Franck Dodic en 1995 au Championnat de France Doublette Jeu provençal aux Pavillons sous Bois (92), qualifié avec Laurent Coste
Après avoir essayé en vain de joindre Franck ces derniers temps, le secrétaire a découvert en consultant internet que celui-ci était décédé le 10.04.2022 à Massy dans sa 82ème année.
Il avait été licencié à la SVCP durant 17 ans (de 1989 à 1996, de 1998 à 2005 et en 2013). Avant d'arriver au club, il avait été adhérent des clubs de Massy et de Gif sur Yvette.
C’était une force de la nature et personne ne lui cherchait noise sur les terrains… Il avait un palmarès plus qu’éloquent car hormis un très grand nombre de victoires en concours fédéraux il avait, lors de son passage à la SVCP, représenté le département ou la région pas moins de 16 fois aux Championnats de France (14 fois en Jeu provençal dont il était l'un des meilleurs spécialistes franciliens et 2 fois en Pétanque Vétéran).
Très adroit au point comme au tir malgré des mains aux doigts amputés (il était artisan menuisier, profession ou les outils coupants sont légion), solide comme un roc et jamais battu, il faisait partie des monuments du club comme on l'a titré et même de la région et du département en ce qui concerne le jeu provençal.
Une visité de la "Galerie des Champions" dans la "Photothèque" vous renseignera sur ses titres et sur ses partenaires.
Homme affable malgré un abord un peu rude, il aimait bien plaisanter. Quand il était question des femmes, il ne manquait jamais de dire (mais il ne le pensait pas) : "Chez nous, en Slovénie, une femme ne doit jamais s'éloigner de plus de 5 mètres de la cuisine !"
En référence à sa chevelure argentée, certains à la SVCP l'avait surnommé "Silver Fox". Pour d'autres, c'était le "Slovène" ou "Dicdo".
Le rédacteur du présent article se souvient avoir discuté nuitamment avec Franck lors d'un Championnat de France Jeu provençal à Laon (02) et ce dernier lui avait confié que malgré l'âge qui avançait, il avait toujours envie de participer aux Championnat de France...
Et puis le 20.08.2013 sa vie basculait. Alors qu'il était villégiature dans son appartement des Houches (74), lors d'une cueillette aux champignons en montagne il chutait lourdement et se blessait très gravement au point d'être hélitreuillé vers l'hôpital d'Annecy (74). Diagnostic : fracture d’une vertèbre (6ème ou 7ème), œdème de la moelle épinière 12 heures après l’accident et paralysie des membres inférieurs. Beaucoup aurait abdiqué devant une telle adversité, mais pas lui !
Après avoir passé deux ans et demi dans des hôpitaux et surtout dans des établissements de rééducation - où il était un forcené de la kiné - il gardait le moral (cependant, une fois à la question : "Comment vas-tu ?" il avait répondu : "Comme la gauche française!" ) et espérait toujours remarcher et même rejouer aux boules. Hélas, sa jambe gauche refusait
obstinément d'avancer (possiblement en raison de séquelles à la moelle épinière) et il avait fini par rentrer chez lui en décembre 2016, continuant localement ses séances de kinésithérapie.
La SVCP l'a soutenu comme elle a pu mais il faut tirer un grand coup de chapeau à sa famille car pendant les deux ans et demi ou il a séjourné dans des établissements de santé, chaque jour il a reçu la visite soit de son épouse, soit de sa fille, soit de son fils.
Voilà un homme qui restera dans les annales de notre sport et dans le cœur de ceux qui l'ont connu.
Quelques photos dans la Photothèque à la rubrique In Memoriam.
Alain FAGES /10.03.2023
Il avait été licencié à la SVCP durant 17 ans (de 1989 à 1996, de 1998 à 2005 et en 2013). Avant d'arriver au club, il avait été adhérent des clubs de Massy et de Gif sur Yvette.
C’était une force de la nature et personne ne lui cherchait noise sur les terrains… Il avait un palmarès plus qu’éloquent car hormis un très grand nombre de victoires en concours fédéraux il avait, lors de son passage à la SVCP, représenté le département ou la région pas moins de 16 fois aux Championnats de France (14 fois en Jeu provençal dont il était l'un des meilleurs spécialistes franciliens et 2 fois en Pétanque Vétéran).
Très adroit au point comme au tir malgré des mains aux doigts amputés (il était artisan menuisier, profession ou les outils coupants sont légion), solide comme un roc et jamais battu, il faisait partie des monuments du club comme on l'a titré et même de la région et du département en ce qui concerne le jeu provençal.
Une visité de la "Galerie des Champions" dans la "Photothèque" vous renseignera sur ses titres et sur ses partenaires.
Homme affable malgré un abord un peu rude, il aimait bien plaisanter. Quand il était question des femmes, il ne manquait jamais de dire (mais il ne le pensait pas) : "Chez nous, en Slovénie, une femme ne doit jamais s'éloigner de plus de 5 mètres de la cuisine !"
En référence à sa chevelure argentée, certains à la SVCP l'avait surnommé "Silver Fox". Pour d'autres, c'était le "Slovène" ou "Dicdo".
Le rédacteur du présent article se souvient avoir discuté nuitamment avec Franck lors d'un Championnat de France Jeu provençal à Laon (02) et ce dernier lui avait confié que malgré l'âge qui avançait, il avait toujours envie de participer aux Championnat de France...
Et puis le 20.08.2013 sa vie basculait. Alors qu'il était villégiature dans son appartement des Houches (74), lors d'une cueillette aux champignons en montagne il chutait lourdement et se blessait très gravement au point d'être hélitreuillé vers l'hôpital d'Annecy (74). Diagnostic : fracture d’une vertèbre (6ème ou 7ème), œdème de la moelle épinière 12 heures après l’accident et paralysie des membres inférieurs. Beaucoup aurait abdiqué devant une telle adversité, mais pas lui !
Après avoir passé deux ans et demi dans des hôpitaux et surtout dans des établissements de rééducation - où il était un forcené de la kiné - il gardait le moral (cependant, une fois à la question : "Comment vas-tu ?" il avait répondu : "Comme la gauche française!" ) et espérait toujours remarcher et même rejouer aux boules. Hélas, sa jambe gauche refusait
obstinément d'avancer (possiblement en raison de séquelles à la moelle épinière) et il avait fini par rentrer chez lui en décembre 2016, continuant localement ses séances de kinésithérapie.
La SVCP l'a soutenu comme elle a pu mais il faut tirer un grand coup de chapeau à sa famille car pendant les deux ans et demi ou il a séjourné dans des établissements de santé, chaque jour il a reçu la visite soit de son épouse, soit de sa fille, soit de son fils.
Voilà un homme qui restera dans les annales de notre sport et dans le cœur de ceux qui l'ont connu.
Quelques photos dans la Photothèque à la rubrique In Memoriam.
Alain FAGES /10.03.2023