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l'uaspetanque

Section Pétanque - Comité de l'Ariège



LE POINT

Mardi 24 Novembre 2015

 POINTEUR DE METIER "
 

" EN L'HONNEUR DES GRANDS POINTEURS "

 
 
" POINTEUR DE METIER "
 
« POINTEUR DE METIER »
Beaucoup de personnes m’ont demandé d’honorer le point après cette publication sur le tir qui a séduit beaucoup de Pétanqueurs. Je n’aime pas parler de moi, mais il est peut-être utile de vous rappeler ici mes débuts à la Pétanque. Quand j’ai commencé à jouer, je me suis assez vite rendu compte que je pouvais frapper des boules et les anciens disaient de moi : « Fred sera un tireur ».

Evidemment j’en étais fier !!
Mais j’étais très intrigué par la technique de point que possédaient quelques joueurs de mon département. Il y avait à cette époque cinq pointeurs qui sortaient du lot et je ne parlerai que d’un seul d’entre eux qui s’appelait Alfred Sailly.
Nous jouions à Amiens au Parc de la Hotoie. C’est à cet endroit que se déroule le National d’Amiens. Pour ceux qui connaissent le lieu, c’est un espace de jeu grandiose. Les jeux y sont d’une extrême difficulté et nécessite de posséder une précision millimétrée pour déposer sa boule.


Alfred se jouait de ces difficultés qui semblaient insurmontables à beaucoup d’autres.
Il réalisait des choses que personne d’autres ne réussissaient.
C’était un « maitre à pointer ». Je me postais près de lui et je l’admirais. Il était capable de trouver une pose à trois mètres du rond et de travailler sa boule pour qu’elle chemine jusqu’au bouchon placé à 9 mètres.

Son style favori était le jeu en demi donnée. Il arrondissait sa boule en lui donnant selon le cas un effet droite-gauche ou gauche-droite et sa boule se jouait des obstacles avec facilité.
Sa boule avalait les aspérités du terrain et trouvait son chemin pour accoster le bouchon. Il était infernal, prodigieux, exceptionnel et les qualificatifs me manquent pour parler de lui.


Aujourd’hui on ne voit plus de pointeurs de ce niveau. La Pétanque a évolué et  selon moi, pas dans le bonne direction. On nous invite trop souvent à jouer sur des terrains artificiels. Des jeux aux revêtements durs (souvent du goudron) sur lesquels on déverse une certaine épaisseur de cailloux rendant souvent la trajectoire des boules bien aléatoire. Il n’y a pas de vraies données pour assurer sa boule et les tireurs arrachent les boules en tirant en force, largement devant l’objectif. Le jeu se dénature. Il devient stéréotypé.


Comme me le disait récemment l’un de mes commentateurs, les joueurs se robotisent.
Le jeu perd en finesse, en subtilité. Ces coups magnifiques, comme la recherche d’un devant de boule ou le jeu du bouchon relèvent maintenant de la chance sur ce type de surface.
Ces tentatives étaient pourtant l’apanage des joueurs hyperdoués comme : « François Gouges » ou « Bébert de Cagnes ».


J’ai écris une fois : « Pourquoi voulez-vous que Georges Simoes, avec son style inimitable, s’applique à vouloir déposer sa boule dans la donnée pour se la voir arracher un mètre devant par l’un de ces bourrins du tir »

Mais revenons-en à cette denrée rare.

Ce joueur capable de maitriser les trois gestes : « roulette, demi-portée et portée », pouvant les exécuter debout ou assis tout en combinant les effets.
Imaginez donc la variété des coups possibles !! Il sait ce que veut dire assurer une boule !!


Son observation fine du terrain lui permet de conseiller ses partenaires.
Comme un géomètre, il lit le terrain. Il repère les dévers, les bosses et les pièges à éviter. Il sait évaluer la valeur d’un point.

