R. GIORDANENGO - B. BOVO - M. AUZET. - - S. MONRIBOT - C. FUENTES - J.M. LECAULT
Lorsque nous nous retrouvons jeudi après midi au Parc des Expositions de Nîmes sous une atmosphère pesante, après 6 heures de voiture, les petits tracas administratifs et logistiques réglés, notre petite équipe de 10 dordognots allait reprendre des forces avec un petit repas pris vers 21h00 dans le vieux NÎMES qui semblait ne pas vouloir de nous, tant le stationnement fût difficile.
Enfin réconfortés, nous retrouvions nos hôtels où une chaleur étouffante nous tenait éveillés entretenue par l’écho de la musique d’un orchestre de rue tout proche.
Notre petit groupe se retrouvait sur les terrains dès 8 heures où la température allait vite atteindre les 35°.Nos deux équipes de rouges vêtues, embarquées dans des poules relevées, entraient timidement dans ce Championnat de France.
Enfin, un signe de bienvenue avec la victoire de nos bergeracois contre COUDERC de l’HERAULT. Mais l’équipe du Gard STIEVENARD battait nos montponnais. L’adversité renforçant nos ardeurs, Jean-Marc Stéphane et Christian mettaient à terre l’équipe du PACA de VAYRETTE tandis que Stéphane, Olivier et Michel avaient le dernier mot sur l’équipe RABLA du 04.
Déjà un climat plus tempéré ,avec cette sortie de poule et une partie de barrage pour Stéphane et ses partenaires qui allaient mener à bien cette affaire et obtenir vers 17h leur ticket pour les 32°.Notre petite troupe entre dans le boulodrome véritable sauna où nous allions être cuisinés à la sauce Jean RUDY qui nous garda sur le grill jusqu’à 22h00 moment où la partie échappait à 7 pour Stéphane, Olivier et Michel qui auraient très bien pu inverser le score.
Notre petite troupe a besoin de resserrer les liens, de se rapprocher, et nous nous retrouvons tous au même hôtel : la mayonnaise serait elle en train de prendre ?
M. RIBOULET - S. TEULET - O. CLAVEAU - J. FAURE
En ce samedi le temps paraît plus clément, le service de l’hôtel a avancé son service et dès 8h00 nous nous retrouvons au Parc des Expositions. Tiens, nos voisins et amis girondins sont là pour nous encourager…..La partie débute mal, une bonne mène à prendre mais c’est l’équipe MARION qui score : 0-1.La deuxième mène est soudainement plus favorable : nos adversaires jouent toutes leurs boules courtes à droite. Un bon appoint et le score monte à 5 en notre faveur. La troisième mène se dessine bien et nous nous retrouvons avec une boule en main et un tir à cinq. Le risque du contre existe et remettrait nos adversaires dans la partie .On décide de tirer et Jean-Marc envoie un missile, palet dans le bouchon, 6 en place. Les cris de joie des rouges et de leurs supporters réveillent tout le carré des 32°.C’est la Dordogne qui vient de décrocher le premier ticket des 16°.
Nous débutons vers 11h00 les 8° contre une équipe réputée de la Drôme, joueur champion de France, et nos ennuis reprennent malgré le soutien de nos amis de la Gironde: La Provence nous ignore donc toujours. Midi approche et le score est de 0 à 4 : dernière mène avant l’arrêt des jeux. Les drômois ont le point, nous avons la dernière boule en main et le tir à 2.Stéphane va tirer : boule frappée, 2 à 4 .Ca va beaucoup mieux ,nous pouvons aller nous restaurer plus sereinement. La pause nous est salutaire et nous avançons bien dans la partie jusqu’au réveil des drômois qui nous repassent au score : 7 à 9. Le bouchon est jeté à près de 20 mètres sur un terrain technique où le goudron couvert de gravier réserve des surprises. Christian pointe une belle boule à 40 devant mais le point est repris avec une boule à 30 derrière : difficile à tirer, il faudra 2 boules à Jean Marc pour l’enlever. Le point ne sera pas regagné mais les boules adverses sont toutes à 50 du bouchon. Certes le passage est possible mais à 20 pas. Christian joue sa 2° boule à la perfection mais il manque un rien. Stéphane pointe arrive bien au jeu, touche la boule à Christian : 3 par terre. Reste une boule, on peut l’y glisser, mais il ne faut rien casser. Stéphane pointe la dernière qui finit sa course à coté des 3 autres : 11 à 9 .Bras au ciel, nos 3 gaillards sont figés sur le terrain où se précipitent leur supporters. Les gorges serrées, les larmes aux yeux les embrassades succèdent aux cris de joie : la Provence est soudainement plus clémente.
