La Pétanque Parthenaisienne accueille sans aucun souci la neuvième édition de son National aux mêmes dates que le championnat du Monde à Marseille.

Un cadre idéal - Le pari est osé. La Pétanque Parthenaisienne le tente. A savoir organiser un concours National, alors que se déroule le championnat du Monde de pétanque, sur la territoire français. Il faut bien avouer que l'éloignement joue en la faveur des organisateurs. Marseille qui accueille le championnat du Monde est distant de plusieurs centaines de kilomètres. Et donc, au final le pari est gagné.

« A 15 jours de la date nous avons dépassé le nombre d'équipes qui peuvent participer puisque nous avons limité à 256, explique Patrick Laborde, le président de la Pétanque Parthenaisienne. Nous avons eu quelques craintes, il est vrai. Mais pas tant par rapport au championnat du Monde qui se tient à Marseille en même temps que notre National. Non. En revanche nos craintes étaient plus fondées sur le fait que globalement durant cette saison, la fréquentation des concours de ce niveau a été à la baisse ».

Force est de constater que le club, cinquantenaire cette année, ne manque pas d'arguments à faire valoir. « L'organisation est vraiment ce qui fait notre succès, affirme Patrick Laborde. Et puis nous disposons d'une structure avec un boulodrome couvert qui est particulièrement apprécié. Nos terrains sont très sélectifs, tant sur le champ de Foire que sous le boulodrome où sont situés les terrains du cadre d'honneur au nombre de huit. A l'extérieur comme à l'intérieur, les jeux sont en bitume recouvert de gravier. Nous jouons sur le champ de foire toutes les parties de poules en extérieur et le reste sous le boulodrome ».

Le dimanche 7 octobre, la Pétanque Parthenaisienne organise un Grand Prix jeunes, dans la foulée de son National. Ce choix n'est pas anodin. A Parthenay, comme dans le département des Deux-Sèvres, les clubs sont confrontés à la difficulté de fidéliser les jeunes à la pratique de la pétanque. Patrick Laborde avance quelques explications à cet état de fait.

« Nous arrivons à intéresser quelques jeunes lorsqu'ils sont à l'école primaire, poursuit le président de la Pétanque Parthenaisienne. Ensuite ils nous quittent pour pratiquer un autre sport. Le problème que nous rencontrons est simple. Contrairement à d'autres sports, et notamment les sports collectifs, nous sommes en mesure de dire aux parents quand commencent les concours ou les championnats, mais pas quand ils se terminent ». Le cas de figure n'est pas spécifique à Parthenay. Le problème reste entier qui mérite des réponses de la part des instances fédérales.