Pétanque en quelques mots (partie 1) |
LA PIÈCE: |
Celui qui la gagne a le droit de jouer là où il pense être avantagé; |
quelquefois c'est le contraire qui se passe. |
LE POINT: |
Il est toujours à celui qui le voit, jusquà ce que le mètre dise le contraire... |
Chaque Club a ses joueurs qui ont toujours le point. |
LE TIR MANQUÉ: |
Encore appelé « Trou, Écart, Carpe, Brochet, voire Baleine ». |
Un tireur ne fait pas de trou de son chef, si cela arrive, |
c'est que ce n'était pas le jeu de tirer, ou que quelqu'un l'a géné en bougeant, |
en parlant ou même en respirant trop fort. |
LE CARREAU: |
Encore appelé « Estanque ou Palet » selon sa qualité. |
Normal, logique, et attendu par celui qui le fait; « je me le sentais ». |
Pour l'adversaire, un coup de .. .. incroyable: |
« Il n'en touchait pas une pendant la partie précédente et contre nous ... ». |
LE DEVANT DE BOULE: |
Est l'art de paralyser son adversaire et demande une "Grande classe" pour le faire. |
Certains lorsque, par chance, en on fait un, disent « Je le jouais!!! », |
alors que 5 secondes avant ils essayaient seulement, et au mieux de gagner le point. |
LA FANNY: |
Encore appelé « Taule » pour les initiés. Déshonneur, affront, humiliation, |
sida du bouliste, personne n'en est à l'abri. On y échappe souvent de justesse; |
sa nouvelle se répand plus vite que la peste. |
Elle vous fait désigner du doigt, et vous devenez l'objet de tous les regards et |
chuchotements. Elle marque pour la saison. |
Un seul remède: La revanche en espérant que ... |
LA CHANCE: |
Pas de problème, c'est toujours l'équipe d'en face qui l'a... |
LA PARTIE GAGNÉE: |
On oublie "TOUT", les trous, les engueulades, les mauvaises mènes; |
on ne revoit que les bonnes boules, les mauvaises sont mystérieusement absentes. |
LE BUT: |
Appelé aussi Cochonnet, et aussi le Petit. |
Indispensable pour jouer mais on a rarement en poche et |
lorsqu'on l'a oublié sur le terrain, résultat, cette étourderie fera le bonheur d'un autre... |
Chaque Club a ses « ramasseurs » de buts oubliés. |
Depuis quelques années des pétanqueurs artistes confectionnent des « Buts collectors » |
LES BOULES: |
Ce sont nos amies, fidèles ou traitresses. |
Certains en changent fréquemment, espérant, avec des nouvelles, faire des miracles. . |
Noires, Bleues, Jaune, Chromées, Satinées, Recuites, Tendres, Dures, Farcies même, |
Petites, Grosses, Melons, Gravées, Numérotées, KTK, Lissses, ATS, Striées, ATC, |
Tortues, Obut, Cou, JB, Intégrales, (Homologuées ou non), elles font l'objet d'un fructueux commerce |
Striées: elles sont pour le pointeur de tête. |
Lisses: (La classes !!!) elles sont pour le tireur ; |
souvent après avoir fait un trou le tireur ramène une boule lisses qui n'est pas la sienne. |
Dans les concours la majorité des boules sont lisses, ce qui, |
quelquefois ne manque pas de créer une belle confusion: |
« On m'a échangé une boule », et des appels désespérés résonnent aux hauts parleurs : |
« Il a été échangé une boule Obut , lisse, de poids 690, sur le terrain 24 avec une boule ... » |
Pétanque en quelques mots (partie 2) |
LE TERRAIN: |
Caillouteux, Goudronné, sablé, avec des nids de poules, lisse, avec des devers, pentu, |
parsemé d'embûches, en plein air, ou dans un boulodrome; chacun son type de terrain favori et |
pourtant nombreux sont ceux qui accusent avec conviction le caillou sur lequel ils sont tombés |
de leur avoir fait « Perdre la boule », « Il n'y en avait qu'un seul et il était pour moi ». |
Il y a aussi ceux qui n'arrivent pas à jouer mieux que l'adversaire sur des terrains faciles |
qu'ils qualifient de terrains de (gonzesses, de vieux). |
On peut entendre aussi: « C'est inadmissible de nous faire jouer sur des terrains pareils » |
ou bien plus comique « La plage !!! il ne manque plus que le seau et la pelle » |
LA DONNE: |
C'est la partie du sol sur lequel la boule lancée par le pointeur va tomber. |
Bien que cela soit interdit certains joueurs nettoient généreusement cette donne et la manquent régulièrement. |
Il y a même ceux qui, par habitude, nettoient des donnes déjà aussi propres qu'un bloc opératoire. |
A certains, nous devrions, leur mettre à disposition, la pelle, le rateau, et la brouette ... LOL...!!! |
LE CONTRE: |
Se fait toujours ou presque sur une boule de derrière. |
C'est la catastophe qui n'arrive jamais aux autres et trop souvent à nous. |
Ce qui permet de dire au pointeur: « Tu vois ce qui arrive avec tes boules derrière ». |
LES ADVERSAIRES: |
Il y a ceux qu'on aimerait bien rencontre et ceux contre lesquels on ne fait jamais de bonnes parties; . |
il y aussi ceux que l'on craintmême sans jouer contre eux: « tu as vu, il y a X... qui est là », |
ou bien la fierté monte quand le joueur rencontre un Champion du Monde. |
Il est sûr soit qu'il va jouer dans les cadres ou avoir un public nombreux ... Le TOP ... |
Il n'y a que la pétanque qui vous donne cette possibilité |
LES JOUEURS: |
Les mauvais ne le sont que pour les autres, pour eux, pas de problème ça va. |
LES PRETENTIEUX: |
Ils se croient bons parce qu'ils connaissent des très bons; ne jouent pas avec n'importe qui; |
comme l'a dit Coluche se comportent comme ceux qui « appartiennent aux milieux autorisés ». |
Parlent des "Grands" par leur prénom. Auraient fait des miracles si ... |
Ils en sont quelquefois réduits à dire qu'ils sont très forts, car en partie cela ne se voit pas. |
LES CHERCHEURS DE NOTORIETE: |
Disent qu'ils font toujours des résultats et des parties sans déchet, mais avec vous, |
il sont toujours dans un mauvais jour. |
Font surtout de bons résultats, 1/4 ou 1/2 finales, |
dans les "Grands concours" très éloignés du Club. |
LES BONS: |
Sont appréciés et recherchés; n'ont pas besoin de dire qu'ils sont bons, tout le monde le voit. |
LES GRANDS: |
Ont un nom; Fazzino, Quintait, Rocher, Suchaux, Lacroix, Le Boursicaud …. |
LES ANCIENS GRANDS ONT UN SURNOM : |
Bébert de Cagnes, Charlie de Géménos, la Mouette, le Japonais... |
Quelques mauvais se voient quelquefois attribuer par dérision le nom d'un grand. |
Pétanque en quelques mots (partie 3) |
LE POINTEUR: |
C'est presque toujours lui qui, par son travail va orienter la partie. C'est lui qui « met la table ». |
Sans point il est quasi impossible d'aller au bout d'un beau concours. |
LE MILIEU: |
Le poste le plus complet et le plus difficile à assumer. |
Les bons et très bons milieux sont comme les truffes rare et très recherchés. |
LE TIREUR: |
Un seigneur s'il frappe bien, admiré, estimé, envié. |
Une nullité qui n'y entend rien et qui veut tirer lorsqu'il est dans un mauvais jour ou une mauvaise passe. |
La plupart des grands se font fait une réputation en tant que tireurs. |
Beaucoup de joueurs à la recherche d'un statut de célébrité s'estiment grand tireur, mais à 10 mètres dans les cailloux... |
Il y a les joueurs qui tirent de 6 à 8 mètres sur le sable et qui rêvent... |
et ceux qui jouent et frappent à 10 mètres sur les cailloux et qui font rêver. |
LE ROND: |
Cercle de l'intérieur duquel le joueur doit jouer. Depuis quelques années des cercles homologués sont |
mis à la disposition des joueurs; la plupart des joueurs le mordent avec les pieds (Ils s'en servent comme marche-pied). |
Quelques-uns profitent des ronds tracés et non effacés pour jouer franchement à coté du rond d'où on a jeter le but; |
un moyen d'éviter les obstacles... |
L'EQUIPE: |
Un groupe de deux ou trois « amis » partis pour passer une bonne journée. |
S'ils gagnent, pas de problème tout baignaient. S'ils perdent, c'est que le troisième a |
joué comme une cloche, mais quand on entend la cloche elle ne donne pas la même sonorité. |
LES MIXTES: |
L'occasion pour les couples soit qu'ils sont unis, soit que le mec est un macho qui veut prouver que c'est lui le meilleur, . |
alors que la partie démontre le contraire. Mais certains couples plus « Intelligents », |
préfèrent jouer avec un autre partenaire. Cela évite bien des problèmes conjugaux |
DISJONCTER ou PETER LES PLOMBS: |
Lorsque la pression de jeu est trop forte, qu'un partenaire perd des boules importantes ou que l'adversaire a |
un coup heureux, certains plus fragiles que les autres explosent verbalement ou jettent les boules. |
On dit qu'ils ont « dijoncté » ou « pété les plombs ». |
LA PEUR DE GAGNER: |
Survient quand on a les boules de gagne, mais que le stress très fort empêche d'être serein; |
au point qu'on manque une gagne facile. On dit dit du joueur qu'il a « la peur de gagner ». |
EMBROUILLER: |
Lorsqu'un joueur voit qu'il risque de perdre la partie car il n'est pas capable, avec ses boules, |
de faire la différence. Il va se plaindre à haute voix, provoquer, intimider son adversaire pour le déstabiliser. |
On dit qu'il a « embrouillé ». |
FAIRE DU CINEMA: |
Faire du bruit, tarder à jouer ses boules, invectiver son partenaire, prendre les spectateurs à témoin de façon à |
déstabiliser ou enerver l'adversaire pour que sa réaction nuise à l'efficacité de son jeu et qu'il perde la partie. |
Pétanque en quelques mots (partie 4) |
LE PRÉSIDENT: |
Personnage irremplaçable, presque toujours dévoué, serviable, travailleur, compétent et disponible. |
Les rares qui ont choisi ce poste pour la notoriété finissent par se prendre une grosse tête et ont quelquefois |
des comportements de « Président-dictateur », « Je sais tout » supportant très mal les avis différents. |
Place de moins en moins sollicitée, et de plus en plus difficile. |
LES VICE-PRÉSIDENTS: |
Fonction très claire ou très floue, qui, dans quelques clubs, permet aussi, quelquefois, |
de donner un titre envié (il y a le mot PRÉSIDENT) à des gens pas assez « solides ou compétents » |
pour occuper un poste clé ou qui, étant en place depuis des années resteront serviables ou dociles pour garder le titre. |
Quelquefois associations ont une kyrielle de vice-président qui sont là depuis des années. |
LE BUREAU: |
Un rassemblement de personnes, serviables, efficaces et disponibles qui bossent beaucoup . |
et de quelques uns qui ayant un poil dans la main ou n'étant jamais libres le jour où on a besoin d'eux, |
tiennent à rappeler partout qu'ils font partie des élus et on poste important |
C'est aussi le groupe social que certains choisissent pour se faire une notoriété et devenir une référence, |
une personne connue dans le milieu avant d'obtenir un poste de responsabilités importantes. |
Comme en politique quelques-uns font campagne en vue de ... |
LES MEMBRES: |
C'est le reflet de notre société, avec des gentils et des méchants, des honnêtes et des voleurs, |
des serviables et des profiteurs, et fainéants, des généreux et des avares, des intelligents et et des c... , |
des vaillants qui donnent un coup de main et des assistés et des pauvres types qui disent qu'ils ne font pas |
