PAR L’AUTEUR DE : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! »
L’ART DU POINT
EPISODE N°2(commentez !!!)
Si le tir est souvent synonyme d’adresse, de jeunesse et d’inlassables répétitions, le point est sans doute la technique la plus difficile à maitriser.
Les gestes y sont d’une infinie variété et demande une parfaite lecture du terrain. Il faut de plus s’adapter rapidement à la surface sur laquelle on évolue.
Le point se pratique debout ou assis. On peut rouler la boule avec ou sans effet, la porter ou la jouer en demi-portée : « le jeu dit passe-partout ».
Il faut repérer les bosses, les devers et les obstacles avant d’envoyer sa boule.
Il faut savoir maitriser les effets.
Il faut savoir porter boule en l'air en feuille morte ou la propulser avec un fort effet rétro suivant le but recherché ou la nature du terrain.
Le point est un art en raison de la multiplicité des trajectoires qu'il offre au pratiquant.
Quand vous aurez une reprise à effectuer, vous aurez souvent plusieurs possibilités pour jouer votre boule. Il vous appartiendra de trouver la meilleure façon de placer pour tenter de gêner l’adversaire. Hormis certains champions et joueurs émérites, peu de pratiquants pensent à ce genre de choses. Le jeu d’une boule porte en lui une part de tactique.
Un exemple classique de choix est le suivant :
« Votre première boule a été frappée et l’adversaire à réalisé un palet à 0,6 mètres sur le droite du bouchon. Systématiquement vous chercherez à reprendre le point entre le bouchon et le palet de l’adversaire en arrière du le but ».
Certains de vous trouveront peut-être cela évident !
Eh bien observez donc le jeu dans sa réalité !
Vous verrez que ce sont des automatismes que beaucoup ne maitrisent pas !
Combien de fois ai-je voulu conseiller un partenaire pour lui permettre d'assurer une reprise importante, afin d'éviter d'encaisser une grosse mène.
Souvent j’ai obtenu comme seule réponse:
« Mais moi, je ne peux pas la jouer comme toi ».
« Ce n’est pas à ma main ».
C'est là, que mon partenaire n'écoutant pas le conseil et voulant prouver son adresse, la lançait au ciel en prenant des risques inconsidérés.
Résultat des courses, la boule hors jeu, une frappe à trois laissée à l’adversaire et une mène de quatre encaissée.
Cela ne vous rappelle rien !!!
Je me souviens de la réflexion d'un grand joueur Parisien: « Pedro Martinez », que j'ai rencontré Porte d’Auteuil. Il se moquait volontiers de ces joueurs voulant à tout prix porter leurs boules pour épater la galerie et leur disait : « Quand on ne peut plus les croquer, on les suce ».
Il exprimait par cette boutade, que lorsqu’on n’est pas apte à porter les boules avec la précision requise ou qu’il y a danger à le faire, alors on les roule afin de les assurer.
Comme j'ai déjà pu le dire, l'évolution des terrains a fait que beaucoup de pratiquants se retrouvent en capacité de bousculer quelques boules.
Il y a une vingtaine d'années, lorsque nous jouions dans des chemins caillouteux, sur la place d'un village, dans le mastic sous les arbres, ces joueurs n'auraient même pas osé s'aventurer au tir par peur du ridicule.
J'espère vous avoir convaincu de l'importance primordiale du point et de sa beauté. Je vous souhaite une agréable lecture.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN.
L’ART DU POINT
EPISODE N°2(commentez !!!)
Si le tir est souvent synonyme d’adresse, de jeunesse et d’inlassables répétitions, le point est sans doute la technique la plus difficile à maitriser.
Les gestes y sont d’une infinie variété et demande une parfaite lecture du terrain. Il faut de plus s’adapter rapidement à la surface sur laquelle on évolue.
Le point se pratique debout ou assis. On peut rouler la boule avec ou sans effet, la porter ou la jouer en demi-portée : « le jeu dit passe-partout ».
Il faut repérer les bosses, les devers et les obstacles avant d’envoyer sa boule.
Il faut savoir maitriser les effets.
Il faut savoir porter boule en l'air en feuille morte ou la propulser avec un fort effet rétro suivant le but recherché ou la nature du terrain.
Le point est un art en raison de la multiplicité des trajectoires qu'il offre au pratiquant.
Quand vous aurez une reprise à effectuer, vous aurez souvent plusieurs possibilités pour jouer votre boule. Il vous appartiendra de trouver la meilleure façon de placer pour tenter de gêner l’adversaire. Hormis certains champions et joueurs émérites, peu de pratiquants pensent à ce genre de choses. Le jeu d’une boule porte en lui une part de tactique.
Un exemple classique de choix est le suivant :
« Votre première boule a été frappée et l’adversaire à réalisé un palet à 0,6 mètres sur le droite du bouchon. Systématiquement vous chercherez à reprendre le point entre le bouchon et le palet de l’adversaire en arrière du le but ».
Certains de vous trouveront peut-être cela évident !
Eh bien observez donc le jeu dans sa réalité !
Vous verrez que ce sont des automatismes que beaucoup ne maitrisent pas !
Combien de fois ai-je voulu conseiller un partenaire pour lui permettre d'assurer une reprise importante, afin d'éviter d'encaisser une grosse mène.
Souvent j’ai obtenu comme seule réponse:
« Mais moi, je ne peux pas la jouer comme toi ».
« Ce n’est pas à ma main ».
C'est là, que mon partenaire n'écoutant pas le conseil et voulant prouver son adresse, la lançait au ciel en prenant des risques inconsidérés.
Résultat des courses, la boule hors jeu, une frappe à trois laissée à l’adversaire et une mène de quatre encaissée.
Cela ne vous rappelle rien !!!
Je me souviens de la réflexion d'un grand joueur Parisien: « Pedro Martinez », que j'ai rencontré Porte d’Auteuil. Il se moquait volontiers de ces joueurs voulant à tout prix porter leurs boules pour épater la galerie et leur disait : « Quand on ne peut plus les croquer, on les suce ».
Il exprimait par cette boutade, que lorsqu’on n’est pas apte à porter les boules avec la précision requise ou qu’il y a danger à le faire, alors on les roule afin de les assurer.
Comme j'ai déjà pu le dire, l'évolution des terrains a fait que beaucoup de pratiquants se retrouvent en capacité de bousculer quelques boules.
Il y a une vingtaine d'années, lorsque nous jouions dans des chemins caillouteux, sur la place d'un village, dans le mastic sous les arbres, ces joueurs n'auraient même pas osé s'aventurer au tir par peur du ridicule.
J'espère vous avoir convaincu de l'importance primordiale du point et de sa beauté. Je vous souhaite une agréable lecture.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN.