien vous avez raison.
Il aurait aimé que l’on ne soit pas triste de son départ.
Alors essayons de lui faire honneur et de lui rendre une part de ces moments inoubliables, qu’il nous a fait partager !!!
Avec mon affection, Frédéric NACHIN.
UNE PIQURE DE RAPPEL :
« LA CARICATURE DU MAUVAIS JOUEUR »
Ils abondent sur les jeux, voilà ci-dessous ce qui le caractérise:
- Il a toujours raison !
- C'est la mauvaise foi incarnée !
- Il ne voit que ce qu'il réussit et oublie ses « cagades » !
- Il ne garde en mémoire que les échecs de ses partenaires !
- Il ne fait jamais allusion aux parties qu’ils lui auront fait gagner !
- Il est souvent arrogant, vantard, s'imagine être un « super », un « cador » !
- Il ne fait preuve d’aucune objectivité sur le niveau de sa prestation !
- Il est volontiers du coté des adversaires pour critiquer ses coéquipiers !
-S'il est en forme, il écrasera ses partenaires en les mettant plus bas que terre !
S’il est « à coté de la plaque », il trouvera toujours une bonne excuse pour expliquer ses échecs !
- Tantôt, il aura mal dormi !
- Tantôt, il aura mal au dos !
- Tantôt il accusera un moucheron de l'avoir fait manquer sa boule!!
- Tantôt il aura le soleil dans l'œil !
- Tantôt l’un des adversaires aura bougé !
Tous les prétextes seront bons pour justifier ses échecs !
S'il manque au tir, c'est parce qu’on n’aura pas conduit le jeu comme bon lui semble, ou que la boule lui aura échappé, ou qu'un caillou l'aura dévié de sa trajectoire.
Lui qui est « toujours droit comme un I » !
S'il manque au point, c'est parce qu'il est mal tombé ou que le mauvais sort s’acharne sur lui !
La plupart du temps s'il échoue, c’est la faute à pas de chance.
Mais quand vous perdez une boule, c’est que vous êtes bien maladroit ou que vous avez besoin d'une couche culotte.
Le concours terminé, il refait les parties à son avantage !
Il donne sans cesse l'impression qu'aucun de ses partenaires n'est suffisamment fort pour jouer avec lui !
Il se plaint toujours de ne pas avoir de réussite!!
A l’occasion d’une défaite mal digérée, il n’hésitera pas à faire le tour du terrain pour raconter sa mésaventure et dressera de vous, n'en doutez pas, un portrait peu flatteur !
On a tous en tête le nom de ces joueurs, qui même le temps passant reste fidèle à leur attitude.
Evitez de vous embarquer en concours avec de tel olibrius.
Quand vous avez l'un de ces énergumènes dans votre équipe, je puis vous assurer que le journée va être plaisante.
Or l’agrément de jeu en équipe est l’un des secrets de la réussite !
Attention, ne riez pas !
On a tous pêché dans ce sens en tolérant parfois mal la défaite !
Mais pour égaler ce personnage, il faut y mettre de la bonne volonté.
Dans tous les cas, l'attitude incarnée par ce pratiquant a pour mérite de nous indiquer la voie à ne pas prendre.
Régalez-vous de ce portrait, et retrouvez-moi dans le livre :
« PETANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur : http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/
MES AMITIES SPORTIVES.
FREDERIC NACHIN
« LA CARICATURE DU MAUVAIS JOUEUR »
Ils abondent sur les jeux, voilà ci-dessous ce qui le caractérise:
- Il a toujours raison !
- C'est la mauvaise foi incarnée !
- Il ne voit que ce qu'il réussit et oublie ses « cagades » !
- Il ne garde en mémoire que les échecs de ses partenaires !
- Il ne fait jamais allusion aux parties qu’ils lui auront fait gagner !
- Il est souvent arrogant, vantard, s'imagine être un « super », un « cador » !
- Il ne fait preuve d’aucune objectivité sur le niveau de sa prestation !
- Il est volontiers du coté des adversaires pour critiquer ses coéquipiers !
-S'il est en forme, il écrasera ses partenaires en les mettant plus bas que terre !
S’il est « à coté de la plaque », il trouvera toujours une bonne excuse pour expliquer ses échecs !
- Tantôt, il aura mal dormi !
- Tantôt, il aura mal au dos !
- Tantôt il accusera un moucheron de l'avoir fait manquer sa boule!!
- Tantôt il aura le soleil dans l'œil !
- Tantôt l’un des adversaires aura bougé !
Tous les prétextes seront bons pour justifier ses échecs !
S'il manque au tir, c'est parce qu’on n’aura pas conduit le jeu comme bon lui semble, ou que la boule lui aura échappé, ou qu'un caillou l'aura dévié de sa trajectoire.
Lui qui est « toujours droit comme un I » !
S'il manque au point, c'est parce qu'il est mal tombé ou que le mauvais sort s’acharne sur lui !
La plupart du temps s'il échoue, c’est la faute à pas de chance.
Mais quand vous perdez une boule, c’est que vous êtes bien maladroit ou que vous avez besoin d'une couche culotte.
Le concours terminé, il refait les parties à son avantage !
Il donne sans cesse l'impression qu'aucun de ses partenaires n'est suffisamment fort pour jouer avec lui !
Il se plaint toujours de ne pas avoir de réussite!!
A l’occasion d’une défaite mal digérée, il n’hésitera pas à faire le tour du terrain pour raconter sa mésaventure et dressera de vous, n'en doutez pas, un portrait peu flatteur !
On a tous en tête le nom de ces joueurs, qui même le temps passant reste fidèle à leur attitude.
Evitez de vous embarquer en concours avec de tel olibrius.
Quand vous avez l'un de ces énergumènes dans votre équipe, je puis vous assurer que le journée va être plaisante.
Or l’agrément de jeu en équipe est l’un des secrets de la réussite !
Attention, ne riez pas !
On a tous pêché dans ce sens en tolérant parfois mal la défaite !
Mais pour égaler ce personnage, il faut y mettre de la bonne volonté.
Dans tous les cas, l'attitude incarnée par ce pratiquant a pour mérite de nous indiquer la voie à ne pas prendre.
Régalez-vous de ce portrait, et retrouvez-moi dans le livre :
« PETANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur : http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/
MES AMITIES SPORTIVES.
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