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FREDERIC VOUS PRESENTE :
« LE POINTEUR INAMOVIBLE »
Bonjour à tous,
Je vais essayer de répondre aujourd’hui à la question de l’un des visiteurs assidus de mon site. Après la sortie de l’article : « Le tireur inamovible », ce copain, tireur de son état, m’avait laissé avec une pointe d’ironie, le commentaire suivant :
« A quand un article sur le pointeur inamovible! »
N’étant pas homme à me dérober, voilà venu le moment de se consacrer à ce sujet fort pertinent.
La première fois que j'ai appréhendé cette question, c’était lors du national d'Argenteuil en 1985, où j'ai eu l'occasion d’écouter Patrick Labat. Ce solide joueur de la région parisienne faisait alors équipe en doublette avec le grand : « Marco Foyot »
Je me demandais ce qu'il pouvait espérer de mieux.
Marco Foyot était déjà un champion incontesté et je l’idolâtrais.
Placé derrière les barrières, je l'entendis dire à quelqu'un :
« Pour la saison prochaine, je cherche un vrai pointeur »
A l'entendre, je devinais déjà que leur aventure commune était consommée.
Mais aujourd'hui, je comprends mieux la portée de sa réflexion. En fait, il était à la recherche d’un joueur solide, n'ayant pas ou plus de velléités au tir et s'accrochant dur comme fer à son poste de pointeur de tête. Un « mangeur de bois ». Un « rogneur de bouchon ». Un « castor ».
La qualité du point a une importance primordiale à la Pétanque, même si les néophytes et quelques irréductibles ne voient que par le tir.
Les méditerranéens disent de ces phénomènes, qu’ils ont : « un champ de tir dans la tête »
En effet, on peut réussir à gagner une partie en tirant une boule sur deux, mais jamais en mal pointant.
Le point de tête conditionne le démarrage de toutes les mènes. C’est lui qui fait avancer les parties avec ces fameux points dit de rajoute que trop de pétanqueur laissent échapper.
Le pointeur de tête en venant régulièrement près du bouchon oblige le tireur adverse à réussir toutes ses frappes. C'est lui qui met la pression sur l'adversaire.
Un pointeur de tête solide donne très souvent l'avantage à ses tireurs.
Lorsque l'on pointe bien à une distance de neuf pas, il n'est pas rare que l'on procure à son
équipe une à deux boules d'avance. Certains affirment que dans les jeux ou le tir est grandement facilité par la nature du terrain, le point serait de moindre importance. Cette affirmation lapidaire mériterait d'être plus largement discutée.
En conclusion et pour répondre à mon interlocuteur:
Le pointeur ne doit pas être inamovible s’il ne parvient plus à s’approcher du bouchon ». C’est bien la difficulté du jeu moderne où chaque pratiquant doit disposer d’un jeu complet. Il est indispensable de posséder une spécialité, mais il faut pouvoir pousser une boule où rentrer au point quand cela est nécessaire. Vous remarquerez souvent que lorsqu’un pointeur perd le fil du jeu, il arrive qu'on le laisse trop pédaler sans réagir. Or, le manque de point aboutit quasiment inéluctablement à la défaite.
A ce niveau, je ferais deux remarques:
1°) Le pointeur doit réagir s'il ne produit plus suffisamment de jeu et demander à changer de poste. Il se peut que dans la difficulté, le doute s'installe et qu'il manque de lucidité pour pouvoir l’exprimer. C'est là que ses partenaires doivent lui venir en aide et lui proposer de le remplacer.
2°) Il n'est pas question pour autant de changer définitivement de poste, mais le seul fait de permuter quelques mènes et de pointer avec comme repère les boules déjà placées sur le terrain peut suffire à se remettre dans le coup.
Combien d'idioties ai-je pu entendre, au sujet du pointeur défaillant. Aux yeux de certains, il est inadmissible que le pointeur vienne à se dérégler ou ne parvienne pas à s'adapter au terrain du fait qu'il passe son temps à pointer à longueur d'année.
Elle est bien bonne celle-là!
Mais alors ! Comment se fait-il qu'un tireur manque des boules!
La nature du terrain ne devrait avoir aucune incidence sur son pourcentage de réussite.
Je me souviens toujours des paroles d'un ancien qui disait à son partenaire : « Ah toi c'est sûr, tu ne risques pas d'être dévié par un graton ou une racine »
Ce faisant, en doublette, la polyvalence point-tir est requise.
Il faut opérer rapidement le changement dans un sens ou dans l'autre. C'est dans cette situation qu'il peut survenir des frictions entre partenaires. L'un des joueurs qui ne se sent pas de permuter, peut refuser de changer de poste.