partie du bureau, (pour eux seuls les membres du bureau doivent être serviables). |
Par contre, s'ils étaient au bureau, ça changerait parce que ... |
LA BUVETTE: |
Le poumon financier du club mais aussi une trop grande tentation pour quelques-uns et le début de multiples problèmes. |
La règlementation, aussi, n'est toujours pas respectée à la lettre... ATTENTION la loi veille de plus en plus ... |
LE JOINT: |
Quelques joueurs, pour éliminer le stress fument un joint avant ou pendant la partie espérant retrouver une partie de leurs possibilités. |
Citations : |
La pétanque c'est comme une boîte de chocolats : on sait jamais sur quoi on va tomber ! |
Tirer "un blanc" c'est comme aller au resto mais sans manger ! |
Mieux vaut perdre avec dignité que vaincre avec malhonneteté ! |
Quel plaisir de jouer, quel plaisir encore plus grand de bien jouer ! |
La chance va plus loin que les grands bras ! |
Toutes les prétentions, toutes les joies, toutes les déceptions naissent, se rassemblent et meurent autour d'un vulgaire |
bouchon de buis que six hommes regardent comme le saint-sacrement. |
Observer, pointer, tirer, garder son sang-froid, en un mot : ne pas perdre la boule. |
La défaite est novatrice, la victoire est conservatrice. |
On peut mourir d'amour pour les boules comme on peut être sauvés par elles. |
Ce que je pense de la pétanque ? Eh, bien, c'est simple : je n'en pense rien !! |
c'est le plus précieux avantage de cet exercice : il permet, dans les beaux jours d'été, de ne pas penser à l'hiver. |
Si tu tires comme une "tache", le diamètre ni changera rien !! |
La pétanque, un sport et un loisir pour tous, bon pour la santé physique et psychique. |
Perdre n'est un déshonneur, le seul déshonneur est de ne pas savoir perdre ! |
Gagner et perdre sont temporaires, l'amitié est permanente. |
Ce n'est pas parce qu'on vieillit qu'on ne joue plus, c'est parce qu'on ne joue plus que l'on vieillit ! |
"il n'y a point de rhumatismes et d'autres maux semblables que l'on ne puisse prévenir par ce jeu; |
il est propre à tous âges, depuis la plus tendre enfance jusqu'à la vieillesse" (Rabelais) |
Il est des victoires qui exaltent, d'autres qui abâtardissent. Des défaites qui assassinent, d'autres qui réveillent. (A.de Saint-Exupéry) |
Victoire...Défaite...Ces mots n'ont point de sens. La vie est au-dessous de ces images, et déjà prépare de nouvelles images. |
Une victoire affaiblit un peuple, une défaite en réveille un autre. (A.de Saint-Exupéry) |
Il nous reste la fierté d'avoir inventé ce jeu pacifique, qui en faisant le tour du monde, travaille modestement, |
mais sûrement, pour le rapprochement des peuples, c'est à dire LA PAIX. (M.Pagnol) |
Pour gagner, il faut risquer de perdre ! |
Fanny est une « légende » « Tradition » « Rituel » « Historique » |
Fanny est une "légende" dans le sud de la France, quand on perd 13 à 0 à la pétanque (sport très pratiqué dans cette région, en plus de la pêche, et du Pastis...), |
on est "Fanny". Et comme "punition", le perdant, pour récompenser sa défaite, doit embrasser le cul de Fanny. Dans tous les bistrots du midi, |
il y a un tableau représentant une femme (Fanny), ayant des boules de pétanque à la main, et relevant sa jupe, pour montrer son cul... |
et sur certains, il y a écrit : "Pour avoir joueur maladroit manqué de touche, tu devras au cul meilleur endroit, poser ta bouche". |
Embrasser Fanny |
c'est perdre une partie de boules (jeu provençal ou pétanque) sur le score de 13 à 0. |
Les expressions Faire fanny, Baiser Fanny, Être fanny ou Se prendre une fanny sont équivalentes. |
Tradition |
À l'origine, les perdants devaient embrasser les fesses d'une femme postiche nommée Fanny, |
représentée sous forme de tableau, de poterie ou de sculpture. |
Aujourd'hui elle se rencontre plus chez les antiquaires et les brocanteurs qu'au bistro du coin. |
Mais tous les clubs boulistes en conservent une à leur siège et cette icône fait partie de leur patrimoine. |
C'était à la fois une récompense et une honte pour l'équipe perdante mais toujours une franche rigolade pour les spectateurs. |
« Embrasser Fanny, c'est l'image effrayante de la défaite, la preuve horrible qu’on a été battu. |
Et pas seulement battu, mais vaincu lamentablement, l'humiliation totale : perdre par 13 à 0 ! ». |
Historique |
Une tradition récente voudrait lui trouver une origine en Dauphiné où une Fanny aurait |
été serveuse dans un café de Grand-Lemps, peu avant la Première Guerre mondiale. |
La légende dit que, par gentillesse, elle se laissait embrasser par les clients qui venaient de perdre aux |
boules sans marquer le moindre petit point. La bise se faisait alors sur la joue. |
Jusqu'au jour où, toujours selon la légende, le maire du village perdit à son tour et vint quémander sa " récompense ". |
Fanny avait-elle un grief contre lui et voulut-elle l'humilier en public? |
Nul ne le sait. Ce qui est sûr, c'est qu'elle grimpa sur une chaise, releva ses jupes et lui tendit... ses fesses! |
Le maire ne se démonta pas |
Moins d'une seconde plus tard, deux baisers retentissants résonnaient dans le café. C'était le début d'une longue tradition... |
Le problème, c'est que les joueurs n'ont pas toujours une Fanny sous la main. |
Ou plus exactement une Fanny qui accepte de dévoiler ses fesses en public. |
C'est pourquoi, dans tous les lieux où l'on joue aux boules, une place d'honneur est réservée à une Fanny postiche. |
Les malheureux perdants sont alors obligés de venir embrasser en public les fesses toujours rebondies |
d'une Fanny représentées sous forme de tableau, de poterie ou de sculpture. |
Ainsi, la récompense est devenue l'humiliation suprême pour tout joueur de boules. Coïncidence? |
L'expression " être capot " qui, à la belote, signifie ne pas avoir marqué un seul point dans une mène, |
viendrait d'une expression provençale qui veut tout simplement dire: " faire baiser le cul " ! |
Comme quoi, en Provence, les boules et la belote se rejoignent toujours... |
Mais des cartes postales précédant cette période montre déjà Fanny et son postère offert. |
Certains la voit d'origine lyonnaise puisque la petite histoire du quartier de la Croix-Rousse dit que, dès 1870, |
les joueurs du Clos Jouve avaient comme spectatrice une jeune fille de 20 ans au grand cœur. |
Elle consolait le joueur malheureux en lui montrant ses fesses. Mais n'acceptait pas le baiser. |
Rituel |
Pour pallier le manque cruel de Fanny de comptoir acceptant de se retrousser en public, fut mise en service, |
dans tous les lieux où l'on jouait au jeu provençal ou à la pétanque, une Fanny postiche aux fesses rebondies. |
Conservée avec ferveur, véritable relique païenne, toujours cachée dans une petite armoire, |
derrière un panneau ou un rideau, elle n'était dévoilée que pour un retentissant 13 à 0. |
Alors, le malheureux vaincu, à genoux comme s’il allait à confesse, en présence de tous, s’approchait de l'autel pour baiser l'icône. |
Faire passer le postérieur de Fanny à la postérité fut aussi une façon radicale de braver la morale |
bourgeoise chrétienne qui jetait l'opprobre sur ses fesses dénudées. |