Nous abordons dans cet article un sujet très controversé:
" Celui de la consommation d'alcool sur les concours ".
Il nous faut enfin prendre le taureau par les cornes et nous attaquer de front à la consommation d'alcool au cours des compétitions si on veut redorer le blason de notre sport.
L'un des arguments qui m'irrite le plus, c'est d'affirmer que sans la vente d'alcool, les clubs couleraient.
J'ai plutôt l'impression que c'est la navire Pétanque qui coule, mais je me trompe peut-être!!
On ne pourra s'en sortir par le haut qu'en prenant des résolutions fermes et définitives, à savoir une interdiction pur et simple des boissons alcoolisées sur les concours.
Certains nous rétorqueront que le problème ne sera pas solutionné ainsi.
En effet, la pratique qui s'est notamment développé chez les jeunes est le binge-drinking.
Certains pratiquants se retrouvent devant un coffre de voiture bien achalandé et s'enivrent avant même le début de la compétition.
Mais restons lucides!!
Ce n'est le cas que d'une minorité et ce sont souvent les mêmes à se livrer à cette pratique.
Comment peut-on amener de nouveaux pratiquants vers notre activité en offrant un tel spectacle!!
On croise trop fréquemment à nos buvettes, des joueurs avinés qui hurlent, chahutent et tiennent des propos indécents, quand il ne viennent pas perturber le déroulement de certaines parties.
Les bagarres, insultes sont toujours le fait de joueurs chargés comme des mules.
Il nous faut déjà se les coltiner, saouls à la buvette, quand on offre le pot de l'amitié à une équipe que l'on vient de défaire.
Mais le pire est souvent à venir, si d'aventure le tirage au sort, nous amène à les rencontrer par la suite dans la compétition.
Ces joueurs sont souvent à l'origine de ce que l'on appelle modestement :
les embrouilles!!
Ils génèrent des tensions dans les rencontres et cela peut entrainer des incidents!!
Dans tous les cas, cela créé un climat délétère pour jouer!!
On ne prend plus de plaisir dans ce contexte!!
Paraphrasant le désormais célèbre slogan: " boire ou conduire, il faut choisir ".
J'affirme que: " Boire ou jouer, il faut choisir "
Je me souviens à cet instant de la réflexion d'un joueur dont la maxime était:
" Pour bien jouer, jouer bourré ".
Si cette plaisanterie m'a souvent fait rire aux larmes, c'est une bien autre affaire que d' endurer ce genre de personnage dans une partie officielle!!
Là, le comique de la situation disparait rapidement!!
De ce point de vue les organisateurs ont souvent une attitude irresponsable.
Ils prétextent qu'ils ne sont pas en mesure de juger de l' état d'alcoolisation d'un joueur ou qu' ils n'ont pas les moyens réglementaires pour agir.
Qu'à cela ne tienne!!
Afin de leur fournir un outil efficace, je propose d'utiliser les éthylotests pendant les compétitions!!
Il suffira pour cela que les instances dirigeantes nationales en votent le principe et accordent le règlement fédéral avec la législation en vigueur.
Après avoir passé un test positif :
- Si la personne dépasse la dose de 0.5 gr par litre d'air expirée, elle se voit exclue de la compétition ainsi que son équipe.
- L'arbitre rédige à l'issue de ce test un rapport et provoque la réunion d' un conseil de discipline. Le joueur reçoit un rappel à l'ordre assorti d'une suspension de un an, dont six mois avec sursis.
- En cas de première récidive, il convient de suspendre le joueur pour une durée d'au moins trois ans.
- En cas d'une seconde récidive, il convient d'envisager la suspension définitive du joueur.
- Si le joueur présente lors de la compétition une attitude dangereuse, il convient de prévenir la gendarmerie afin que l'individu soit soumis à une prise de sang révélant le taux exact d'alcool dans le sang.
Je rappellerai que l'ivresse sur la voie publique est répréhensible.
Je ne vois donc pas pour quelle raison, on laisse perdurer ces agissements sur les concours qui se déroulent dans des espaces publics.
Je rajouterais un point fondamental souvent ignoré des compétiteurs.
L'alcool est un produit dopant, c'est un anxiolytique et un désinhibant puissant.
Il est entre autres utilisé par les joueurs pour ces effets.
Une raison de plus pour le combattre.
En espérant contribuer au développement de notre sport, je vous souhaite une bonne lecture de cette publication.
Retrouvez-moi dans l'ouvrage: " PÉTANQUE, quand tu nous tiens! ",
Merci pour votre soutien.
Mes amitiés sportives
Frédéric NACHIN
" Celui de la consommation d'alcool sur les concours ".
Il nous faut enfin prendre le taureau par les cornes et nous attaquer de front à la consommation d'alcool au cours des compétitions si on veut redorer le blason de notre sport.
L'un des arguments qui m'irrite le plus, c'est d'affirmer que sans la vente d'alcool, les clubs couleraient.
J'ai plutôt l'impression que c'est la navire Pétanque qui coule, mais je me trompe peut-être!!
On ne pourra s'en sortir par le haut qu'en prenant des résolutions fermes et définitives, à savoir une interdiction pur et simple des boissons alcoolisées sur les concours.
Certains nous rétorqueront que le problème ne sera pas solutionné ainsi.
En effet, la pratique qui s'est notamment développé chez les jeunes est le binge-drinking.
Certains pratiquants se retrouvent devant un coffre de voiture bien achalandé et s'enivrent avant même le début de la compétition.
Mais restons lucides!!
Ce n'est le cas que d'une minorité et ce sont souvent les mêmes à se livrer à cette pratique.
Comment peut-on amener de nouveaux pratiquants vers notre activité en offrant un tel spectacle!!
On croise trop fréquemment à nos buvettes, des joueurs avinés qui hurlent, chahutent et tiennent des propos indécents, quand il ne viennent pas perturber le déroulement de certaines parties.
Les bagarres, insultes sont toujours le fait de joueurs chargés comme des mules.
Il nous faut déjà se les coltiner, saouls à la buvette, quand on offre le pot de l'amitié à une équipe que l'on vient de défaire.
Mais le pire est souvent à venir, si d'aventure le tirage au sort, nous amène à les rencontrer par la suite dans la compétition.
Ces joueurs sont souvent à l'origine de ce que l'on appelle modestement :
les embrouilles!!
Ils génèrent des tensions dans les rencontres et cela peut entrainer des incidents!!
Dans tous les cas, cela créé un climat délétère pour jouer!!
On ne prend plus de plaisir dans ce contexte!!
Paraphrasant le désormais célèbre slogan: " boire ou conduire, il faut choisir ".
J'affirme que: " Boire ou jouer, il faut choisir "
Je me souviens à cet instant de la réflexion d'un joueur dont la maxime était:
" Pour bien jouer, jouer bourré ".
Si cette plaisanterie m'a souvent fait rire aux larmes, c'est une bien autre affaire que d' endurer ce genre de personnage dans une partie officielle!!
Là, le comique de la situation disparait rapidement!!
De ce point de vue les organisateurs ont souvent une attitude irresponsable.
Ils prétextent qu'ils ne sont pas en mesure de juger de l' état d'alcoolisation d'un joueur ou qu' ils n'ont pas les moyens réglementaires pour agir.
Qu'à cela ne tienne!!
Afin de leur fournir un outil efficace, je propose d'utiliser les éthylotests pendant les compétitions!!
Il suffira pour cela que les instances dirigeantes nationales en votent le principe et accordent le règlement fédéral avec la législation en vigueur.
Après avoir passé un test positif :
- Si la personne dépasse la dose de 0.5 gr par litre d'air expirée, elle se voit exclue de la compétition ainsi que son équipe.
- L'arbitre rédige à l'issue de ce test un rapport et provoque la réunion d' un conseil de discipline. Le joueur reçoit un rappel à l'ordre assorti d'une suspension de un an, dont six mois avec sursis.
- En cas de première récidive, il convient de suspendre le joueur pour une durée d'au moins trois ans.
- En cas d'une seconde récidive, il convient d'envisager la suspension définitive du joueur.
- Si le joueur présente lors de la compétition une attitude dangereuse, il convient de prévenir la gendarmerie afin que l'individu soit soumis à une prise de sang révélant le taux exact d'alcool dans le sang.
Je rappellerai que l'ivresse sur la voie publique est répréhensible.
Je ne vois donc pas pour quelle raison, on laisse perdurer ces agissements sur les concours qui se déroulent dans des espaces publics.
Je rajouterais un point fondamental souvent ignoré des compétiteurs.
L'alcool est un produit dopant, c'est un anxiolytique et un désinhibant puissant.
Il est entre autres utilisé par les joueurs pour ces effets.
Une raison de plus pour le combattre.
En espérant contribuer au développement de notre sport, je vous souhaite une bonne lecture de cette publication.
Retrouvez-moi dans l'ouvrage: " PÉTANQUE, quand tu nous tiens! ",
Merci pour votre soutien.
Mes amitiés sportives
Frédéric NACHIN