A tout seigneur tout honneur. C'est donc le président qui inaugurera cette galerie de portrait.
Né au Port un 18 février 1954, y a grandi et fait ses études jusque ses 17 ans et touche aux boules sans être licencié dans un club. Puis l'île lui a semblé bien petite et il décide de s'engager dans la marine nationale pour une durée de 5 ans de 1971 à 1976 en passant par Toulon et par Bordeaux, deux grandes villes du Sud et du Sud Ouest où la pétanque se pratique à un haut niveau. Signe une première licence dans le club de Blanquefort et joue sans réellement briller sur les terrains du Bordelais et la célèbre place des Quinconces. En 1976 quitte la marine et va habiter Paris. Emploi d'infirmier (Médecine du travail) chez Citroen et joue sous ces couleurs uniquement en championnat d'entreprise. Retour à la Réunion de 1981 à 1986. Infirmier libéral. Signe en faveur du Club Bouliste du Lagon puis au club de la douane. Quelques petits résultats. Retour en France de 1986 à 2010. Choisi de faire carrière dans la police et connait des affectations dans tous les grands services de la PJ. Termine à la brigade financière. Durant cette période habite la seine saint Denis et signe dans le club d'Aulnay-sous bois. Glane quelques beaux succès avec un certain Marcel Marthelly, tireur redoutable venu de la Martinique. Fais évoluer son jeu et devient lui aussi bon tireur. Gagne deux fois l'international B de Sevran et remporte deux fois d'affilée les 24 heures et le Grand Prix de Berlin et d'autres concours en Bretagne notamment. Dirigeant au sein du club d'Aulnay auquel il est resté fidèle pendant plus de 15 ans, participe à l'évolution du club qui connaît alors de belles saisons avec titres de champions et championnes départementales. Participation au championnat de Fance Tête à Tête, doublettes et triplettes. Retour à la Réunion et sur ses terres du Port en 2010 pour une retraite méritée. Prend la direction de En Avant Boulistes Portois, joueur lui même quand la pêche au gros n'a pas sa préférence. Président de 50 licenciés hommes et femmes en 2012 avec un but à atteindre : un titre majeur du championnat.
Fiche technique :
Nom : BEGUE   
Prénom : Fred
Date de Naissance : 18/02/54
Lieu : Le Port - ile de la Réunion
Profession : Retraité
Licencié depuis : 30 ans
Clubs : AB Blanquefort-CB Douane-CB Lagon-UP Aulnay Sud- CBEP-EABP
Encouragement préféré : Quel talent (et tous mes licenciés en ont). "En Avant Boulistes Portois"
Citation préférée : Mourir est un manque de savoir vivre.
Centre d'intérêt : Mes enfants et petits enfants - La poésie - La lecture - La pêche -
Plat préféré : Massalé Cabri (prêt à faire un tour de l'île pour ce plat).
Gaucher ou Droitier : Droitier (quoique parfois assez maladroit pour être aussi gaucher de la main droite).
Poste préféré : Milieu, sinon m'adapte en fonction de l'autre joueur.
Meilleur souvenir : Les succès en Allemagne et un peu partout en île de France, Grand Prix de Berlin avec le frangin Gérard
Une anecdocte : Menés 9-12  par une équipe de gitans en finale du Grand Prix de Saint Denis (au pied du Stade de France). Deux boules pour moi, une au tireur adverse.
Point à l'adversaire. Je pointe et fait une belle reprise à  5 centimètres sur le côté du but. L'adversaire joue en annonçant qu'il va envoyer dans la boule et le bouchon. Coup réussi et le voila avec trois points pratiquement ingagnables à 9m50 du rond, dont un point situé juste à l'arrière du cochonnet.
Tout me donne perdant. Au mieux en m'appliquant, je dois absolument faire reprise de point ou noyer le bouchon pour annuler la mène. Je discute le coup avec mon partenaire du moment, mon vieux pote Lucien Dalisson et j'annonce finalement que je vais tirer, faire recul à la boule derrière le but et gagner sur la mène. Allez me dit Lulu, fais le !!!
La configuration du jeu est que nous avons trois boules dans le terrain à 8m du rond et à 1m50 du but. J'ai été au rond et ai envoyé. Quand ma boule est partie, j'ai crié "bingo" et j'ai entendu un grand crac. J'avais fait recul dans la boule tirée comme annoncé, en ramenant le bouchon vers les trois boules que nous avions dans le jeu.
Les gitans étaient fous de colère. On a du être protégé pour quitter le terrain.
Depuis, je me dis qu'à pétanque les plus belles choses à réaliser, les coups les plus faramineux sont encore à jouer !!!
Pire souvenir : Demie finale doublette du Grand Prix du Blanc Mesnil. Je joue avec Jean Gotrand contre les frères Laurot (Valéry et Popeye pour ceux qui connaissent). Donnés perdants au début de la partie, on mène 8 à 0, 8-3 puis 11-3. Arrive la mène qui doit être la dernière. J'ai deux boules pour tirer à la gagne et je fais deux casquettes. Score 11-4.
On ne reverra plus le bouchon, nous privant de jouer en finale contre Didier Choupay (un grand monsieur) et Michel Loy.
Projet : Tout faire pour aider à la bonne évolution de mon club et de la pétanque à la Rèunion et continuer à faire au mieux sur tous les fronts de compétition.