Nous débutons vers 11h00 les 8° contre une équipe réputée de la Drôme, joueur champion de France, et nos ennuis reprennent malgré le soutien de nos amis de la Gironde: La Provence nous ignore donc toujours. Midi approche et le score est de 0 à 4 : dernière mène avant l’arrêt des jeux. Les drômois ont le point, nous avons la dernière boule en main et le tir à 2.Stéphane va tirer : boule frappée, 2 à 4 .Ca va beaucoup mieux ,nous pouvons aller nous restaurer plus sereinement. La pause nous est salutaire et nous avançons bien dans la partie jusqu’au réveil des drômois qui nous repassent au score : 7 à 9. Le bouchon est jeté à près de 20 mètres sur un terrain technique où le goudron couvert de gravier réserve des surprises. Christian pointe une belle boule à 40 devant mais le point est repris avec une boule à 30 derrière : difficile à tirer, il faudra 2 boules à Jean Marc pour l’enlever. Le point ne sera pas regagné mais les boules adverses sont toutes à 50 du bouchon. Certes le passage est possible mais à 20 pas. Christian joue sa 2° boule à la perfection mais il manque un rien. Stéphane pointe arrive bien au jeu, touche la boule à Christian : 3 par terre. Reste une boule, on peut l’y glisser, mais il ne faut rien casser. Stéphane pointe la dernière qui finit sa course à coté des 3 autres : 11 à 9 .Bras au ciel, nos 3 gaillards sont figés sur le terrain où se précipitent leur supporters. Les gorges serrées, les larmes aux yeux les embrassades succèdent aux cris de joie : la Provence est soudainement plus clémente.
J.M. LECAULT - C. FUENTES - S. MONRIBOT
Le speaker annonce la qualification de la Dordogne pour les ¼ de finale : c’est bien ces deux grands gaillards de rouge vêtu et ce petit pointeur appliqué qui sont encore là . Je me dirige vers le podium pour le tirage des ¼. Au croisement des personnes autour des terrains je sens leur regard porté sur mon écusson vert du comité de la Dordogne.Adversaires de la veille, voisins girondins, membres de comité me témoignent leurs encouragements, les joueurs du Midi me questionnent sur la Dordogne. Je suis sur la planète du Jeu Provençal…… Arrivé au podium, Mr le Président Alain CANTARRUTTI s’avance pour nous féliciter et me serrer la main, ainsi que les membres du comité du Gard autour de leur sympathique et compétent Président Jean-Louis RIZZO .La parfaite organisation de ce Championnat de France fait que je me trouve face à l’écran sur lequel je découvre le numéro de l’équipe que nous allons rencontrer : c’est le 48 l’équipe du Gard :FERRET- SIGAL- GRISERI qui dans « La Provence » faisait la veille figure de favori après avoir sorti TERRENO-LACROIX-CORTES.
Nous sommes sur les terrains d’Honneur très roulant, contrairement à toutes les autres parties. Dans les tribunes, nous retrouvons tous nos supporters en particulier tous les joueurs et dirigeants de la Gironde. Nous ne sommes plus seuls Nous paraissons bien maitriser ces nouvelles conditions de jeu. Nous réalisons une grosse partie au tir mais le score reste serré jusqu’à 7 à 9 moment où nos adversaires réalisent une mauvaise mène à l’appoint. Nous avons 4 boules en main : à l’avant dernière boule jouée nous avons 10 par terre. Jean Marc a la gagne en main pour rentrer dans le dernier carré. Il lance sa dernière boule, se retourne vers moi, il ne veut pas voir mais il sait lui qu’elle est bonne, je me lève de mon siège pour voir finir la course de cette boule qui peut nous envoyer en demi. Elle finit près du bouchon : c’est fait la Dordogne a terrassé l’ogre gardois. Les joies sont fortes, les félicitations nombreuses, les embrassades chaleureuses : la Dordogne est en demi. A nouveau Mrs A CANTARRUTI, J THERON, JP IANELLI, M COSTE, JL RIZZO, M DOLHADILE et MME M ROUX me présentent leurs félicitations pour le comité de la Dordogne, Mr GARRIGUE et Jean CAMPO.