C’est le joueur le plus à même de juger de la difficulté d’une reprise. Il est donc le mieux placé pour répondre à cette éternelle question : « Tu tires ou tu pointes ».
Si sa personnalité le lui permet, il pourra devenir ce pilier de la formation que toutes les grandes équipes recherchent : « Le meneur de bouchon ».
Voilà, chose promise, chose due !! J’espère que vous vous régalerez bien de cette nouvelle publication !! Ne vous privez pas de la commenter !!
Avec mes amitiés sportives, Frédéric.


Nachin le Mercredi 4 Novembre 2015 à 09:30 | Commentaires (0)

" Il faut beaucoup de conviction pour faire passer ce message "

 
 
LE POINT, LE POINT.......ENCORE LE POINT
 
 
LE POINT, LE POINT…….TOUJOURS LE POINT.
(Commentez !!!)
On n'insistera jamais assez sur l'importance du point à la pétanque.

A la pétanque c’est le point qui met la pression sur l’équipe adverse!!
C’est lui qui fait avancer les parties lorsque l'on rajoute des points en fin de mène, quand l'adversaire n'a plus de boules en main.
Ces fameux points dits " de rajoute " font parfois cruellement défaut en fin de partie.
Quand la mène est perdue et que l'on ne peut plus tirer pour détruire, il faut pouvoir placer astucieusement des boules afin de limiter la marque.Celles-ci obligeant souvent l'adversaire à tenter des tirs difficiles pour ouvrir le jeu.

Cependant quand vous entendez parler les Pétanqueurs, ils n'ont souvent à la bouche que le tir.

Aux yeux de certains la pratique du point serait moins noble que celle du tir.
Battons en brèche cette idée fausse !!!

Le point nécessite beaucoup plus de compétences techniques que le tir.
Il faut pouvoir  maitriser tous les types de lancers tout en combinant les différents effets.
Ce n’est pas une mince affaire que d'y parvenir!!

 
Il est vrai qu’un bon frappeur de boules peut compenser la défaillance de son pointeur sur quelques mènes, voir sur une partie. Mais on ne traversera jamais un concours avec une insuffisance durable au point de tête.

De nos jours, vous verrez que les jeunes joueurs préfèrent se monter en doublette avec deux tireurs ( pas toujours deux frappeurs).
A mon avis, ils ont une vision erronée du jeu de boules.

Ils parviendront rarement dans cette formation à vaincre  une doublette composée d’un solide pointeur de tête avec un bon frappeur de boules. 
Pour ceux qui ont vu Christian Fazzino évoluer avec Daniel Voisin, ils devraient s'en convaincre.


Certains prétendent que dans les jeux artificiels que l'on nous propose, son importance serait moindre.
C’est un peu vrai, mais dès que le port est suffisamment long, les moyennes de tir baissent et les carreaux sont moins nombreux. Alors, quand vous jouerez contre une triplette qui possède deux solides pointeurs, vous verrez que les choses vont se compliquer assez rapidement si vous ne défendez que des points médiocres.
 

Beaucoup de pratiquants ne voient que par leurs carreaux, ce qu'ils réalisent et ce dont ils rêvent.

J’ai envie de leur dire : « Compter déjà vos trous avant de me parler de vos carreaux » !
 

Je souhaite que cette publication donne matière à réfléchir à tous ces pratiquants qui pensent que le tir est l’arme absolue, à tous ceux qui renâclent à se perfectionner au point et qui trépignent d’impatience pour aller tirer dès qu'il voit une boule s'approcher du bouchon.

Lorsqu’on ne fait pas preuve d'une bonne moyenne au tir,  à quoi sert-on dans une équipe si par ailleurs on n'a pas une maitrise suffisante du point !!!
Voilà, sans doute, la morale de cette histoire!!!


RETROUVEZ-MOI DANS LE LIVRE : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez  sur le  site. Avec mes amitiés sportives.
Frédéric.

 

G


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