Mes amis,
Des milliers de témoignages de soutien me (nous) sont parvenus depuis l’annonce de la fin du Mondial.
Ils me font un peu plus que chaud au cœur. Je n’avais jamais exactement mesuré les sentiments que pouvaient provoquer cette extraordinaire manifestation auprès de si nombreux pétanqueurs qui ne sont pas toujours reconnus comme des gens sensibles.
Hé bien oui ! Ils sont touchés au plus profond de leur être du manque que va générer la disparition du « Mondial ».
Lors du décès de mon papa Damien, une énorme vague de sympathie avait déferlé sur mes deux familles (les Mas et les bénévoles) qui ont fait que le « Mondial » a existé.
Mais l’histoire continuait.
Grâce à Bernard et les Claude, mes copains co-présidents de la première heure, ainsi que nos extraordinaires bénévoles sans qui rien n’aurait été possible.
Aujourd’hui, c’est fini. Il fallait peut-être que cela cesse un jour…
Les circonstances sont détestables, et vous les connaissez. Nous avons beaucoup souffert depuis quelques années, même si nous ne montrions rien. De plus, nous avions jusqu’à présent des soutiens courageux, qui nous permettaient d’avancer. Cette année, les attaques ont été insupportables, comme le sont les exigences pour un futur qui ne sera pas.
Cette décision nous a particulièrement couté, comme vous vous en doutez. Et bien entendu encore plus à moi, tant le Mondial était une partie de moi-même, depuis 34 ans.
Je vous remercie de la respecter, parce que nous savons que c’est la bonne.
Aujourd’hui, c’est avec une tristesse immense que je dis Adieu à une grande part de ma vie, mais surtout sans regret. Je suis triste, mais pas revanchard, avec le sentiment du devoir accompli. La vie continue. Je continuerai à vous rencontrer, sur d’autres terrains.
Je n’ai pas assez de mots pour vous remercier du plus profond du cœur de toute l’affection dont vous avez fait preuve à notre égard.
Les 500 bénévoles que j’ai l’honneur de représenter ici se joignent à moi pour vous remercier aussi. Je pense à eux, à l’immense détresse de certains. Ils peuvent être fiers de ce que nous avons accompli pendant ces années. En tout cas, moi, je suis fier d’eux.
Je n’oublierai pas non plus ceux qui nous ont accompagnés : les partenaires, publics et privés, les associations, les amis, qui ont contribué à ce voyage extraordinaire.
Je n’oublierai pas le sourire des enfants lors de la formidable journée du Trophée Esaf-Ilona, le travail des bénévoles dès 5 heures du matin, les émotions, les podiums, le cœur des participants qui battait la chamade à l’entrée dans le carré d’honneur, la fierté des champions à défiler avec leurs maillots, le bonheur des nations étrangères à fouler le sol millavois, l’hymne italien nous prenant aux tripes, les milliers de pétanqueurs heureux d’être là……
Jeune joueur, j’étais un fan absolu des 3 jours de St Pierre à Toulouse, qui étaient la référence dans les années 70-80. C’est en 1981 que nous avions décidé avec papa de créer un concours à Millau pour essayer de faire aussi bien. Bien entendu, nous ne pensions jamais avoir un jour une telle réussite. St Pierre a disparu.. Millau disparaît. Alors, rêvons qu’une autre manifestation naitra et fera rêver des milliers de pétanqueurs.
En attendant, Millau rejoint St-Pierre dans la légende.
Pour finir, un mot pour notre Valérie, secrétaire du Mondial, qui a grandi avec mon papa, et perd son travail avec cette disparition. Sachez qu’elle nous a soutenu et a parfaitement compris notre décision, qu’elle aurait prise avant nous si elle avait pu… Valérie, les pétanqueurs ne t’oublieront pas. Et moi donc. Et pour l’éternité, tu resteras la maman d’Ilona.
Merci à tous. Je vous aime.
Des milliers de témoignages de soutien me (nous) sont parvenus depuis l’annonce de la fin du Mondial.
Ils me font un peu plus que chaud au cœur. Je n’avais jamais exactement mesuré les sentiments que pouvaient provoquer cette extraordinaire manifestation auprès de si nombreux pétanqueurs qui ne sont pas toujours reconnus comme des gens sensibles.
Hé bien oui ! Ils sont touchés au plus profond de leur être du manque que va générer la disparition du « Mondial ».
Lors du décès de mon papa Damien, une énorme vague de sympathie avait déferlé sur mes deux familles (les Mas et les bénévoles) qui ont fait que le « Mondial » a existé.
Mais l’histoire continuait.
Grâce à Bernard et les Claude, mes copains co-présidents de la première heure, ainsi que nos extraordinaires bénévoles sans qui rien n’aurait été possible.
Aujourd’hui, c’est fini. Il fallait peut-être que cela cesse un jour…
Les circonstances sont détestables, et vous les connaissez. Nous avons beaucoup souffert depuis quelques années, même si nous ne montrions rien. De plus, nous avions jusqu’à présent des soutiens courageux, qui nous permettaient d’avancer. Cette année, les attaques ont été insupportables, comme le sont les exigences pour un futur qui ne sera pas.
Cette décision nous a particulièrement couté, comme vous vous en doutez. Et bien entendu encore plus à moi, tant le Mondial était une partie de moi-même, depuis 34 ans.
Je vous remercie de la respecter, parce que nous savons que c’est la bonne.
Aujourd’hui, c’est avec une tristesse immense que je dis Adieu à une grande part de ma vie, mais surtout sans regret. Je suis triste, mais pas revanchard, avec le sentiment du devoir accompli. La vie continue. Je continuerai à vous rencontrer, sur d’autres terrains.
Je n’ai pas assez de mots pour vous remercier du plus profond du cœur de toute l’affection dont vous avez fait preuve à notre égard.
Les 500 bénévoles que j’ai l’honneur de représenter ici se joignent à moi pour vous remercier aussi. Je pense à eux, à l’immense détresse de certains. Ils peuvent être fiers de ce que nous avons accompli pendant ces années. En tout cas, moi, je suis fier d’eux.
Je n’oublierai pas non plus ceux qui nous ont accompagnés : les partenaires, publics et privés, les associations, les amis, qui ont contribué à ce voyage extraordinaire.
Je n’oublierai pas le sourire des enfants lors de la formidable journée du Trophée Esaf-Ilona, le travail des bénévoles dès 5 heures du matin, les émotions, les podiums, le cœur des participants qui battait la chamade à l’entrée dans le carré d’honneur, la fierté des champions à défiler avec leurs maillots, le bonheur des nations étrangères à fouler le sol millavois, l’hymne italien nous prenant aux tripes, les milliers de pétanqueurs heureux d’être là……
Jeune joueur, j’étais un fan absolu des 3 jours de St Pierre à Toulouse, qui étaient la référence dans les années 70-80. C’est en 1981 que nous avions décidé avec papa de créer un concours à Millau pour essayer de faire aussi bien. Bien entendu, nous ne pensions jamais avoir un jour une telle réussite. St Pierre a disparu.. Millau disparaît. Alors, rêvons qu’une autre manifestation naitra et fera rêver des milliers de pétanqueurs.
En attendant, Millau rejoint St-Pierre dans la légende.
Pour finir, un mot pour notre Valérie, secrétaire du Mondial, qui a grandi avec mon papa, et perd son travail avec cette disparition. Sachez qu’elle nous a soutenu et a parfaitement compris notre décision, qu’elle aurait prise avant nous si elle avait pu… Valérie, les pétanqueurs ne t’oublieront pas. Et moi donc. Et pour l’éternité, tu resteras la maman d’Ilona.
Merci à tous. Je vous aime.