< Je vous salue, fidèles lecteurs.
Aujourd'hui me revient en mémoire le souvenir d'une défaite douloureuse.
Comme en amour, la première fois reste gravée à tout jamais.
< Année 1985, celle de ma première licence.
Nous entrons en finale du championnat triplette corporatif, contre une équipe redoutable.
Elle joue en effet sa troisième finale consécutive qu'elle a remportée les deux premières fois.
Cette équipe est composée de trois joueurs qui ne sont pas les premiers venus. Le tireur est trois fois
champion tête à tête du département sur les quatre années qui précédent ce rendez-vous.
Le milieu a remporté les championnats départementaux dans les trois catégories: Individuel, Doublette et
Triplette.
Ils ont avec eux cette année, le cinquième meilleur pointeur du département de la Somme.
< On sait que la tâche va être rude.
< Au départ de la compétition, nous sommes des outsiders.
Nous allons traverser le championnat en battant de bonnes équipes et c'est seulement au niveau de la
demi-finale que nous avons failli nous incliner.
< L' équipe que l'on affrontait, était plus forte que la nôtre. Mais à 0 à 11, nous avons pu reprendre le but, jouer à
6 mètres et envoyer une avalanche de carreaux. L' agacement a gagné peu à peu nos adversaires et nous
avons emportés la partie sur le score de 13 à 11.
C'est la première fois que je réalisais qu'à ce jeu, tout est possible dés lors que l'on a les c-----es bien
accrochées.
< Enfin, voilà pour nous l'heure d'attaquer la finale. Nos adversaires nous étaient bien supérieurs et ils ne
paraissaient pas vraiment nous prendre au sérieux. Mais nous leur résistions plus qu'ils ne l'auraient
imaginé et le doute finit par s'installer chez eux et notamment chez le tireur qui carburait difficilement à une
sur deux.
< Au bout d'une heure un quart de jeu, nous menions sur le score de huit à sept.
Sur la mène en court, il me reste une boule à jouer et le milieu adverse en possède une aussi.
Je prend la décision de frapper pour le point.
La boule est frappée.
c'est alors que mon adversaire direct annonce qu'il va jouer le bouchon pour espérer récolter une mène de
quatre points.
Il réussit parfaitement son jet et nous encaissons la mène de quatre, portant le score de 8 à 11.
< La passe suivante, encore estomaqués par ce qui vient de se produire, nous n'avons réussi les uns les
autres, qu'à jouer une boule sur deux et nous nous sommes inclinés sur la mène.
J'étais complétement abasourdi, je n'y croyais pas.
Pourtant tout était fini.
< Ce n'est pas resté un mauvais souvenir dans ma mémoire, car j'étais fier d'être arrivé jusque là et je venais
de réaliser que j'avais de bonnes dispositions pour ce jeu.
Mais quand, François Gouges, que connaissait bien mon ami tireur, nous a dit au téléphone que l'on ne
retenait pas le nom du second, j'ai failli m'étrangler.
< Aujourd'hui, avec l'expérience, je sais qu'il a raison.
Mais que la chose est cruelle.
< Allez, tous à vos plumes.
Je suis sûr que vous avez tous une anecdote intéressante à nous raconter.
A Bientôt, Frédéric.
Aujourd'hui me revient en mémoire le souvenir d'une défaite douloureuse.
Comme en amour, la première fois reste gravée à tout jamais.
< Année 1985, celle de ma première licence.
Nous entrons en finale du championnat triplette corporatif, contre une équipe redoutable.
Elle joue en effet sa troisième finale consécutive qu'elle a remportée les deux premières fois.
Cette équipe est composée de trois joueurs qui ne sont pas les premiers venus. Le tireur est trois fois
champion tête à tête du département sur les quatre années qui précédent ce rendez-vous.
Le milieu a remporté les championnats départementaux dans les trois catégories: Individuel, Doublette et
Triplette.
Ils ont avec eux cette année, le cinquième meilleur pointeur du département de la Somme.
< On sait que la tâche va être rude.
< Au départ de la compétition, nous sommes des outsiders.
Nous allons traverser le championnat en battant de bonnes équipes et c'est seulement au niveau de la
demi-finale que nous avons failli nous incliner.
< L' équipe que l'on affrontait, était plus forte que la nôtre. Mais à 0 à 11, nous avons pu reprendre le but, jouer à
6 mètres et envoyer une avalanche de carreaux. L' agacement a gagné peu à peu nos adversaires et nous
avons emportés la partie sur le score de 13 à 11.
C'est la première fois que je réalisais qu'à ce jeu, tout est possible dés lors que l'on a les c-----es bien
accrochées.
< Enfin, voilà pour nous l'heure d'attaquer la finale. Nos adversaires nous étaient bien supérieurs et ils ne
paraissaient pas vraiment nous prendre au sérieux. Mais nous leur résistions plus qu'ils ne l'auraient
imaginé et le doute finit par s'installer chez eux et notamment chez le tireur qui carburait difficilement à une
sur deux.
< Au bout d'une heure un quart de jeu, nous menions sur le score de huit à sept.
Sur la mène en court, il me reste une boule à jouer et le milieu adverse en possède une aussi.
Je prend la décision de frapper pour le point.
La boule est frappée.
c'est alors que mon adversaire direct annonce qu'il va jouer le bouchon pour espérer récolter une mène de
quatre points.
Il réussit parfaitement son jet et nous encaissons la mène de quatre, portant le score de 8 à 11.
< La passe suivante, encore estomaqués par ce qui vient de se produire, nous n'avons réussi les uns les
autres, qu'à jouer une boule sur deux et nous nous sommes inclinés sur la mène.
J'étais complétement abasourdi, je n'y croyais pas.
Pourtant tout était fini.
< Ce n'est pas resté un mauvais souvenir dans ma mémoire, car j'étais fier d'être arrivé jusque là et je venais
de réaliser que j'avais de bonnes dispositions pour ce jeu.
Mais quand, François Gouges, que connaissait bien mon ami tireur, nous a dit au téléphone que l'on ne
retenait pas le nom du second, j'ai failli m'étrangler.
< Aujourd'hui, avec l'expérience, je sais qu'il a raison.
Mais que la chose est cruelle.
< Allez, tous à vos plumes.
Je suis sûr que vous avez tous une anecdote intéressante à nous raconter.
A Bientôt, Frédéric.