FREDERIC NACHIN REPOND AU DEBAT SUSCITE PAR ANIM-SPORTS QUI FAISAIT ALLUSION AU SUJET SUIVANT :
« Je ne me souviens pas si dans le livre : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », le sujet suivant a été abordé. Qu’en est-il du mental des joueurs qui rencontrent une équipe plus forte sur le papier... J’ai souvent entendu la réflexion: « on tombe fort!!!!!!!!!!!!!! ». Cela veut dire que d'entrée de jeu, les gens perdent la moitié de leurs capacités. Dimanche j'ai eu cette réflexion de mon équipier : « on est dans une poule forte ». Oui ok, peut être, mais tu sais mon ami, ils sont comme nous, deux bras, deux jambes, une tête...... donc ont joue à fond, et tout est possible...
Il s'en est suivi des commentaires très intéressants sur cette question. Je vais essayer dans cette publication de compléter vos témoignages. Vous trouverez tous ces témoignages à la fin de cet article.
Tout d’abord je tiens à vous remercier pour vos participations. Il est certain qu’une majorité de pratiquants redoutent d’affronter des formations de renom et qu'ainsi ils diminuent sérieusement leurs chances de l’emporter et tout du moins de réaliser un affrontement honorable.
Perdre n'est pas un problème mais perdre sans combattre est douloureux.
L'arrogance n'est pas de mise. Ce qui pérorent et lancent à haute voix:
" Pourquoi les craindrait-on, on a bien deux bras et six boules comme eux ", manquent souvent de réalisme.
Au contraire, je pense que pour bien jouer contre un adversaire plus fort ou plus expérimenté que soi, il faut commencer par admettre et reconnaitre sa valeur. C’est la seule façon pour moi de se donner l’opportunité de le battre. Il est vrai que notre discipline possède une particularité : « On peut est effectivement battre sur une partie un adversaire de catégorie bien supérieure »
Cela est impossible dans la plupart des autres sports. J’ai cité dans l’ouvrage : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », l’exemple suivant : « Comment imaginer un instant qu’un tennisman de niveau régional puisse battre : « Roger Fédérer ». La mission est tout simplement impossible.
Cependant il convient de préciser plusieurs éléments :
Gagner une partie de pétanque se résume souvent à profiter des occasions que vous laisse l’adversaire. C’est là que j’insisterai à nouveau sur l’importance des premières mènes. Trop souvent, l’équipe qui est « en dessous » ne profite pas de la mise en route calamiteuse de la « bonne équipe » en engrangeant pas le maximum de points dés le début de la partie. Or, c’est là que tout se joue. Si vous en avez l’opportunité !! Prenez le large !!
Incontestablement et l’expérience le prouve, c’est généralement dans les premières parties que vous avez le plus de chance de battre une « grosse équipe ». Le problème n'est pas de perdre !! Le problème est de garder ses moyens pour combattre, sinon la défaite est amère »
La dernière chose sur laquelle je veux insister et qui a été rappelée dans les commentaires est celle du plaisir qu’il faut prendre en jouant. Lorsque l’on observe certains compétiteurs, on a l’impression qu’ils ont enterré toute leur famille la veille au soir. On ne peut rester efficace en jouant tout coincé, paralysé par l’objectif de la gagne.
Gilles Simard : « A chaque partie, il faut y croire c’est tout »
Mickael Frugier : « Entièrement d'accord avec toi, j'y crois de plus en plus et ça me réussi »
Chantal David : « Entièrement d accord avec vous les trois-quarts des joueurs lorsqu’ ils tombent sur beaucoup plus fort qu’eux perdent 70% de leurs moyens. Ils ont la trouille et tu ne peux rien y faire c’est comme ca »
Abdel Guermoudi : « Il n y a pas de forts. J’ai battu de très grosses équipes car ont a très bien joué et perdu en 1/8 de finale à Millau. Le tout c’est de ne pas avoir peur »
Puma KTK : « Bonjour, je suis une débutante, j'ai commencé en septembre et j'ai réussi à gagner un TAT contre une femme qui joue depuis 10 ou 15 ans et qui a un niveau relevé, alors comme quoi !!!! Il faut se battre, y croire et continuer à s'appliquer »
Adel Guermoudi : « Ne jamais se prendre la tête !! Jouer pour le plaisir et après le reste vient tout seul !! Pour moi c’est un régal !! Il faut rester calme et laisser parler »
« Je ne me souviens pas si dans le livre : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », le sujet suivant a été abordé. Qu’en est-il du mental des joueurs qui rencontrent une équipe plus forte sur le papier... J’ai souvent entendu la réflexion: « on tombe fort!!!!!!!!!!!!!! ». Cela veut dire que d'entrée de jeu, les gens perdent la moitié de leurs capacités. Dimanche j'ai eu cette réflexion de mon équipier : « on est dans une poule forte ». Oui ok, peut être, mais tu sais mon ami, ils sont comme nous, deux bras, deux jambes, une tête...... donc ont joue à fond, et tout est possible...