C’est le moment de décompresser : les émotions fortes sur 2 jours commencent à peser. Nous décidons de nous rendre à l’hôtel pour prendre ensemble un petit verre et manger tranquillement, ce qui fut fait dans une bonne ambiance d’un groupe solidaire et déterminé.
En ce dimanche matin nous trouvons un mistral violent et froid : les blousons sont de rigueur et après avoir pris un petit déjeuner nous nous retrouvons à 8h00 sur le cadre d’honneur. Toujours le même accueil, avec le sourire, la gentillesse et toujours le même sérieux .MME COSTE m’invite au tirage car nous étions la première équipe à se qualifier pour cette partie : « gestion concours » va nous attribuer comme adversaire l’équipe championne en titre GIARANEGO, BOVO, AUZET. AÏE ! AÏE ! AÏE !
Terrain balayé par un mistral fou, déséquilibrant les joueurs sur leurs appuis, Mr JP LABORIE arbitre international s’approche pour me demander de faire respecter le temps de jeu imparti pour le jet des boules et m’autorise à quitter mon siège compte tenu du mistral. J’en profite pour le féliciter, souligner la qualité de son arbitrage avec tout le respect et la sympathie qu’il peut susciter à son égard dans son comportement. Nous débutons cette partie timidement ,avec toute la pression qu’une demi-finale peut comporter, la fatigue de deux rudes journées de compétition et dans la tête la certitude du devoir accompli. Toutes ces émotions ressenties, le mistral, ces adversaires revêtus du maillot de champion, nous font glisser dans une partie tranquille où sans jouer au niveau des 6 parties précédentes nous nous retrouvons à 6 à 6 après 2 heures de jeu. En repensant les mènes on se dit maintenant, que la différence à ce moment de la partie aurait très bien pu être de 3 voir 4 points à notre profit. Mais voilà, pour aller en finale il ne fallait pas oublier une mène de rajout à 4 et la subir un peu plus tard : ça se joue à peu de chose. Le carreau réalisé à 20 pas qui nous enlevait tout espoir n’était que la cerise sur le gâteau pour nos adversaires.
Midi : nous retirons nos licences, récupérons les récompenses et répondons à l’invitation du club organisateur qui se montre à nouveau accueillant, chaleureux autour d’une table bien remplie.
Peu après dix sept heures les champions en titre conservent leur tunique, maigre consolation….
Chacun retourne vers sa Dordogne, le portable sonne souvent pour savoir si le retour s’effectue bien, nous avons tous le cœur rempli de Provence qui nous laissera un souvenir inoubliable.
Merci à Nîmes, merci au Jeu Provençal, merci à tous les dirigeants et supporters, merci à monsieur l’arbitre pour son soutien le samedi soir (il se reconnaîtra), merci à JEAN-MARC, STEPHANE et CHRISTIAN pour la performance exceptionnelle qu’ils ont réalisée.
Cet exploit honore tout le comité de la Dordogne et rejaillit sur la Ligue d’Aquitaine. Espérons qu’il sera un élément moteur au développement du jeu provençal en Dordogne et en Aquitaine, j’en suis persuadé.
Vive le Jeu Provençal ! ! ! ! !