C'est pourquoi j’insiste à nouveau sur la capacité d'un joueur à prendre des décisions.
Trop de pratiquants ne font pas preuve de cette force mentale et préfèrent se plaindre des insuffisances de jeu de leurs partenaires.
Conclusion :
Tout cela pour réaffirmer qu'il n'y a rien de facile à ce jeu. Chacun poste a ces exigences et il faut se venir en aide au lieu de « lever les bras au ciel », devant l'infortune de son partenaire.
Mais pour ceci, il faut de l'abnégation, du respect pour l’autre, du courage et beaucoup de solidité mentale.
Eh oui, ce jugement ne fera sans doute pas plaisir à tout le monde, mais l'esprit sportif ne règne pas en maître dans notre activité et nous devons tous progresser dans ce domaine.
Voilà, je vous quitte sur ce sujet sensible qui ne manquera pas de susciter chez vous de nombreuses questions et commentaires.
Retrouvez moi dans le livre : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur le site.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN
« LE POINTEUR INAMOVIBLE »
Bonjour à tous,
Je vais essayer de répondre aujourd’hui à la question de l’un des visiteurs assidus de mon site. Après la sortie de l’article : « Le tireur inamovible », ce copain, tireur de son état, m’avait laissé avec une pointe d’ironie, le commentaire suivant :
« A quand un article sur le pointeur inamovible! »
N’étant pas homme à me dérober, voilà venu le moment de se consacrer à ce sujet fort pertinent.
La première fois que j'ai appréhendé cette question, c’était lors du national d'Argenteuil en 1985, où j'ai eu l'occasion d’écouter Patrick Labat. Ce solide joueur de la région parisienne faisait alors équipe en doublette avec le grand : « Marco Foyot »
Je me demandais ce qu'il pouvait espérer de mieux.
Marco Foyot était déjà un champion incontesté et je l’idolâtrais.
Placé derrière les barrières, je l'entendis dire à quelqu'un :
« Pour la saison prochaine, je cherche un vrai pointeur »
A l'entendre, je devinais déjà que leur aventure commune était consommée.
Mais aujourd'hui, je comprends mieux la portée de sa réflexion. En fait, il était à la recherche d’un joueur solide, n'ayant pas ou plus de velléités au tir et s'accrochant dur comme fer à son poste de pointeur de tête. Un « mangeur de bois ». Un « rogneur de bouchon ». Un « castor ».
La qualité du point a une importance primordiale à la Pétanque, même si les néophytes et quelques irréductibles ne voient que par le tir.
Les méditerranéens disent de ces phénomènes, qu’ils ont : « un champ de tir dans la tête »
En effet, on peut réussir à gagner une partie en tirant une boule sur deux, mais jamais en mal pointant.
Le point de tête conditionne le démarrage de toutes les mènes. C’est lui qui fait avancer les parties avec ces fameux points dit de rajoute que trop de pétanqueur laissent échapper.
Le pointeur de tête en venant régulièrement près du bouchon oblige le tireur adverse à réussir toutes ses frappes. C'est lui qui met la pression sur l'adversaire.
Un pointeur de tête solide donne très souvent l'avantage à ses tireurs.
Lorsque l'on pointe bien à une distance de neuf pas, il n'est pas rare que l'on procure à son
équipe une à deux boules d'avance. Certains affirment que dans les jeux ou le tir est grandement facilité par la nature du terrain, le point serait de moindre importance. Cette affirmation lapidaire mériterait d'être plus largement discutée.
En conclusion et pour répondre à mon interlocuteur:
Le pointeur ne doit pas être inamovible s’il ne parvient plus à s’approcher du bouchon ». C’est bien la difficulté du jeu moderne où chaque pratiquant doit disposer d’un jeu complet. Il est indispensable de posséder une spécialité, mais il faut pouvoir pousser une boule où rentrer au point quand cela est nécessaire. Vous remarquerez souvent que lorsqu’un pointeur perd le fil du jeu, il arrive qu'on le laisse trop pédaler sans réagir. Or, le manque de point aboutit quasiment inéluctablement à la défaite.
A ce niveau, je ferais deux remarques:
1°) Le pointeur doit réagir s'il ne produit plus suffisamment de jeu et demander à changer de poste. Il se peut que dans la difficulté, le doute s'installe et qu'il manque de lucidité pour pouvoir l’exprimer. C'est là que ses partenaires doivent lui venir en aide et lui proposer de le remplacer.
2°) Il n'est pas question pour autant de changer définitivement de poste, mais le seul fait de permuter quelques mènes et de pointer avec comme repère les boules déjà placées sur le terrain peut suffire à se remettre dans le coup.
