« UNE DROLE DE FORMATION ».
Il me vient l'envie de vous parler d'un type de formation que l'on voit évoluer actuellement en compétition.
C'est l'association, dans une même équipe, de trois joueurs qui habituellement font office de tireur.
En effet si on a vraiment confiance en soi, pourquoi s'associer avec deux partenaires qui jouent dans le même registre?
Car enfin, si je ne me trompe pas, il faut bien des pointeurs à la pétanque!!
Dans ce style d'équipe, celui qui prend le point de tête s'agace vite s'il n'a pas un rendement satisfaisant.
Si dans le même temps l’un de ses partenaires bégaye à la frappe, il s’empressera de vouloir permuter avec lui.
C'est bien connu, il est plus facile de supporter ses manqués que ceux des autres.
C'est pourquoi, on assiste souvent avec amusement à des permutations incessantes.
On dit que l'on fait la mayonnaise.
Encore faut-il qu'elle prenne!!
Cette façon de faire laisse place à un agacement qui déstabilise toute l'équipe et conduit généralement à la défaite.
Dans ces conditions, comment arriver à poser son jeu.
Cette composition pour le moins curieuse, donne à réfléchir!!
Si les Pétanqueurs connaissaient un peu mieux l’histoire des champions, ils sauraient qu’il n’y a pas de grande triplette, sans grand pointeur.
Souvenez-vous des Capeau, Passo et Salvador ; Foyot, Passo et Farre ; Choupay, Bideau et Lopèze ; Choupay, Fazzino et Voisin.
Il y a vingt ans, on ne voyait jamais évoluer de telles associations.
Certains me rétorqueront que les terrains ont changé.
Oui, c'est en partie vrai!!
Dans de nombreux grosses manifestations, on nous propose des terrains artificiels sur lesquels les boules ont parfois des trajectoires fantaisistes.
Pour autant, que les joueurs ne s'illusionnent pas!!
Même à haut niveau, les mènes de 5 frappes réussies sur six sont rares.
Et puis quand on joue entre neuf et dix pas, on ne se lance pas au tir aveuglement.
Prenez par exemple la grande formation du moment.
Stéphane Robineau qui occupe la place de pointeur de tête, commence par écraser le bouchon.
Puis des qu'ils prennent l'avantage, ils partent à l'offensive pour essayer d'engranger le plus grand nombre de points.
Que répondait Henry Lacroix à la question:
« Avec qui préféreriez-vous jouer, un grand tireur ou un grand pointeur? »
Sans hésitation, il répondit: « Avec un grand pointeur »
Et de rajouter amusé: « Il se trouve qu’en ce moment, j'ai les deux ».
Dans la même veine Bruno Rocher disait suite à une défaite avec DR et SR:
« Voyez vous des que l'on se met à manquer un peu de boules et bien on ne sait plus comment jouer ».
Alors, à défaut d'atteindre leur niveau de performance, écoutez au moins ces précieux conseils et travaillez le point!!
J’espère que vous vous régalerez à lire ce nouvel article.
Retrouvez-moi dans: " PETANQUE, quand tu nous tiens! ", dans lequel vous découvrirez une étude très détaillée sur le fonctionnement d'une équipe.
Vous pourrez vous le procurer sur :
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/,
https://www.fnac.com,
https://www.cultura.com,
Mes amitiés sportives
Frédéric NACHIN
Il me vient l'envie de vous parler d'un type de formation que l'on voit évoluer actuellement en compétition.
C'est l'association, dans une même équipe, de trois joueurs qui habituellement font office de tireur.
En effet si on a vraiment confiance en soi, pourquoi s'associer avec deux partenaires qui jouent dans le même registre?
Car enfin, si je ne me trompe pas, il faut bien des pointeurs à la pétanque!!
Dans ce style d'équipe, celui qui prend le point de tête s'agace vite s'il n'a pas un rendement satisfaisant.
Si dans le même temps l’un de ses partenaires bégaye à la frappe, il s’empressera de vouloir permuter avec lui.
C'est bien connu, il est plus facile de supporter ses manqués que ceux des autres.
C'est pourquoi, on assiste souvent avec amusement à des permutations incessantes.
On dit que l'on fait la mayonnaise.
Encore faut-il qu'elle prenne!!
Cette façon de faire laisse place à un agacement qui déstabilise toute l'équipe et conduit généralement à la défaite.
Dans ces conditions, comment arriver à poser son jeu.
Cette composition pour le moins curieuse, donne à réfléchir!!
Si les Pétanqueurs connaissaient un peu mieux l’histoire des champions, ils sauraient qu’il n’y a pas de grande triplette, sans grand pointeur.
Souvenez-vous des Capeau, Passo et Salvador ; Foyot, Passo et Farre ; Choupay, Bideau et Lopèze ; Choupay, Fazzino et Voisin.
Il y a vingt ans, on ne voyait jamais évoluer de telles associations.
Certains me rétorqueront que les terrains ont changé.
Oui, c'est en partie vrai!!
Dans de nombreux grosses manifestations, on nous propose des terrains artificiels sur lesquels les boules ont parfois des trajectoires fantaisistes.
Pour autant, que les joueurs ne s'illusionnent pas!!
Même à haut niveau, les mènes de 5 frappes réussies sur six sont rares.
Et puis quand on joue entre neuf et dix pas, on ne se lance pas au tir aveuglement.
Prenez par exemple la grande formation du moment.
Stéphane Robineau qui occupe la place de pointeur de tête, commence par écraser le bouchon.
Puis des qu'ils prennent l'avantage, ils partent à l'offensive pour essayer d'engranger le plus grand nombre de points.
Que répondait Henry Lacroix à la question:
« Avec qui préféreriez-vous jouer, un grand tireur ou un grand pointeur? »
Sans hésitation, il répondit: « Avec un grand pointeur »
Et de rajouter amusé: « Il se trouve qu’en ce moment, j'ai les deux ».
Dans la même veine Bruno Rocher disait suite à une défaite avec DR et SR:
« Voyez vous des que l'on se met à manquer un peu de boules et bien on ne sait plus comment jouer ».
Alors, à défaut d'atteindre leur niveau de performance, écoutez au moins ces précieux conseils et travaillez le point!!
J’espère que vous vous régalerez à lire ce nouvel article.
Retrouvez-moi dans: " PETANQUE, quand tu nous tiens! ", dans lequel vous découvrirez une étude très détaillée sur le fonctionnement d'une équipe.
Vous pourrez vous le procurer sur :
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https://www.cultura.com,
Mes amitiés sportives
Frédéric NACHIN