Le Délégué de la Dordogne
Joël Faure
Nous sommes sur les terrains d’Honneur très roulant, contrairement à toutes les autres parties. Dans les tribunes, nous retrouvons tous nos supporters en particulier tous les joueurs et dirigeants de la Gironde. Nous ne sommes plus seuls Nous paraissons bien maitriser ces nouvelles conditions de jeu. Nous réalisons une grosse partie au tir mais le score reste serré jusqu’à 7 à 9 moment où nos adversaires réalisent une mauvaise mène à l’appoint. Nous avons 4 boules en main : à l’avant dernière boule jouée nous avons 10 par terre. Jean Marc a la gagne en main pour rentrer dans le dernier carré. Il lance sa dernière boule, se retourne vers moi, il ne veut pas voir mais il sait lui qu’elle est bonne, je me lève de mon siège pour voir finir la course de cette boule qui peut nous envoyer en demi. Elle finit près du bouchon : c’est fait la Dordogne a terrassé l’ogre gardois. Les joies sont fortes, les félicitations nombreuses, les embrassades chaleureuses : la Dordogne est en demi. A nouveau Mrs A CANTARRUTI, J THERON, JP IANELLI, M COSTE, JL RIZZO, M DOLHADILE et MME M ROUX me présentent leurs félicitations pour le comité de la Dordogne, Mr GARRIGUE et Jean CAMPO.
C’est le moment de décompresser : les émotions fortes sur 2 jours commencent à peser. Nous décidons de nous rendre à l’hôtel pour prendre ensemble un petit verre et manger tranquillement, ce qui fut fait dans une bonne ambiance d’un groupe solidaire et déterminé.
En ce dimanche matin nous trouvons un mistral violent et froid : les blousons sont de rigueur et après avoir pris un petit déjeuner nous nous retrouvons à 8h00 sur le cadre d’honneur. Toujours le même accueil, avec le sourire, la gentillesse et toujours le même sérieux .MME COSTE m’invite au tirage car nous étions la première équipe à se qualifier pour cette partie : « gestion concours » va nous attribuer comme adversaire l’équipe championne en titre GIARANEGO, BOVO, AUZET. AÏE ! AÏE ! AÏE !
Terrain balayé par un mistral fou, déséquilibrant les joueurs sur leurs appuis, Mr JP LABORIE arbitre international s’approche pour me demander de faire respecter le temps de jeu imparti pour le jet des boules et m’autorise à quitter mon siège compte tenu du mistral. J’en profite pour le féliciter, souligner la qualité de son arbitrage avec tout le respect et la sympathie qu’il peut susciter à son égard dans son comportement. Nous débutons cette partie timidement ,avec toute la pression qu’une demi-finale peut comporter, la fatigue de deux rudes journées de compétition et dans la tête la certitude du devoir accompli. Toutes ces émotions ressenties, le mistral, ces adversaires revêtus du maillot de champion, nous font glisser dans une partie tranquille où sans jouer au niveau des 6 parties précédentes nous nous retrouvons à 6 à 6 après 2 heures de jeu. En repensant les mènes on se dit maintenant, que la différence à ce moment de la partie aurait très bien pu être de 3 voir 4 points à notre profit. Mais voilà, pour aller en finale il ne fallait pas oublier une mène de rajout à 4 et la subir un peu plus tard : ça se joue à peu de chose. Le carreau réalisé à 20 pas qui nous enlevait tout espoir n’était que la cerise sur le gâteau pour nos adversaires.
Midi : nous retirons nos licences, récupérons les récompenses et répondons à l’invitation du club organisateur qui se montre à nouveau accueillant, chaleureux autour d’une table bien remplie.
Peu après dix sept heures les champions en titre conservent leur tunique, maigre consolation….
Chacun retourne vers sa Dordogne, le portable sonne souvent pour savoir si le retour s’effectue bien, nous avons tous le cœur rempli de Provence qui nous laissera un souvenir inoubliable.
Merci à Nîmes, merci au Jeu Provençal, merci à tous les dirigeants et supporters, merci à monsieur l’arbitre pour son soutien le samedi soir (il se reconnaîtra), merci à JEAN-MARC, STEPHANE et CHRISTIAN pour la performance exceptionnelle qu’ils ont réalisée.
Cet exploit honore tout le comité de la Dordogne et rejaillit sur la Ligue d’Aquitaine. Espérons qu’il sera un élément moteur au développement du jeu provençal en Dordogne et en Aquitaine, j’en suis persuadé.
Vive le Jeu Provençal ! ! ! ! !
Le Délégué de la Dordogne
Joël Faure