Combien d'idioties ai-je pu entendre, au sujet du pointeur défaillant. Aux yeux de certains, il est inadmissible que le pointeur vienne à se dérégler ou ne parvienne pas à s'adapter au terrain du fait qu'il passe son temps à pointer à longueur d'année.
Elle est bien bonne celle-là!
Mais alors ! Comment se fait-il qu'un tireur manque des boules!
La nature du terrain ne devrait avoir aucune incidence sur son pourcentage de réussite.
Je me souviens toujours des paroles d'un ancien qui disait à son partenaire : « Ah toi c'est sûr, tu ne risques pas d'être dévié par un graton ou une racine »
Ce faisant, en doublette, la polyvalence point-tir est requise.
Il faut opérer rapidement le changement dans un sens ou dans l'autre. C'est dans cette situation qu'il peut survenir des frictions entre partenaires. L'un des joueurs qui ne se sent pas de permuter, peut refuser de changer de poste.
C'est pourquoi j’insiste à nouveau sur la capacité d'un joueur à prendre des décisions.
Trop de pratiquants ne font pas preuve de cette force mentale et préfèrent se plaindre des insuffisances de jeu de leurs partenaires.
Conclusion :
Tout cela pour réaffirmer qu'il n'y a rien de facile à ce jeu. Chacun poste a ces exigences et il faut se venir en aide au lieu de « lever les bras au ciel », devant l'infortune de son partenaire.
Mais pour ceci, il faut de l'abnégation, du respect pour l’autre, du courage et beaucoup de solidité mentale.
Eh oui, ce jugement ne fera sans doute pas plaisir à tout le monde, mais l'esprit sportif ne règne pas en maître dans notre activité et nous devons tous progresser dans ce domaine.
Voilà, je vous quitte sur ce sujet sensible qui ne manquera pas de susciter chez vous de nombreuses questions et commentaires.
Retrouvez moi dans le livre : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur le site.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN
PÉTANQUE, QUAND TU NOUS TIENS !!!
Une question revient souvent de la part des Pétanqueurs !
« Mais Frédéric, qu’est-ce qui t’a poussé à écrire ce livre ? »
C'est une question qui m' étonne tant ma démarche a été naturelle. C'est pourquoi, j'éprouve toujours beaucoup de difficultés à répondre à leur question.
Je leur parle de ma passion pour la Pétanque, de cette envie que j’ai de la voir évoluer, du désir que j’ai de leur apporter ma vision du jeu.
J' éprouve aussi beaucoup de plaisir quand les gens me disent les avoir aidé dans leur démarche de progression et dans la connaissance de leur discipline.
Mais pour moi un livre sur la Pétanque me semblait être une nécessité, dans la mesure ou il en existe peu et que certains d'entre eux commencent à dater.
De plus je pratique la Pétanque comme un sport. J'ai pratiqué entre autres les arts martiaux et le Handball et à chaque fois, j'ai eu envie de me procurer des ouvrages pour compléter mes connaissances. Donc le fait de posséder quelques livres sur ses passions, ses hobbies, me semble être une démarche tout à fait naturelle.
Je me suis donc penché sur la compréhension du jeu et j’ai essayé de trouver des voies pour permettre à chacun d’y évoluer. Comme beaucoup d’entre vous, je me suis retrouvé seul à mes débuts pour apprendre les techniques de base.
Beaucoup de gens affirment que :
« On est doué, ou on ne l’est pas ».
Ce propos est contredit par l'énorme travail qu'ont réalisé les champions de la discipline, pour atteindre leurs niveaux d'excellence, malgré leurs prédispositions de base.
C'est sur qu' en parlant comme cela, on ne risque pas de développer notre activité et cela semblera décourageant à ceux qui veulent se lancer à la Pétanque. D'autant que la plupart des nouveaux arrivants, se plaignent de ne pas trouver d' aide auprès des joueurs aguerris. Ceux-ci préfèrent souvent garder secret leurs savoirs.
J’ai donc voulu en écrivant ce livre leur venir en aide pour pallier à ce manque.
Cela a été le moteur essentiel de ma démarche. J’ai voulu leur proposer un document agréable à lire, leur permettant de construire leur propre progression et de bien comprendre les rouages de ce jeu.
J'espère y être parvenu.
Je me suis lancé seul dans l’aventure en m’initiant à tous les métiers. Le simple fait de faire connaitre le livre est une énorme difficulté pour moi. J'ai donc besoin de vous, mes chers lecteurs, pour le diffuser autour de vous. Les commentaires sur:
" PETANQUE, quand tu nous tiens ", sont très encourageants, c'est ce qui me pousse à persévérer.
Recevez mes sincères amitiés sportives.
Frédéric NACHIN
LA UNE DE Boulistenaute.com
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