Il s'en est suivi des commentaires très intéressants sur cette question. Je vais essayer dans cette publication de compléter vos témoignages. Vous trouverez tous ces témoignages à la fin de cet article.
Tout d’abord je tiens à vous remercier pour vos participations. Il est certain qu’une majorité de pratiquants redoutent d’affronter des formations de renom et qu'ainsi ils diminuent sérieusement leurs chances de l’emporter et tout du moins de réaliser un affrontement honorable.
Perdre n'est pas un problème mais perdre sans combattre est douloureux.
L'arrogance n'est pas de mise. Ce qui pérorent et lancent à haute voix:
" Pourquoi les craindrait-on, on a bien deux bras et six boules comme eux ", manquent souvent de réalisme.
Au contraire, je pense que pour bien jouer contre un adversaire plus fort ou plus expérimenté que soi, il faut commencer par admettre et reconnaitre sa valeur. C’est la seule façon pour moi de se donner l’opportunité de le battre. Il est vrai que notre discipline possède une particularité : « On peut est effectivement battre sur une partie un adversaire de catégorie bien supérieure »
Cela est impossible dans la plupart des autres sports. J’ai cité dans l’ouvrage : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », l’exemple suivant : « Comment imaginer un instant qu’un tennisman de niveau régional puisse battre : « Roger Fédérer ». La mission est tout simplement impossible.
Cependant il convient de préciser plusieurs éléments :
- La fréquence à laquelle vous gagnerez une équipe de haut niveau sera de l’ordre de 2 à 3 sur dix, dans le meilleur des cas.
- Il faut aussi réaliser que devant des adversaires qui possèdent un bagage technique et tactique supérieur au votre, il convient de ne pas vouloir surjouer et de choisir les bonnes options tactiques pour vous placer dans les meilleures conditions.
- IL faut aussi anticiper mentalement la partie. Bien souvent dans cette situation, les coéquipiers ne font plus corps, paralysés qu’ils sont par l’enjeu. Ils sont tellement préoccupés par leur rendement qu’ils perdent le fil de la partie. C’est dans ce type de rencontre que la cohésion de l’équipe va avoir une importance capitale.
- J’ai eu l’occasion d’éprouver cela lors d’une rencontre contre Robineau-Bettoni-Bettoni, au National de Macon. En entrant dans le carré d’honneur, j’ai eu l’impression d’un flottement dans notre équipe. Je suis allé trouver mes deux coéquipiers et leur ai dit :« On joue très bien depuis le début, alors on continue et surtout on se parle ». La partie s’est déroulée à merveille. Nous nous sommes inclinés après 2h05 de partie sur le score de 10 à 13. Cela est resté un super souvenir malgré la défaite.
- Si vous parvenez à battre une « grosse équipe », cela ne sera pas du au hasard. Ils auront certainement joué un peu en dessous de leur valeur, mais vous aurez su en profiter et alors tout le mérite sera pour vous.
Gagner une partie de pétanque se résume souvent à profiter des occasions que vous laisse l’adversaire. C’est là que j’insisterai à nouveau sur l’importance des premières mènes. Trop souvent, l’équipe qui est « en dessous » ne profite pas de la mise en route calamiteuse de la « bonne équipe » en engrangeant pas le maximum de points dés le début de la partie. Or, c’est là que tout se joue. Si vous en avez l’opportunité !! Prenez le large !!
Incontestablement et l’expérience le prouve, c’est généralement dans les premières parties que vous avez le plus de chance de battre une « grosse équipe ». Le problème n'est pas de perdre !! Le problème est de garder ses moyens pour combattre, sinon la défaite est amère »
La dernière chose sur laquelle je veux insister et qui a été rappelée dans les commentaires est celle du plaisir qu’il faut prendre en jouant. Lorsque l’on observe certains compétiteurs, on a l’impression qu’ils ont enterré toute leur famille la veille au soir. On ne peut rester efficace en jouant tout coincé, paralysé par l’objectif de la gagne.
Gilles Simard : « A chaque partie, il faut y croire c’est tout »
Mickael Frugier : « Entièrement d'accord avec toi, j'y crois de plus en plus et ça me réussi »
Chantal David : « Entièrement d accord avec vous les trois-quarts des joueurs lorsqu’ ils tombent sur beaucoup plus fort qu’eux perdent 70% de leurs moyens. Ils ont la trouille et tu ne peux rien y faire c’est comme ca »
Abdel Guermoudi : « Il n y a pas de forts. J’ai battu de très grosses équipes car ont a très bien joué et perdu en 1/8 de finale à Millau. Le tout c’est de ne pas avoir peur »
Puma KTK : « Bonjour, je suis une débutante, j'ai commencé en septembre et j'ai réussi à gagner un TAT contre une femme qui joue depuis 10 ou 15 ans et qui a un niveau relevé, alors comme quoi !!!! Il faut se battre, y croire et continuer à s'appliquer »
Adel Guermoudi : « Ne jamais se prendre la tête !! Jouer pour le plaisir et après le reste vient tout seul !! Pour moi c’est un régal !! Il faut rester calme et laisser parler »