Le “ National de pétanque ”, c’est la grosse affaire de la Boule parthenaisienne. Un club qui reste au top mais voudrait bien rassembler davantage de jeunes.

Même jouée au plus haut niveau, la pétanque reste un sport paisible. Pour beaucoup d'ailleurs, elle s'assimile d'abord à un loisir. En revanche, l'organisation d'un « National de pétanque » n'est ni du loisir, ni tout à fait paisible. A Parthenay, c'est même « la » grande affaire du club de pétanque locale. « On commence à penser au suivant dès que l'édition s'achève. Même si on a une bonne équipe de bénévoles qui donnent vraiment un grand coup de main, c'est tout de même pas mal de boulot », assure Jacques Tartaud, qui fut président du club durant vingt ans et reste aujourd'hui membre du bureau de la Boule parthenaisienne.

" Par son organisation, par son ambiance… "

Yvette Parthenay, qui co-préside le club avec Daniel Chamard aujourd'hui, est bien d'accord. « C'est sans doute pour cela qu'il n'y en a pas beaucoup dans la région. Quatre ou cinq, tout au plus. Et on peut dire que celui de Parthenay est considéré comme un des beaux nationaux. Par son organisation, par son ambiance et par la qualité des terrains proposés. Et puis, les meilleures équipes peuvent rapidement jouer sous couvert, dans le boulodrome et pour certains, c'est important d'avoir de bonnes conditions de jeu. »
Alors, pour les boulistes du « Grand ouest », le National de Parthenay, c'est une date à cocher sur le calendrier.

De plus de quinze départements

Cette année, ils seront un millier à répondre à l'invitation. Venus de plus de quinze départements. Un peu plus de trois cents triplettes. Auxquelles s'ajouteront cent quatre-vingts triplettes de vétérans le vendredi, quatre-vingts équipes féminines, presque autant de mixtes le dimanche et aussi des jeunes, engagés chacun dans un concours particulier.
« Certains s'installent au camping, à l'hôtel, en chambres d'hôtes, certains viennent en camping-car, d'autres encore, éliminés le samedi, ne restent pas dormir sur place. Mais à un moment où à un autre, beaucoup se retrouvent au restaurant. Ça fait marcher le commerce local ! »

Plus de deux cents pistes

Et ça fait aussi un beau budget puisqu'au total, celui que le club consacre à son concours phare avoisine les 35.000 € ! « Ce qui nous donne l'occasion de remercier nos partenaires sans qui il n'y aurait pas de National à Parthenay. »
En attendant les premiers lancers de cochonnet, c'est à la préparation des terrains que l'équipe du club s'affaire aujourd'hui. « Il faut tracer plus de deux cents pistes. Au moins trois mètres sur douze. Et même si la mairie nous donne un sacré coup de main, ce n'est pas chose facile ! »
Mais on peut se rassurer, tout sera fin prêt vendredi matin et le concours vétérans débutera comme prévu à 9 h. « Et on ne finira sans doute pas avant minuit », estime Yvette Parthenay. « Le lendemain, le National débutera à 8 h 45 jusqu'à la fin des 1/16 de finale. Dimanche, on recommence vers la même heure, mais la finale du National, elle, débutera vers 16 h 30. Et devant des tribunes pleines, comme chaque année ! »

Concours national de Parthenay, au boulodrome de Bellevue. Buvette et petite restauration sur place.