PAR Frédéric NACHIN
L’ART DU POINT – Episode 2 - (commentez !!!)
Si le tir est souvent synonyme d’adresse, de jeunesse et d’inlassables répétitions, le point est sans doute la technique la plus difficile à maitriser.
Les gestes y sont d’une infinie variété et demande une parfaite lecture du terrain.
Il faut s’adapter rapidement à la surface sur laquelle on évolue et ce n’est pas une mince affaire.
Le point se pratique debout ou assis.
On peut rouler la boule avec ou sans effet, la porter ou la jouer en demi-portée :
« Le jeu dit passe-partout ».
Il faut repérer les bosses, les devers et les obstacles avant d’envoyer sa boule.
Il faut savoir maitriser les effets.
Il faut savoir porter la boule en l'air en feuille morte et la déposer délicatement ou la bloquer avec un coup de poignet, afin qu’elle roule le moins possible.
Le point est un art en raison de la multiplicité des trajectoires qu'il offre au pratiquant.
Quand vous aurez une reprise à effectuer, vous aurez souvent plusieurs possibilités pour jouer votre boule. Il vous appartiendra de trouver la meilleure façon de la placer pour tenter de gêner l’adversaire.
Hormis certains champions et joueurs émérites, peu de pratiquants pensent à cet aspect fondamental du point.
Le jeu d’une boule porte en lui une part de tactique.
Un exemple classique de choix est le suivant :
« Votre première boule a été frappée et l’adversaire à réalisé un palet à 0,6 mètres du bouchon, légèrement en arrière de celui-ci. Votre reflexe doit être de chercher à reprendre le point entre le bouchon et le palet de l’adversaire ».
Certains de vous trouveront peut-être cela évident, mais vous observez que dans la réalité, ce sont des automatismes que beaucoup ne maitrisent pas !
Combien de fois ai-je voulu conseiller un partenaire au moment d’effectuer une reprise importante.
J’ai souvent obtenu comme seule réponse:
« Mais moi, je ne peux pas la jouer comme toi ».
« Ce n’est pas à ma main ».
C'est là, que mon partenaire n'écoutant pas le conseil et voulant prouver son adresse, la lançait au ciel en prenant des risques inconsidérés.
Résultat des courses, une boule hors jeu et une possibilité de frappe octroyée à l’adversaire pour réaliser une belle mène !!
Je me souviendrais toujours de la réflexion d'un grand joueur Parisien: « Pedro Martinez », que j'ai rencontré Porte d’Auteuil.
Il se moquait volontiers de ces joueurs voulant à tout prix porter leurs boules pour épater la galerie et leur disait :
« Quand on ne peut plus les croquer, on les suce ».
Il exprimait par cette boutade, que lorsqu’on n’est pas apte à porter les boules avec la précision requise ou qu’il y a danger à le faire, alors on les roule afin de les assurer.
Comme j'ai déjà pu le dire, l'évolution des terrains a fait que beaucoup de pratiquants sont en mesure de pousser quelques boules. C’est la raison pour laquelle, ils négligent le travail du point. Or des que les parties deviennent décisives, le point fait souvent la différence. Il y a une vingtaine d'années, lorsque nous jouions dans des chemins caillouteux, sur la place d'un village, dans le mastic sous les arbres, ces joueurs n'auraient même pas osé s'aventurer au tir par peur du ridicule.
J'espère vous avoir convaincu de l'importance primordiale du point et de sa beauté.
Je vous souhaite une agréable lecture.
Retrouvez-moi dans le livre : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur ce site.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN.
L’ART DU POINT – Episode 2 - (commentez !!!)
Si le tir est souvent synonyme d’adresse, de jeunesse et d’inlassables répétitions, le point est sans doute la technique la plus difficile à maitriser.
Les gestes y sont d’une infinie variété et demande une parfaite lecture du terrain.
Il faut s’adapter rapidement à la surface sur laquelle on évolue et ce n’est pas une mince affaire.
Le point se pratique debout ou assis.
On peut rouler la boule avec ou sans effet, la porter ou la jouer en demi-portée :
« Le jeu dit passe-partout ».
Il faut repérer les bosses, les devers et les obstacles avant d’envoyer sa boule.
Il faut savoir maitriser les effets.
Il faut savoir porter la boule en l'air en feuille morte et la déposer délicatement ou la bloquer avec un coup de poignet, afin qu’elle roule le moins possible.
Le point est un art en raison de la multiplicité des trajectoires qu'il offre au pratiquant.
Quand vous aurez une reprise à effectuer, vous aurez souvent plusieurs possibilités pour jouer votre boule. Il vous appartiendra de trouver la meilleure façon de la placer pour tenter de gêner l’adversaire.
Hormis certains champions et joueurs émérites, peu de pratiquants pensent à cet aspect fondamental du point.
Le jeu d’une boule porte en lui une part de tactique.
Un exemple classique de choix est le suivant :
« Votre première boule a été frappée et l’adversaire à réalisé un palet à 0,6 mètres du bouchon, légèrement en arrière de celui-ci. Votre reflexe doit être de chercher à reprendre le point entre le bouchon et le palet de l’adversaire ».
Certains de vous trouveront peut-être cela évident, mais vous observez que dans la réalité, ce sont des automatismes que beaucoup ne maitrisent pas !
Combien de fois ai-je voulu conseiller un partenaire au moment d’effectuer une reprise importante.
J’ai souvent obtenu comme seule réponse:
« Mais moi, je ne peux pas la jouer comme toi ».
« Ce n’est pas à ma main ».
C'est là, que mon partenaire n'écoutant pas le conseil et voulant prouver son adresse, la lançait au ciel en prenant des risques inconsidérés.
Résultat des courses, une boule hors jeu et une possibilité de frappe octroyée à l’adversaire pour réaliser une belle mène !!
Je me souviendrais toujours de la réflexion d'un grand joueur Parisien: « Pedro Martinez », que j'ai rencontré Porte d’Auteuil.
Il se moquait volontiers de ces joueurs voulant à tout prix porter leurs boules pour épater la galerie et leur disait :
« Quand on ne peut plus les croquer, on les suce ».
Il exprimait par cette boutade, que lorsqu’on n’est pas apte à porter les boules avec la précision requise ou qu’il y a danger à le faire, alors on les roule afin de les assurer.
Comme j'ai déjà pu le dire, l'évolution des terrains a fait que beaucoup de pratiquants sont en mesure de pousser quelques boules. C’est la raison pour laquelle, ils négligent le travail du point. Or des que les parties deviennent décisives, le point fait souvent la différence. Il y a une vingtaine d'années, lorsque nous jouions dans des chemins caillouteux, sur la place d'un village, dans le mastic sous les arbres, ces joueurs n'auraient même pas osé s'aventurer au tir par peur du ridicule.
J'espère vous avoir convaincu de l'importance primordiale du point et de sa beauté.
Je vous souhaite une agréable lecture.
Retrouvez-moi dans le livre : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur ce site.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN.