|
" Un sujet important "
A l’origine cette question a été soulevée par notre collègue Raymond Ager.
A ce jour beaucoup de personnes m’interrogent sur ce sujet.
La problématique du jour est :
« Jouez vous en tenant votre boule avec ou sans le pouce ? »
Ce n’est pas un sujet anodin et il mérite une réflexion approfondie.
Je suis convaincu du fait qu’il ne faut pas imposer à un joueur, telle ou telle tenue de boule.
Il en est de même pour toutes les techniques, que l’on soit débutant ou compétiteur aguerri, c’est l’expérimentation qui vous permettra de déterminer ce qui vous convient le mieux.
Il est même possible que vous soyez amené à changer la prise de votre boule.
Robert Bruno affirme dans son ouvrage, avoir mis beaucoup de temps à trouver la façon de tenir sa boule.
Chacun sait, que dans les périodes de doute que nous traversons tous, cette question d’utiliser ou non le pouce ne manquera pas de surgir.
Il faut profiter des ces périodes de perte de confiance en son jeu pour expérimenter et travailler sur ce sujet.
Puis il convient pour étudier dans le détail cette question de distinguer le point du tir.
Placement du pouce pour le point.
1°) Lorsque l’on pointe, on doit laisser une grande liberté au poignet pour qu’il puisse effectuer des mouvements dans tous les plans.
Je déconseille donc de laisser le pouce en contact avec la boule pour pointer.
En théorie, l’utilisation du pouce devrait être possible.
Mais l’observation montre que le fait de placer le pouce sur la boule rend le mouvement moins fluide.
Le pouce peut-être un facteur limitant de l’efficacité du geste.
Plaqué sur la boule, il limite la flexion du poignet et entraine un moins bon contrôle de l’effet rétro donné à la boule.
Rappelons que cette maitrise de la boule, permet au joueur de régler la course de celle-ci, après être tombé dans la donnée qu’il s’est choisi.
ATTENTION : Rappelons à ce propos, une erreur classique commise par un grand nombre de joueurs au moment de pointer.
Si le joueur est trop long sur son premier lancer, il lui arrive de changer de donnée et alors, comme par hasard, il se retrouve bien trop court.
C’est une mauvaise pratique. Car, sauf erreur grossière de choix de la donnée, il convient d’utiliser la même pose et de mieux doser la course de sa boule.
2°) Le pouce est souvent responsable de coups de main parasites.
Celui-ci transmet à la boule un effet latéral que l’on ne contrôle pas.
Néanmoins, il peut-être utile pour imprimer à celle-ci un effet de gauche à droite pour un joueur droitier, mais il ne sera d’aucune utilité pour imprimer l’effet inverse.
3°) De façon générale il limite l’efficacité des techniques à l’appoint.
Certaines personnes s’imaginent pointer avec le pouce collé à la boule.
Mais dans les faits, lors de la prise d’élan à l’arrière du corps, celui-ci se dégage pour laisser la boule glisser dans les doigts et faciliter ainsi le lancer.
C’est pourquoi, il est intéressant d’être filmé pour se rendre compte de la façon dont on opère.
En effet, le cerveau ne revoit pas d’informations, quand le bras est à l’arrière du corps.
Nous étudierons la position du pouce pour le tir dans le 2°volet.
Cet article a été lu des milliers de fois, c'est pourquoi je vous le présente.
Amicalement, Frédéric.
TOUT DROIT DE REPRODUCTION INTERDIT.
« LE STRESS A LA PÉTANQUE – PARTIE N°1 »
Il est important de préciser ce que l’on entend par le terme de stress.
Ce mot est mis à toutes les sauces et pas toujours à bon escient.
C’est le professeur Hans Selye, qui le premier, a décrit et étudié le stress dit : « Syndrome Général d’Adaptation ».
Une majorité de gens ont une vision négative du stress or le stress est nécessaire à la vie de l’être humain.
Il est la conséquence de notre interaction avec l’environnement et nous permet de nous adapter à de nouvelles situations.
Nous parlerons dans cet article des effets du stress à l’occasion de la pratique de la Pétanque en compétition.
Le mot le plus souvent employé dans notre discipline pour évoquer le stress est celui de pression.
On dit d’un joueur qu’il a la pression, quand il se met à perdre des boules dans des conditions où il réussit habituellement et en particulier,
le soir à l’entrainement devant les copains, durant des parties sans enjeu.
La Pétanque induit une forte réactivité émotionnelle.
Il est donc important de savoir gérer son stress si on veut être en mesure de faire valoir toutes ses qualités dans le cadre de la compétition.
Tout d’abord une remarque :
« On parle de stress positif et de stress négatif ».
Le stress positif est celui qui booste la performance.
Le stress négatif est celui qui nuit à la performance
Perturbations liées au stress négatif.
Le stress négatif perturbe les automatismes.
Il altère la confiance en soi.
Il provoque des pertes de lucidité en cours de jeu et peut entraîner de mauvais choix tactiques.
Le stress négatif épuise rapidement le sportif.
Il est parfois source de tensions musculaires et(ou), de mots de tête.
De plus, il est énergivore et conduit rapidement à un état d’épuisement.
S’il perdure trop longtemps, le sportif entrera dans une spirale négative où il ne parviendra plus à exprimer son jeu.
Il anticipera les rencontres à venir avec une forte anxiété.
Ce stress négatif correspond à un état de tension interne qu’il faut pouvoir identifier.
Alors vous me direz : « Comment le combattre ? ».
Devant cette problématique, nous ne sommes pas tous égaux.
De plus, il fluctue au cours de la vie.
Ressentir de la pression dans une phase de jeu est quelque chose de normal, c’est de ne pas arriver à la gérer qui pose problème.
Il est tres utile en tant que compétiteur de repérer l’état émotionnel de son adversaire direct.
Voici quelques comportements de joueurs stressés.
1) Le joueur qui parle sans cesse, cherche souvent à échapper au stress qui le ronge.
2) Certains joueurs regardent à droite et à gauche et paraissent absents.
3) Au moment de jouer leurs boules, il les lancent avec précipitation, comme s’ils voulaient s’en débarrasser.
4) D'autres mâchent frénétiquement leur chewing-gum.
5) D'autres ont les mâchoires serrées et portent sur leurs visages les stigmates de l'inquiétude.
Le stress étant très communicatif, rien n'est de plus pénible que de jouer avec un joueur tendu comme une arbalète.
Le joueur stressé constitue pour son équipe un handicap.
Lutter contre le stress est donc une nécessité pour tenir sur la durée des compétitions.
Mais pour s'attaquer à ce problème, faut-il encore en être conscient et le reconnaître.
Or c’est souvent là que le bas blesse !!
Beaucoup de Pétanqueurs sont dans le déni.
Des lors, il est leur est impossible de commencer un travail sur eux pour en atténuer les effets délétères.
Dans le second volet de cette publication, j’essayerai de donner quelques pistes pour lutter contre le stress négatif.
Le livre que j’ai écrit : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », contient plein de choses sur ce sujet.
Les lecteurs le considèrent comme une référence sur notre sport.
Pour l’instant, il n’est plus disponible.
Mes amitiés sportives.
Frédéric !!
-
La série de vidéos pétanque : National Triplette Open 70e Critérium de Laragne-Monteglin 2024
27/01/2025 -
TOP 👍 Finale FRANCE (PEYRE) vs FRANCE (ESTEVE) : International doublette féminin à pétanque - Challenge Princesse Gabriella Monaco 2024
25/01/2025 -
Nouveauté WebTV : deux événements par week-end pour mieux vous servir !
17/01/2025 -
La série de vidéos pétanque : International doublette féminin de Monaco 2024 - Challenge Princesse Gabriella
10/01/2025 -
TOP 👍1e Demi-finale THAÏLANDE vs NICE (Bonetto/Montoro) : Le doublette à pétanque le plus relevé au monde - Monaco 2024
04/01/2025