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" LES FONDAMENTAUX DU TIR N° III "


" LES FONDAMENTAUX DU TIR N° III "
FIN DE LA TRILOGIE : Nous continuons notre étude des paramètres d'un tir efficace.
4°) L’amplitude du balancier.
Certains tireurs comme DH ont un balancier très ample tout en conservant une position relativement droite au niveau du buste.
Il possède une bonne souplesse de l’épaule et du dos.
La nature fait parfois bien les choses.
En effet sans cette amplitude, il ne pourrait pas envoyer les boules à longue distance, car il possède un physique malingre et manque de puissance. (D'où son surnom de Shwarzy).
On retrouve un peu ce style chez Diégo Rizzi, qui néanmoins possède une meilleure vitesse de bras.
Mais sachez qu'il n’est pas indispensable de posséder un balancier ample pour être performant au tir.
Les tireurs aux gestes courts et rapides sont souvent très performants et ont souvent une bien meilleure longévité.
Il s’agit là d’une règle générale, à laquelle on peut toujours opposer des contre exemples.


Plus que l’amplitude du balancier, c'est la vitesse du bras qui prime.
Pour qu’un tir soit efficace, il faut de la puissance.
La puissance est le produit de la force par la vitesse.
On peut donc jouer sur ces deux facteurs.
La constitution physique entre donc en ligne de compte.
Le fait d’entretenir sa force et sa souplesse apporte un gain net pour l’efficacité et la régularité de son tir.
Par exemple, Michel Hatchadourian qui est doté d'un bon balancier, possède simultanément un fort coup de bras.
Passo avait un geste tout en timing et sa boule giclait de la main qu'il ouvrait à merveille.
 5°) Le timing.
le timing est déterminant dans toutes les formes de lancer.
( Tennis; Javelot etc).
Le timing est le temps utilisé pour effectuer l’extension du bras vers l’arrière du corps et le retour de celui-ci vers l’avant jusqu’ au moment où on libère la boule.
Voyons ensemble comment on peut le travailler.
Après s’être bien positionné dans le rond, on cherche le relâchement maximal au niveau du poignet, de l’avant bras, du bras et de l’épaule.
Le buste est légèrement penché vers l’avant (on dit que l’on s’engage vers la boule).
Puis on enclenche le mouvement.
On laisse retomber le bras sous l’effet de son propre poids, puis on l’étire vers l’arrière.
J’insiste sur ce point, il faut bien étirer le bras.
Cela a pour effet d’allonger les muscles.
Ceux-ci emmagasinent de l’énergie élastique qui servira à produire l'accélération du lancer.
La vitesse de retour du bras est donc fonction de la quantité d’énergie accumulée pendant cette extension.
Si vous ne réalisez pas cet étirement complet, vous manquerez de vitesse au moment du lâcher.
La commande nerveuse entrainera un mouvement de compensation.
Ce manque de vitesse vous fera soulever l’épaule au moment du lâcher, provoquant ainsi un écart transversal.
Vous ne pourrez le contrôler car c'est votre cerveau qui vous fera automatiquement compenser le manque de vitesse.
On remarque souvent ce défaut chez le tireur qui fatigue ou qui se crispe à un moment donné de la partie.
Vous observerez plus souvent cela chez les joueurs qui tirent en cloche.
Avec la fatigue, le tir est de plus en plus arrondi et perd de son efficacité.
Ces tireurs peuvent réaliser un carreau net alors que la boule frappée ne parcourt quelquefois qu’un petit mètre.
La boule reste alors en jeu, ce qui est tres pénalisant pour la suite de la mène en cas de déplacement de bouchon.
Cette forme de tir nécessite d’être toujours pleine boule, or en tirant si haut, cela n’est pas possible sur la durée.
C’est la caractéristique d’un tir qui manque à la fois de force et de vitesse.

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Amicalement, Frédéric !!
 
 
 
 
Frederic Nachin
Mercredi 15 Août 2018


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