Le joueur du siècle grand spécialiste du point
" L'ART DE POINTER "
Eh oui le point est bien un art!!
Il est souvent occulté par le tir au coté plus spectaculaire!!
Il est tant de le remettre à l' honneur, de parler de ses difficultés et de son influence sur le jeu.
Autrefois, on fournissait les statistiques des tireurs participant au championnat du monde, mais on n'entendait jamais parler de celles des pointeurs.
Or, si vous revoyez certaines parties du Championnat du monde 2016 à Madagascar, vous remarquerez que c'est l'ascendant pris au point par une équipe qui a permis au tireur de concrétiser la marque et non l'inverse.
Vous constaterez aussi que les pointeurs de tête n'ont pratiquement jamais été amené à tirer.
En l'occurrence ces terrains dont le choix fût critiqué, nécessitaient une bonne adaptation au point et exigeaient des tireurs une frappe " plein fer ".
On retrouve dans ces conditions l'essence même de la Pétanque originelle.
De la même façon, si vous avez suivi la Finale 2016 du circuit PPF, vous avez retrouvé les mêmes conditions de jeu pour le plus grand intérêt des spectateurs avertis.
C'est de de mon point de vue, la direction à suivre pour offrir un spectacle de qualité.
Les milieux étaient dans l'obligation de s'attacher à la reprise des points, ce qui dans cette position n'est pas toujours choses facile.
En effet lorsque le milieu pointe, les boules placées par l'adversaire sont autant d'obstacles qui ne lui laissent que peu souvent le choix de la trajectoire.
Dans le cas ou on pointe pour rajouter, Il faut posséder une grande maitrise pour ne pas déplacer le bouchon ou percuter une boule adverse.
La situation peut s'avérer délicate.
Elle réclame du sang froid et un grand savoir-faire technique.
Dans ce type de situation, il faut tout faire pour éviter d'ôter des points déjà durement acquis et surtout éviter de donner le point à l'adversaire.
Les forcenés du tir oublient souvent que si l'on tire sans cesse pour détruire les points de l'adversaire faute de défendre un point convenable, il arrive un moment où la machine se grippe et que le bateau prenne l'eau.
On ne peut avancer dans une compétition, sans la pression constante qu'exerce le pointeur de tête sur l' adversaire.
Il faut ajouter à cela l'importance capitale du point défensif.
Quand le jeu ne nous permet plus de tirer, il faut être en mesure de bloquer le jeu en plaçant astucieusement les boules qu'ils nous restent à jouer.
C'est ainsi que l'on essaie de réaliser un cul de boule, de placer une boule jumelle, de placer une boule à la sautée.
Le devant de boule étant le coup ultime.
Les pratiquants oublient souvent que quand la mène est perdue, reprendre le point peut-être désastreux et faire un bouchon, le pire.
Voilà pour ce premier volet, qui j'espère suscitera votre intérêt.
Avec mes amitiés sportives,
Frédéric.
Mais qu'en est-il de la pratique du point de nos jours?
Un peu partout, la plupart des joueurs s'exercent au tir et délaissent le point.
Ce qui fait dire aux anciens:
" Il n'y a plus que des tireurs, mais où sont les frappeurs? "
Ces joueurs oublient que la qualité du point est le secret de la réussite.
Le point est sans aucun doute le geste technique le plus difficile à maitriser tant les façons de pointer sont variées.
Le point se pratique debout ou assis.
On peut rouler la boule avec ou sans effet, la porter ou jouer en demi-portée.
Il faut savoir lire le terrain, bosses, devers, obstacles.
Il faut savoir maitriser les effets.
Il faut savoir envoyer la boule en l'air en feuille morte ou la propulser avec un fort effet rétro suivant la nature du terrain où l'on joue.
Le point est un art de par la multiplicité des trajectoires qu'il offre au pratiquant. Combien de fois ai-je voulu conseiller un partenaire pour lui permettre d'assurer une reprise délicate ou seulement de rentrer dans le jeu afin de ne pas encaisser une grosse mène.
J'ai obtenu souvent, comme seule réponse:
" Mais moi, je ne peux pas la jouer comme toi "
C'est là que mon partenaire n'écoutant pas le conseil et voulant monter son adresse, la lançait au ciel en prenant des risques inconsidérés. Il arrivait souvent que celui-ci retombe sur une boule ou sur le bouchon provoquant ainsi une catastrophe.
Je me souviens de la réflexion d'un grand joueur Parisien: " Pedro Martinez ", aujourd'hui disparu.
Je l'ai rencontré à l'endroit dit du " Chalet ", Porte d' Auteuil.
Il se moquait volontiers de ces joueurs voulant à tout prix porter leurs boules pour épater la galerie et leur disait : " Quand on ne peut plus les croquer, on les sucent "
Il exprimait ainsi le fait que si on n'est pas en mesure de les jouer avec la précision requise, alors il vaut mieux les rouler et assurer le coup.
Ce faisant, le manque d'intérêt pour le travail du point chez les jeunes joueurs vient en partie de l'évolution des aires de jeu. Cette évolution permet à des joueurs bien modestes d'arracher quelques boules et de s'imaginer un instant, frappeurs de boules.
Il y a une vingtaine d'années, lorsque nous jouions dans des chemins caillouteux, sur la place goudronnée d'un village, ou dans le mastic sous les arbres, ces pratiquants n'auraient même pas oser s'aventurer au tir, par peur du ridicule.
Voilà, j'espère vous avoir convaincu de l'importance primordiale du point et de sa beauté. Je vous souhaite une agréable lecture.
Retrouvez-moi dans : " PÉTANQUE, QUAND TU NOUS TIENS! "
Merci pour votre soutien.
Mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN
Eh oui le point est bien un art!!
Il est souvent occulté par le tir au coté plus spectaculaire!!
Il est tant de le remettre à l' honneur, de parler de ses difficultés et de son influence sur le jeu.
Autrefois, on fournissait les statistiques des tireurs participant au championnat du monde, mais on n'entendait jamais parler de celles des pointeurs.
Or, si vous revoyez certaines parties du Championnat du monde 2016 à Madagascar, vous remarquerez que c'est l'ascendant pris au point par une équipe qui a permis au tireur de concrétiser la marque et non l'inverse.
Vous constaterez aussi que les pointeurs de tête n'ont pratiquement jamais été amené à tirer.
En l'occurrence ces terrains dont le choix fût critiqué, nécessitaient une bonne adaptation au point et exigeaient des tireurs une frappe " plein fer ".
On retrouve dans ces conditions l'essence même de la Pétanque originelle.
De la même façon, si vous avez suivi la Finale 2016 du circuit PPF, vous avez retrouvé les mêmes conditions de jeu pour le plus grand intérêt des spectateurs avertis.
C'est de de mon point de vue, la direction à suivre pour offrir un spectacle de qualité.
Les milieux étaient dans l'obligation de s'attacher à la reprise des points, ce qui dans cette position n'est pas toujours choses facile.
En effet lorsque le milieu pointe, les boules placées par l'adversaire sont autant d'obstacles qui ne lui laissent que peu souvent le choix de la trajectoire.
Dans le cas ou on pointe pour rajouter, Il faut posséder une grande maitrise pour ne pas déplacer le bouchon ou percuter une boule adverse.
La situation peut s'avérer délicate.
Elle réclame du sang froid et un grand savoir-faire technique.
Dans ce type de situation, il faut tout faire pour éviter d'ôter des points déjà durement acquis et surtout éviter de donner le point à l'adversaire.
Les forcenés du tir oublient souvent que si l'on tire sans cesse pour détruire les points de l'adversaire faute de défendre un point convenable, il arrive un moment où la machine se grippe et que le bateau prenne l'eau.
On ne peut avancer dans une compétition, sans la pression constante qu'exerce le pointeur de tête sur l' adversaire.
Il faut ajouter à cela l'importance capitale du point défensif.
Quand le jeu ne nous permet plus de tirer, il faut être en mesure de bloquer le jeu en plaçant astucieusement les boules qu'ils nous restent à jouer.
C'est ainsi que l'on essaie de réaliser un cul de boule, de placer une boule jumelle, de placer une boule à la sautée.
Le devant de boule étant le coup ultime.
Les pratiquants oublient souvent que quand la mène est perdue, reprendre le point peut-être désastreux et faire un bouchon, le pire.
Voilà pour ce premier volet, qui j'espère suscitera votre intérêt.
Avec mes amitiés sportives,
Frédéric.
Mais qu'en est-il de la pratique du point de nos jours?
Un peu partout, la plupart des joueurs s'exercent au tir et délaissent le point.
Ce qui fait dire aux anciens:
" Il n'y a plus que des tireurs, mais où sont les frappeurs? "
Ces joueurs oublient que la qualité du point est le secret de la réussite.
Le point est sans aucun doute le geste technique le plus difficile à maitriser tant les façons de pointer sont variées.
Le point se pratique debout ou assis.
On peut rouler la boule avec ou sans effet, la porter ou jouer en demi-portée.
Il faut savoir lire le terrain, bosses, devers, obstacles.
Il faut savoir maitriser les effets.
Il faut savoir envoyer la boule en l'air en feuille morte ou la propulser avec un fort effet rétro suivant la nature du terrain où l'on joue.
Le point est un art de par la multiplicité des trajectoires qu'il offre au pratiquant. Combien de fois ai-je voulu conseiller un partenaire pour lui permettre d'assurer une reprise délicate ou seulement de rentrer dans le jeu afin de ne pas encaisser une grosse mène.
J'ai obtenu souvent, comme seule réponse:
" Mais moi, je ne peux pas la jouer comme toi "
C'est là que mon partenaire n'écoutant pas le conseil et voulant monter son adresse, la lançait au ciel en prenant des risques inconsidérés. Il arrivait souvent que celui-ci retombe sur une boule ou sur le bouchon provoquant ainsi une catastrophe.
Je me souviens de la réflexion d'un grand joueur Parisien: " Pedro Martinez ", aujourd'hui disparu.
Je l'ai rencontré à l'endroit dit du " Chalet ", Porte d' Auteuil.
Il se moquait volontiers de ces joueurs voulant à tout prix porter leurs boules pour épater la galerie et leur disait : " Quand on ne peut plus les croquer, on les sucent "
Il exprimait ainsi le fait que si on n'est pas en mesure de les jouer avec la précision requise, alors il vaut mieux les rouler et assurer le coup.
Ce faisant, le manque d'intérêt pour le travail du point chez les jeunes joueurs vient en partie de l'évolution des aires de jeu. Cette évolution permet à des joueurs bien modestes d'arracher quelques boules et de s'imaginer un instant, frappeurs de boules.
Il y a une vingtaine d'années, lorsque nous jouions dans des chemins caillouteux, sur la place goudronnée d'un village, ou dans le mastic sous les arbres, ces pratiquants n'auraient même pas oser s'aventurer au tir, par peur du ridicule.
Voilà, j'espère vous avoir convaincu de l'importance primordiale du point et de sa beauté. Je vous souhaite une agréable lecture.
Retrouvez-moi dans : " PÉTANQUE, QUAND TU NOUS TIENS! "
Merci pour votre soutien.
Mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN
