Depuis quelques années, la commune du Port, dans une action de protection de la nature, prend un arrêté municipal pour que toutes les infrastructures sportives nécessitant un gros éclairage cessent de fonctionner alors que la nuit s'installe.
C'est une heureuse décision à laquelle tout le monde sportif portois contribue car il s'agit en effet d'avoir un geste citoyen de protecteur de la nature.
En cette période et jusqu'à mi mai, une espèce d'oiseau de mer, le pétrel de Barau, vient nicher dans nos hautes montagnes et afin de permettre aux jeunes de pouvoir regagner la mer sans encombre au moment de leur envol, toutes les lumières susceptibles de les dérouter sont ainsi éteintes.
Il est vrai que beaucoup de ces oiseaux avaient tendance à se fracasser les ailes en étant attiré par ces éclairages trop forts.
Chacun, aujourd'hui, qui récupère un de ces oiseaux blessé ou égaré peut et doit prendre contact avec la SEOR, Socièté d'Etudes Ornithologiques de la Réunion. Cette socièté se chargera ensuite de gérer ces oiseaux et les aidera ensuite à regagner le large.
En attendant si nos entraînements sont un tantinet perturbés tout comme l'organisation des mêlées du mardi et vendredi, nous savons que c'est pour une noble cause.
Il faut aider les pétrels de Barau
La société d'études ornithologiques de la Réunion, la SEOR, a lancé le 1er avril sa campagne pour sauver les pétrels de Barau. Chaque année, à la même époque, les plus jeunes de ces oiseaux marins sont victimes de l'éclairage en cherchant à regagner la mer. Ils s'échouent au sol sans pouvoir redécoller.
La SEOR se charge de les récupérer et les aide ensuite à reprendre leur envol en direction de l'océan.
Pourquoi "pétrel de Barau" ?
En 1963, Armand Barau, un propriétaire terrien de l'est de la Réunion, est le premier à identifier une variété d'oiseau marin jusqu' alors inconnu. Il s'agit d'un oiseau palmé, au plumage gris bleuté au dessus et blanc au dessous. Le pétrel de Barau, c'est son nom, va devenir familier des réunionnais.
Pourquoi faut-il les aider ?
Chaque année, à partir d'octobre, ces oiseaux qui vivent en mer gagnent les montagnes, et notamment le piton des Neiges, pour donner naissance à leurs petits.
C'est lorsqu'ils redescendent, en avril principalement, que le drame se produit. Les jeunes pétrels de Barau sont attirés par les gros éclairages, comme ceux des stades de football, mais aussi de certains lampadaires dans les villes. EDF (électricité de France) refuse d'endosser la responsabilité de ces accidents, expliquant que ce sont les villes qui décident d'allumer ou non les lumières.
Le but de la SEOR
C'est pour permettre à ces oiseaux de survivre, que la société d'études ornithologiques de la Réunion, lance chaque année depuis trois ans une campagne pour récupérer les pétrels de Barau. La campagne s'étend sur un mois et demi, du 1er avril au 15 mai. 511 oiseaux ont été récupérés en 1998 et 605 en 1999, dont 550 ont pu être sauvés. On constate quand même que plus de la moitié de ces oiseaux ne survivent pas.
Que faire pour aider ces oiseaux ?
Si vous trouvez un de ces oiseaux échoués, appelez la SEOR au 0262-20-02-19
MERCI POUR EUX.
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