" COMME PROMIS, VOICI LE 2° EPISODE DU TIREUR INAMOVIBLE "
Revenons-en à ces tireurs, qui une fois à leur poste ne veulent plus le quitter. Pour certains, laisser leur place est vécu comme une forme de déclassement.
C’est absurde, mais pourtant bien réel !!
Beaucoup s’y accrochent avec l’énergie du désespoir!!
Si on leur ôte le tir, c'est un peu comme si on leur coupait quelque chose!!
On pourrait penser que c'est hormonal et ça l'est bien un peu, quoique nos collègues féminines soient aussi touchées par ce symptôme.
Ce comportement m’a toujours étonné, mais il ne me surprend plus!!
Non que moi-même je ne sois jamais tombé dans cet écueil, mais à l’époque j’avais trop peu d’expérience et je n’appréhendais pas grand chose à la psychologie du jeu.
A ce propos, peu de pratiquants appréhendent ces subtilités de la Pétanque et passent à coté de beaucoup de choses.
Il m'est depuis longtemps devenu insupportable de transformer le terrain en « champ de mines »!!
C'est pourquoi, aujourd’hui je redoute de jouer avec un partenaire incapable de me relayer en cas de défaillance!!
Pour autant, ce n'est pas le cas de tout le monde !!
Il y a même des joueurs, qui préfèrent évoluer avec un partenaire incapable de les relayer au tir, pour être sûr, que personne ne viendra occuper leur place.
J'ai le souvenir d'un concours joué avec «-------- » et qui m'avait dit en fin de partie :
« Ah si j'avais su, j'aurais du de donner le tir »
Ce jour là, j'avais frappé plein en seconde main pour détruire les points potentiels de l'adversaire.
Nous l'avions emporté d’extrême justesse.
Une autre fois en triplette, toujours avec le même partenaire, il me dit avant le début de la partie :
« Ça ne te gêne pas si je joue au milieu »
Je lui répondis:
« Non, aucun souci, je me régale à pointer et si je peux vous donner l’avantage, ce sera le top !! »
J'étais déjà content qu'il me considère apte à frapper des boules.
Mais à l’entame de la troisième partie, je vins à me dérégler au point.
Je ne parvenais plus à trouver le bon dosage sur le terrain au sol dur et lisse sur lequel nous évoluions.
Comme mon camarade carburait difficilement à une sur deux et ne parvenait pas à suivre notre tireur dans son travail de destruction, je lui proposais alors de tourner et de passer au milieu.
Il fit mine de ne pas m'entendre.
Je m’efforçais de m’appliquer, mais plus je me concentrais, moins j’avais de rendement.
Dans le même temps, son jeu se détériora et malgré la bonne prestation de notre tireur de tête, nous perdîmes la partie.
Je trouve aujourd’hui cette attitude ridicule et déplorable.
Mais comme je n’ai plus envie de me fâcher sur les jeux, je les laisse à leur triste sort !!
Sachez néanmoins qu’ils sont nombreux à se comporter ainsi !!
Cette attitude est d’autant plus pénible quant elle est l’œuvre de joueurs « dits expérimentés » !!
C’est pourquoi j’affirme que ce comportement a quelque chose de « viscéral ».
Retrouvez-moi dans: « PETANQUE, quand tu nous tiens! », que vous trouverez sur ce site.
Je vous adresse à tous mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN
Revenons-en à ces tireurs, qui une fois à leur poste ne veulent plus le quitter. Pour certains, laisser leur place est vécu comme une forme de déclassement.
C’est absurde, mais pourtant bien réel !!
Beaucoup s’y accrochent avec l’énergie du désespoir!!
Si on leur ôte le tir, c'est un peu comme si on leur coupait quelque chose!!
On pourrait penser que c'est hormonal et ça l'est bien un peu, quoique nos collègues féminines soient aussi touchées par ce symptôme.
Ce comportement m’a toujours étonné, mais il ne me surprend plus!!
Non que moi-même je ne sois jamais tombé dans cet écueil, mais à l’époque j’avais trop peu d’expérience et je n’appréhendais pas grand chose à la psychologie du jeu.
A ce propos, peu de pratiquants appréhendent ces subtilités de la Pétanque et passent à coté de beaucoup de choses.
Il m'est depuis longtemps devenu insupportable de transformer le terrain en « champ de mines »!!
C'est pourquoi, aujourd’hui je redoute de jouer avec un partenaire incapable de me relayer en cas de défaillance!!
Pour autant, ce n'est pas le cas de tout le monde !!
Il y a même des joueurs, qui préfèrent évoluer avec un partenaire incapable de les relayer au tir, pour être sûr, que personne ne viendra occuper leur place.
J'ai le souvenir d'un concours joué avec «-------- » et qui m'avait dit en fin de partie :
« Ah si j'avais su, j'aurais du de donner le tir »
Ce jour là, j'avais frappé plein en seconde main pour détruire les points potentiels de l'adversaire.
Nous l'avions emporté d’extrême justesse.
Une autre fois en triplette, toujours avec le même partenaire, il me dit avant le début de la partie :
« Ça ne te gêne pas si je joue au milieu »
Je lui répondis:
« Non, aucun souci, je me régale à pointer et si je peux vous donner l’avantage, ce sera le top !! »
J'étais déjà content qu'il me considère apte à frapper des boules.
Mais à l’entame de la troisième partie, je vins à me dérégler au point.
Je ne parvenais plus à trouver le bon dosage sur le terrain au sol dur et lisse sur lequel nous évoluions.
Comme mon camarade carburait difficilement à une sur deux et ne parvenait pas à suivre notre tireur dans son travail de destruction, je lui proposais alors de tourner et de passer au milieu.
Il fit mine de ne pas m'entendre.
Je m’efforçais de m’appliquer, mais plus je me concentrais, moins j’avais de rendement.
Dans le même temps, son jeu se détériora et malgré la bonne prestation de notre tireur de tête, nous perdîmes la partie.
Je trouve aujourd’hui cette attitude ridicule et déplorable.
Mais comme je n’ai plus envie de me fâcher sur les jeux, je les laisse à leur triste sort !!
Sachez néanmoins qu’ils sont nombreux à se comporter ainsi !!
Cette attitude est d’autant plus pénible quant elle est l’œuvre de joueurs « dits expérimentés » !!
C’est pourquoi j’affirme que ce comportement a quelque chose de « viscéral ».
Retrouvez-moi dans: « PETANQUE, quand tu nous tiens! », que vous trouverez sur ce site.
Je vous adresse à tous mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN