Simon Chamberon - Christophe Job - Anthony Kerfah (Photo La Provence)
Le Provençal est un monument, le graal suprême à atteindre pour tout longuiste qui se respecte. Cette année que l’ont peut considérer comme très particulière du côté du jeu de boules mais aussi de toutes disciplines sportives, n’aura pas eu raison des dirigeants de l’ASPTT Marseille et son président Jean Pierre Givone. En effet, bien soutenus par ses partenaires locaux et en particulier le conseil départemental des bouches du Rhône et le quotidien « La Provence », la décision a été prise de reporter et maintenir l’événement.
Bas les masques
Toutefois, il leur aura fallut jongler avec les dates d’un calendrier à rebondissements et faire l’impasse du Parc Borély, lieu emblématique depuis de très nombreuses décennies au profit de La Marseillaise à pétanque, dont ses stars sont en train d’en découdre en ce moment même. Des piétanqués surmédiatisés à contrario des longuistes frustrés et du Provençal en tout particulier, qui subit une fois de plus, plie, mais ne rompt pas.
Le pari de délocalisation au pied du stade Orange Vélodrome et son esplanade Ganay, aura donc eu pour effet le désaveux de ses pratiquants et aficionados, puisque seulement 388 triplettes en auront pris le départ contre plus de 800 l’an dernier. De son côté la pétanque enregistre elle aussi la moitié d’inscrits avec plus de 2600 équipes. Un constat lié à la situation sanitaire bien sûr, mais la réflexion dans le camp des passionnés du jeu provençal, au sentiment d’avoir été une nouvelle fois floués, va bien au delà.
Coup de chaud sur Ganay
C’est mardi matin 25 août que le coup d’envoi était donné un peu partout autour de la ville. Une fois passées les épreuves des Stades de St Tronc à Ledeuc en passant par les boulodromes des Calanques à celui de Les Pétouliers et l’Abm, les vainqueurs des premières parties pouvaient enfin retrouver ceux du bouillant parvis Ganay.
Sous une chaleur écrasante à la limite du supportable et des jeux sélectifs, les forces en présence ne verront que leur salut venu d’une belle brise inespérée, pour leur redonner le second souffle et passer les tours.
A ce stade de la compétition, on notait déjà quelques défaites de prétendants au titre comme la partie de Claire Gaudillière, Thierry Terreno et le jeune Martin Torrès, mais aussi en 16ème, les finalistes de l’an dernier Marvin Roméro, Gérad Sigal, David Sorrentino, tout comme les escadrilles de Bernard Quatrefages, celles de Jean Michel Isaac, Sofiane Kadri, Hervé Bonzi, Max Capelle, Maryan Barthélémy....
Ou encore les Varois Thierry Basso, Didier Orsini associés à Bernard Terzian victimes des futurs vainqueurs de l’épreuve, qui auront aussi eu raison de la belle résistance des hommes de Saint Maximin tenants du titre, Roger Casini André Jullien et Julien Ravotti en quart de finale.
Sous une chaleur écrasante à la limite du supportable et des jeux sélectifs, les forces en présence ne verront que leur salut venu d’une belle brise inespérée, pour leur redonner le second souffle et passer les tours.
A ce stade de la compétition, on notait déjà quelques défaites de prétendants au titre comme la partie de Claire Gaudillière, Thierry Terreno et le jeune Martin Torrès, mais aussi en 16ème, les finalistes de l’an dernier Marvin Roméro, Gérad Sigal, David Sorrentino, tout comme les escadrilles de Bernard Quatrefages, celles de Jean Michel Isaac, Sofiane Kadri, Hervé Bonzi, Max Capelle, Maryan Barthélémy....
Ou encore les Varois Thierry Basso, Didier Orsini associés à Bernard Terzian victimes des futurs vainqueurs de l’épreuve, qui auront aussi eu raison de la belle résistance des hommes de Saint Maximin tenants du titre, Roger Casini André Jullien et Julien Ravotti en quart de finale.
Des quarts également fatales à Hervé Fontani, Alain Valdès et Philippe Roux, la vieille garde multi-sacrée au Provençal, un trio qui aura une nouvelle fois fait sensation. Tomberont également à ce stade la team de Georges Ventre, Jean Pierre Coucourde, Nicolas Laugier et celle de Christophe Martello, Benoit Bovo et Mathieu Moscioni.
En demi-finale les cartes étaient enfin distribuées pour mettre en opposition Mario Augugliaro, Guy Perez et Franck Secchi à la machine Kerfah et Romain Tambon, Sébastien Sarian, Loïc Pellegrini au métronome Fabrice Rouvin. Deux demi-finales disputées mais aux scores sans appel de 13 à 3 pour l’un et 13 à 6 pour l’autre.
Un final cinq étoiles
On retrouvait donc pour le carré final la formation de Christophe Job, Anthony Kerfah et Simon Chamberon opposée à celle de Fabrice Rouvin, Martial Fauquet et Mohamed Benmostefa.
Des finalistes affichant un palmarès élogieux, avec pas moins de trois champions de France dont quatre auréolés au Provençal et tous vainqueurs de grands nationaux, ce qui donnait le ton d’une rencontre de haut niveau.
Sous une pluie persistante qui s’était invitée en ce samedi après midi, l'équipe Kerfah prenait un départ canon, alors que les équipiers de Rouvin opéraient ensuite une belle remontada passant du score de 3 à 11 à celui d'une égalité de 11 à 11.
Ce sont finalement au bout du suspense les hommes d’Anthony Kerfah, qui trouveront le chemin du graal aux grandes oreilles, en rajoutant deux points supplémentaires. Offrant pour le coup une deuxième étoile dans ce tournoi mythique au capitaine Kerfah ainsi qu'au canonier Simon Chambéron, contre une première de taille à Christophe Job. De l’autre côté les valeureux finalistes ne cachaient pas leur déception après être passés si près du but et un Martial Fauquet qui devra attendre encore un peu avant d’inscrire son nom au palmarès tant convoité.
Ce sont finalement au bout du suspense les hommes d’Anthony Kerfah, qui trouveront le chemin du graal aux grandes oreilles, en rajoutant deux points supplémentaires. Offrant pour le coup une deuxième étoile dans ce tournoi mythique au capitaine Kerfah ainsi qu'au canonier Simon Chambéron, contre une première de taille à Christophe Job. De l’autre côté les valeureux finalistes ne cachaient pas leur déception après être passés si près du but et un Martial Fauquet qui devra attendre encore un peu avant d’inscrire son nom au palmarès tant convoité.
D’un avis unanime malgré quelques polémiques, cette 103e édition du Provençal aura eu le mérite d’avoir été maintenu par une organisation déterminée à retrouver l’an prochain l’antre du parc Borély et son prestigieux carré Calanotti.