Labastide-du-Temple accueillait pour la première fois le 60ème Congrès Départemental.

Comme l’ont « si bien dit » les orateurs de la tribune officielle, l’année sportive 2010 ne restera pas dans les annales du Comité, c’est vrai que 3 titres de Champion de Ligue et une demi-finale au Championnat de France ne pèsent pas lourd face aux 9 titres de Champions de France glanés entre 1975 et 1998, mais combien de Comités s’en délecteraient les papilles, alors félicitons nos amis Lotois mais surtout n’en soyons pas jaloux.

Après une minute de recueillement à la mémoire de Jacques Doumenge, disparu jeudi dernier (tchao Sapiacain), les travaux de l’Assemblée pouvaient commencer.

Le rapport moral a mis en évidence la baisse constante des effectifs avec 4012 licenciés soit 305 de moins qu’en 2009. La chute vertigineuse enclenchée depuis plus de 15 ans ne faiblit pas et elle est générale au niveau national.

Les finances sont saines même si l’année écoulée laisse apparaître un léger déficit, toutefois on peut regretter le manque de transparence du budget présenté aux sociétés avec des rubriques « divers » de plusieurs milliers d’euros et un certain laxisme pour l’encaissement des amendes liés aux forfaits du Championnat des Clubs.

Les élections partielles on permis à 4 nouveaux membres d’intégrer le Comité pour les deux années à venir :
Franck Beaudon (Mas-Grenier),
Jean-Michel Beucher (Canal Montauban),
Patricia Carenou (Clos de Lauzun Montauban),
Danièle Dejardin (Lafrançaise).

Les Player’s furent récompensés à plusieurs titres :
Claude Larroque, meilleur joueur national et départemental en Vétéran,
Guy Lagarde, meilleur joueur national au Jeu Provençal,
Jean-Pierre Rauly, meilleur joueur départemental au Jeu Provençal,
Champions de Tarn-et-Garonne des clubs en 1ère division,
et Vice-Champions de Tarn-et-Garonne des clubs en 2ème division.

Les dizaines de questions diverses furent éludées avec des réponses binaires et évasives (bof, non, peut-être, on verra, etc.) ce qui ne laisse surtout pas la place à un dialogue, mais plutôt à un monologue. Alors à quoi bon essayer de faire entendre un avis, une idée, un souhait et à fortiori une revendication quand vous n’êtes pas compris, ni entendu.

Cette assemblée, ne restera donc pas comme un exemple de discussions, d’échanges, de concertations, de rencontres, de négociations mais plus comme un dictat, une mainmise, un pouvoir qui va à l’encontre des objectifs d’un Congrès annuel. Voilà ce que j’appelle une parodie de démocratie.