Roger Bonifay en tricolore pour son doublé avec ses amis René Mussi et Jean Calvez en 1985 à Clermont Ferrand
En pensant à Roger Bonifay, je me souviens de mes premiers Midi Libre au début des années 80 dans les jardins de la Fontaine à Nîmes...Il portait toujours un bob blanc légèrement relevé sur l'avant avec marqué en gros "Playa del Ingles", il faisait un grand bond en avant et écartait bien les bras en tirant, il était toujours de bonne humeur et prêt à s'élancer...Aujourd'hui en apprenant son décès j'ai ressenti un choc mais tout de suite une émotion teintée de nostalgie tant il avait fait partie des belles premières images de tireurs marseillais que j'avais découvert dans mon adolescence.
Alors aujourd'hui j'ai une pensée particulièrement amicale pour René Mussi et Jean Calvez ses deux inamovibles partenaires avec qui il a quasiment tout gagné, la triplette phare de Chateau Gombert se parant deux fois consécutivement du maillot tricolore en 1984 à Grenoble face aux tenants gardois Macari Ferret et Sigal puis l'année d'après en 1985 à Clermont Ferrand face aux toulousains Barthe Maille et Rouaix. Avant de remporter enfin ensemble leur Provençal en 1992...Alors que Roger à 37 ans avait disputé la finale du Provençal 1980 avec Jeannot Carbuccia et Jacky Rappuzi s'inclinant contre le vétéran Lilou Maurin associé à Gouffon et Gasparini...
Mais peu importe Roger n'avait que faire du palmarès et des titres, il jouait comme pour s'amuser et il était sacrément doué avec une décontraction et une relaxation qui pouvait déconcerter partenaires et adversaires, mais il était fort, très fort et notamment sur les boules de gagne...
Il est parti comme dans un dernier pied de nez, comme si ce n'était pas très important, qu'il n'y avait rien de grave, comme quand il parlait au patient qu'il accompagnait dans son boulot d'hospitalier à la Timone où il était très dévoué et apprécié. On ne le voyait plus guère au bord des jeux et comme l'on fait les grands cannoniers avant lui du moment qu'il ne pouvait plus faire le tireur il avait décidé d'arrêter...
Sa bonne humeur et son sourire vont nous manquer, le ciel nous les a emportés en nous prenant Roger. Un vrai bon mec comme on dit...
Adésias Roger
Alors aujourd'hui j'ai une pensée particulièrement amicale pour René Mussi et Jean Calvez ses deux inamovibles partenaires avec qui il a quasiment tout gagné, la triplette phare de Chateau Gombert se parant deux fois consécutivement du maillot tricolore en 1984 à Grenoble face aux tenants gardois Macari Ferret et Sigal puis l'année d'après en 1985 à Clermont Ferrand face aux toulousains Barthe Maille et Rouaix. Avant de remporter enfin ensemble leur Provençal en 1992...Alors que Roger à 37 ans avait disputé la finale du Provençal 1980 avec Jeannot Carbuccia et Jacky Rappuzi s'inclinant contre le vétéran Lilou Maurin associé à Gouffon et Gasparini...
Mais peu importe Roger n'avait que faire du palmarès et des titres, il jouait comme pour s'amuser et il était sacrément doué avec une décontraction et une relaxation qui pouvait déconcerter partenaires et adversaires, mais il était fort, très fort et notamment sur les boules de gagne...
Il est parti comme dans un dernier pied de nez, comme si ce n'était pas très important, qu'il n'y avait rien de grave, comme quand il parlait au patient qu'il accompagnait dans son boulot d'hospitalier à la Timone où il était très dévoué et apprécié. On ne le voyait plus guère au bord des jeux et comme l'on fait les grands cannoniers avant lui du moment qu'il ne pouvait plus faire le tireur il avait décidé d'arrêter...
Sa bonne humeur et son sourire vont nous manquer, le ciel nous les a emportés en nous prenant Roger. Un vrai bon mec comme on dit...
Adésias Roger