10 métiers (en Ligue 1) qui ne servent à rien ou presque...

Vous ambitionnez de rivaliser avec Jonathan Calderwood, le grand maître des pelouses du Paris SG mais vous n'avez pas la main verte, posez votre candidature à Lorient. Le stade du Moustoir et son synthétique sont là pour vous. Pas de tonte, pas d'engrais, pas de trèfles à quatre feuilles, pas de stress non plus à l'idée de perdre une place au classement des pelouses de la LFP.

Gardien de Bollaert

Gardien de stade, c’est pas de tout repos. Surtout les jours de match. Pour être tranquille, décrochez le job au Racing Club de Lens. Calme garanti. Si vous vous ennuyez, téléphonez le samedi soir au collègue de la Licorne à Amiens pour qu’il vous raconte la foule sang et or. Mais dépêchez-vous, car la saison prochaine les baraques à frites seront de retour.

Responsable de la salle des trophées du Stade rennais

Depuis 1971, et la victoire en Coupe de France, la pièce est fermée au public breton. Il y a bien eu quelques alertes ces dernières années avec des finales de coupe disputées mais tout est rentré dans l’ordre grâce à la bonne volonté du voisin guingampais.

Stadier à Louis-II

Tous les quinze jours, vous retrouvez ces têtes que vous connaissez bien maintenant. C’est un peu comme une famille. Durant la rencontre, vous pouvez discuter avec les fans, pas besoin de crier pour vous faire entendre sinon vous risquez de perturber les joueurs qui évoluent dans votre dos. Selon votre emplacement autour du terrain, vous avez même la possibilité de vous retourner pour regarder le match sans faillir à votre mission.

Préparateur physique de Yoann Gourcuff

Plus de 700 jours d’indisponibilité depuis l’arrivée de l’ancien Bordelais à Lyon en août 2010. Sans vouloir tirer sur l’ambulancier ni sur le blessé chronique –ce ne serait pas sport de viser un joueur à terre-, on se dit que le boulot n’est pas forcément des plus utiles.

Responsable du recrutement à Nantes

La sinécure arrive à son terme. Mais avec l’interdiction de recruter durant deux mercatos (les deux derniers), vous aurez profité d’un job sans pression puisque sans objectif à court terme. On voit des matches, on prend des notes histoire de, puis on voit des matches, on reprend des notes histoire de, puis on revoit des matches … C’est bon, le carnet est plein pour la saison prochaine.

Buteur à Saint-Etienne

On peut être en course pour le podium à quatre journées de la fin sans avoir eu besoin d’un buteur. OK, les Verts ont Gradel qui avec 12 buts a fait aussi bien que Erding (7) et Van Wolfswinkel (5) réunis. Marquer 42 buts en 34 journées, ça semble suffire pour envisager la Ligue des champions la saison prochaine. Et si ce n’est Sainté, ce sera Monaco, 43 buts. Vive la Ligue 1.

Community manager à Lyon

Le gestionnaire de communauté, c’est celui qui gère et anime les liens du club sur et avec les réseaux sociaux. A Lyon, c’est peinard : Jean-Michel Aulas, le roi du tweet, s’occupe de tout.

Traducteur de Bielsa

Pour le moment la place est occupée par Fabrice Olszewski, mais au cas où... L’homme à la casquette a démontré que la maîtrise de l’espagnol n’était pas indispensable pour s’imprégner de la pensée du technicien argentin et la transmettre aux journalistes et aux joueurs.

Ambianceur au Parc des Princes

Pas la peine de vous mettre minable pour entraîner la foule de la porte d’Auteuil, elle ne vous suivra pas. Même Omar Sy n’y parviendrait pas. Contentez vous d’attendre que le PSG inscrive des buts, beaucoup de buts, pour reprendre avec les autres «Ca c’est Paris». Sinon, pendant les temps morts –entendez quand ça ne marque pas- discutez avec vos voisins du futur éliminé de Top Chef en attendant la fin du film un peu bof qu’on vous projette en 3D.

Merci Patrick Sowden